Déprime post-retour en France

Hello, je ne pas en mesure de répondre a ta question tout simplement car je suis sur le point de planifier mon départ pendant 1 an en Angleterre! Mais je voudrais juste savoir si avant de partir tu avais un bon niveau en anglais et si au bout d'une année passée a Londres tu as amélioré ton niveau. Également es tu partir pr tes études ou pour un travail et dernière question est il difficile de trouver un emploi la bas.

Merci par avance de tes réponses

Bonjour,
Eh oui c'est la vie, cela est arrivée à ma fille. Il lui a fallu 1 mois et demi pour se remettre de son voyage au Japon ou tout était MERVEILLEUX, elle s'est trouvé un petit job repris ses activités avant de partir (danse, échanges linguistiques), elle va de temps en temps à des réunions organisés par des Japonais (fête des fleurs, cérémonie du thé...) alors sur la côte d'Azur il doit bien avoir une association anglophone... et cela doit être ouvert à des "anglophiles" Courage, 6 mois dans un vie c'est vraiment rien.
Avec l'été qui arrive cela va surement vous aider à avancer. Courage !
Dominique

bonjour, aviez vous beaucoup d'amis à Londres, quels sont vos sujets d'interêt?
je m'appelle sdev et me faire une amie est toujours un plaisir...au plaisir de se connaitre.alors...a° sdev

J'ai connu ça... Syndrome classique du voyageur au long cours... encore plus présent quand les choses se sont bien passées à l'étranger ! Cela fait 3 ans que je suis expatriée, avec un essai de retour en France, beh je peux te dire qu'au bout d'une semaine en France, finalement, je voulais simplement repartir, et c'est d'ailleurs ce que j'ai fait (NB : je n'ai rien contre la France, c'est un beau pays, et je me trouve chanceuse d'y être née et d'y avoir grandi) ! Bon, ma situation me le permettait aussi... Dans ton cas, il semblerait que tu sois "bloquée" par tes études. Mon conseil serait d'essayer de te faire des petits week ends à l'étranger de temps en temps, de Nice tu as des vols pas chers. Certes, ce n'est pas pareil, et ce n'est pas comme ta vie à Londres, mais déjà, ça te rebaigne dans ce bain international si addictif. Puis jette un oeil à cette organisation : Inter nations . org ; ils organisent souvent des soirées ou autres rencontres de tous les expats présents dans une même ville, quelle que soit leur origine. Il y en a à Nice et à Cannes, peut-être même Toulon je crois. Tu y trouveras des gens qui sont dans le même état d'esprit que toi, et qui ont les mêmes envies, et qui viennent des 4 coins du globe. Bonne occaz de continuer à pratiquer ton anglais qui doit être excellent !
Tu sais, on n'est jamais 100% intégré au pays dans lequel on va (dans le sens où on ne sera jamais "anglais" ou "chinois" ou autre, on reste "français"), mais on n'est plus jamais 100% intégré à notre chère France non plus dès lors qu'on met le pied dehors pour y vivre. Tu retrouveras difficilement ta vie d'avant, dans le sens où TU as changé d'une certaine façon, et que ton petit monde qui est resté dans ta ville a changé aussi, mais d'une autre façon. Cette expérience a fait ressortir certains aspects de toi qui n'avaient pas été stimulés lorsque tu vivais avant cette année à Londres ; forcément, ceux qui n'ont pas vécu la même chose ne peuvent pas comprendre, ils ont l'impression qu'on fait semblant d'être mal juste pour avoir l'occasion de mettre en avant le fait qu'on a habité à tel ou tel endroit dans le monde, histoire de "se la péter". Alors que c'est faux, le mal-être est vraiment là ...
En tout cas, tu n'es pas seule. Quasiment tous ceux qui partent vivre à l'étranger un moment ressentent cette même chose au retour en France. On pense toujours à bien se préparer lorsqu'on part à l'étranger, mais on oublie souvent de bien se préparer au retour en France, qui va pourtant demander au moins autant d'effort d'adaptation qu'à l'aller, avec une barrière culturelle - pourtant NOTRE culture natale - qui se dresse devant nous.
Je te souhaite bon courage. Essaie de penser à tout le positif que t'a apportée cette expérience, et si ça t'a autant plu que ça, prépare d'ores et déjà ton retour là-bas (ou ailleurs!) avec plein d'entrain dont tu dois sûrement savoir faire preuve !

Moi ce qui a provoqué mon spleen, c'est une vague de décès dans mon entourage. Je me suis posé dans une région parce que, sans famille en France, j'y avais six amis, décédés successivement en trois ans et du coup, je ne connais plus personne.
J'aime toujours passionnément ce pays mais la solitude, où qu'on soit, est insupportable
Donc j'envisage de repartir mais les fonds sont en baisse...

Bonjour, je souhaitais te répondre également mais auparavant j'ai lu ce qu'on répondu d'autres personnes. Après avoir lu la réponse de Jenzinha je n'ai plus rien à rajouter. Je n'aurais pas dit mieux, je trouve même sa réponse excellente.
Accroches  toi et continues de rêver à d'autres projets.

En tout cas, tu n'es pas seule. Quasiment tous ceux qui partent vivre à l'étranger un moment ressentent cette même chose au retour en France. On pense toujours à bien se préparer lorsqu'on part à l'étranger, mais on oublie souvent de bien se préparer au retour en France, qui va pourtant demander au moins autant d'effort d'adaptation qu'à l'aller, avec une barrière culturelle - pourtant NOTRE culture natale - qui se dresse devant nous.

PLUS UN! Surtout quand comme moi, pendant trente ans passés en Guyane et au Brésil, on n'a dû rentrer que quatre ou cinq fois en France (je faisais plutôt venir mes amis restés en France)

Bonjour à Vous,

Malheureusement...normal.
Une seule solution, préparer un nouveau challenge et repartir, à Londres, Bangkok ou Buenos Aires mais repartir.
Nous avons cela dans le sang, et si l'expérience s'est avérée concluante alors il faut (re)partir.
5 ans, 10 ans ou comme moi plus de 25 ans.
Revenir bien plus tard, pour mieux comprendre que nous vivons dans un pays merveilleux, à nul autre pareil.
Alors CDLB, préparez vous, (re)fourbissez vos armes, et sautez...
Vous avez une belle vie devant Vous, alors prenez votre période londonienne comme un tremplin et vous verrez que les challenges que vous vous posez seront assez motivants et moteurs pour vous donner envie d'avancer...
Je reste à vous lire.