Quand j'ai décidé d'aller vivre à l'étranger en 2009, j'étais certain que je voulais passer le reste ma vie, sur la plage. Donc, j'ai essayé plages après plages presque partout dans l'hémisphère ouest.
Et où est-ce que je vis aujourd'hui?
Dans les montagnes.
Voici pourquoi.
Avant de m'installer à l'étranger, j'ai bien réfléchis aux différentes zones géographiques et aux types de climats que je pensais que j'aimais le mieux. Étant d'origine Québécoise où les hivers sont assez rigoureux, je savais que je voulais de la chaleur tropicale, me faire dorer au soleil et marcher sur des plages de sable fin.
À l'époque, je savais que je ne voulais plus passer un autre hiver à jeter mon argent par les fenêtres pour le chauffage d'une maison, pelleter de la neige, glisser sur des trottoirs glacés, et m'habiller comme un explorateur de l'Arctique à chaque fois que je sortais de la maison. Aujourd'hui, je n'ai toujours pas changé d'opinion à ce sujet.
Mais j'ai fantasmé exclusivement sur les plages tropicales. J'ai toujours apprécié la plage ... pour quelques semaines par année au milieu de l'hiver Québécois.
J'ai fais la même erreur que la plus part des gens qui rêvent de prendre leur retraite à l'étranger font: Je ne m'étais jamais vraiment demandé si cet endroit idéal auquel je rêvais depuis si longtemps, était vraiment assez fantastique pour y passer toute la journée, tous les jours, toute l'année.
C'est vrai qu'il n'y a jamais de neiges sur les plages des tropiques, mais elles peuvent aussi ne jamais avoir des nuits fraîches et sèches. Elles sont chaudes et souvent très humides. Un peu comme les nuits de canicules au Québec, mais toute l'année.
Dans mon désir d'échapper à un extrême, je courais vers un autre.
J'ai finalement compris et j'ai commencé à élargir mes perspectives pour y inclure des endroits qui n'étaient pas l'opposé de l'hiver au Québec. Des endroits tempérés. Des endroits modérés. Un endroit où il n'est pas nécessaire d'avoir un système de chauffage ou de climatisation.
C'est pourquoi que je vis maintenant en permanence dans les Montagnes des Andes de l'Équateur. Je vis à une altitude de 2,500 mètres dans la Valle de Los Chillos au sud de Quito. Ici, c'est le printemps à l'année. La température est toujours la même, 25 C le jour et 10 C la nuit.
À mon avis, la première étape pour trouver le meilleur endroit pour votre retraite est d'être impitoyablement honnête avec vous-même.
D'autre part, je connais des expatriés qui vivent sur la cote et qui sont totalement heureux avec ce choix. Je dois dire que je connais aussi des retraités qui ont quittés la cote pour vivre dans les montagnes parce qu'ils ne pouvaient pas endurer les moustiques, les reptiles, les maladies tropicales et la chaleur intense.
Ceci étant dit, peu importe quelles sont vos préférences personnelles au niveau du climat et de la géographie, être réellement, vraiment, absolument honnête avec vous-même à ce sujet avant d'acheter une maison dans un autre pays, est un outil simple mais puissant pour vous aider à planifier votre retraite à l'étranger. Et c'est un processus qui va bien au-delà de la météo du jour. Considérez donc de louer avant d'acheter.
Voulez-vous vivre dans un endroit où il y a une petite ou une grande population ? Voulez-vous être près ou loin d'un centre commercial moderne ? Puisque le français et l'anglais ne sont pas les langues officielles de la plupart du reste du monde, êtes-vous à l'aise d'apprendre une nouvelle langue?
La prochaine question doit être très haut sur votre liste : QUE FEREZ-VOUS DE VOS JOURNÉES quand vous trouverez l'endroit où vous pensez que vous voulez passer le reste de votre vie. Aussi, que se passera- t'il si vous ne pouvez pas trouver votre petit déjeuner de céréales préférées, votre beurre d'arachide, votre solution de lentilles cornéennes ou de la crème à café? Si vous n'aimez pas le style de meubles offert dans les magasins ou si les produits auxquels vous êtes habitués coûtent deux à trois fois plus cher qu'au Québec ? Est-ce que c'est facteurs pourraient vous faire changer d'idée à propos de vivre à l'étranger ? Honnêtement?
C'est votre obligation d'être honnête à ce sujet. Il n'y a rien à gagner à prétendre que vous serez heureux même si vous ne pouvez pas vous procurer les produits dont vous ne pouvez honnêtement pas vous passer. Peu importe ce que vos deal breakers sont, si vous ne pouvez pas les obtenir ou trouver des substituts satisfaisants, vous ne serez pas heureux, peu importe où vous déménagerez.
Ce simple exercice - Être impitoyablement honnête avec vous-même à propos de ce que vous voulez vraiment ... et ce que vous ne voulez vraiment pas, est un outil dans une trousse de processus qui peuvent vous aider à définir, affiner, clarifier et simplifier votre déménagement longtemps avant que vous soyez prêt à le faire. Ceci peut faire toute la différence entre vous installer dans votre nouvelle vie à l'étranger comme un pro ... ou plier bagages après quelques mois lorsque vous réaliserez que vous avez fait une erreur et que vous vous êtes trompé sur ce que vous voulez vraiment et ce que vous ne voulez pas. Je le répète, louer avant d'acheter s'avère une option logique si vous n'êtes pas certain à propos de ce que vous voulez vraiment.
Dans mon expérience, la plupart de mes erreurs auraient pu être évités en appliquant quelques techniques simples comme celle-ci. Faites autant de recherches que vous pouvez (même si c'est à propos de vous-même) et préparez vous le mieux possible. C'est votre obligation morale de prendre votre temps avant d'acheter. C'est la meilleure formule pour vous permettre de simplifier votre déménagement et pour vous permettre de profiter au maximum de votre nouvelle vie à l'étranger.
Je ne le dirai jamais assez souvent. PRENEZ VOTRE TEMPS AVANT D'ACHETER !!!
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Au plaisir de vous aider à découvrir l'Équateur.