Vivre en carbet?

Bonjour Thyra.

Bienvenue sur Expat.com!

J'espère que vous aurez des informations des autres membres très bientôt.

Merci,
Aurélie

Les carbets sont adaptés à la vie en solitaire en pleine jungle, ou dans des villages amérindiens (quoique pas mal d'entre eux, rattrapés par le mode de vie occidental et ce qui va avec, la possession de biens relativement coûteux, se mettent à monter des murs)

Vous ne dites pas ce que vous ferez en Guyane. Si vous devez aller travailler au quotidien, vous ne pouvez pas vivre loin de tout et dans ce cas, ou vous êtes dans une zone urbanisée et comme en France on ne fait pas n'importe quoi, ou vous êtes en zone rurale tenue par l'ONF, avec une concession précaire (il suffit de payer une taxe modique chaque année) vous pouvez bâtir votre carbet)

Mais le hic, c'est la sécurité! Je ne sais pas où vous avez vécu en carbet, mais si c'est près d'un chemin ou d'un cours d'eau, vous vous ferez piller plusieurs fois par an si ce n'est par mois. Même les carbets de week-end sur les rivières (genre Comté ou Couy) doivent être débarrassés de tout entre chaque visite (même des casseroles bosselées) et parfois on pique même les poutres et les tôles...

Quant au mode "bon sauvage" dans la jungle, ça devient de plus en plus hasardeux vu le nombre de forbans qui gravitent autour de l'or, qui agressent, pillent et tuent sans vergogne.

Bonjour Thyra,

Je suis en train de construire un carbet sur mon terrain et je recherche des locataires, mais il faut réussir à réunir plusieurs personnes car seule, c'est tout à fait possible, mais pas à long terme, à moins que vous ayez un chien bien dressé pour votre sécurité la nuit, par exemple...Ca craint pas trop, mais bon on ne sait jamais, alors il vaut mieux être en groupe, 3 à 4 personnes...
J'espère que d'ici septembre mon projet sera finalisé.
Tout fonctionnera à l'énergie solaire, eau du puit et et de pluie.
Pas de téléphone et pas d'internet, quoique possible avec la 3G (mais ça rame)
A 15km du centre ville...
voila
Vous pourrez me communiquer vos coordonnées et je vous en dirai plus sur les conditions de location.
A bientôt

Bonsoir ,je voulais savoir ça en était ou votre projet de carbet sur votre terrain. je trouve ça une très bonne idée.

- ça permet de voir si on aime l'endroit

- "vivre quelque part" le temps de trouve du travail pour avoir des fiche de paye pour loue un appartement, maison ou pavillon.

- de rencontrer de gens

en gros c'est un peu du camping mais sans mobil-home.

Bonjour,

En effet, je suis me suis installé depuis début septembre en Guyane.... dans un carbet!
En ce moment,je suis locataire (pas chèr) et je cherche mon terrain pour construire mon propre carbet, ce n'est pas facile de trouver un terrain pour un prix raisonable, mais je continue à chercher.
En tout cas, ça me plait énormément de vivre en pleine nature.

Je vous tiens au courant!
Thyra

Tu es où précisément? Comment es-tu résolu les problèmes de branchement?

Possibilités .......
1 -tu recherche sur les  forums  de Guyane des particuliers qui vendent des terrains   souvent très cher
2 -tu fait une demande a ONF qui détient la totalité du Foncier ou si tu a 1 diplôme ,BTS Agronomique, ou en cheville avec un élu local les exemples ne manquent pas du Nord au Sud
3 - tu trouve un endroit et tu attend quelques temps ( c'est assez long ) je ne vais t'expliquer la façon de faire mais elle est connu depuis des lustres et utiliser par bien des gens Presser
Bon Courage et Bonne Chance dans ton Objectif

J'attire quand même votre attention sur la quasi impossibilité de vibre en carbet en protégeant ses affaires, sauf à y être en permanence.
Les gens qui vont passer le week-end sur la Comté ou la Couy (les plus nombreux) s'astreignent à des manipulations fastidieuses, amènent et rapportent tout, et malgré cela on va jusqu'à voler des tôles de la toiture.
Pour ma part j'ai vécu sept ans à Montsinéry, sur la rivière (deux km de bateau depuis le village pour y accéder) dans une maison isolée en bois, mais bien fermée(groupe, puits, éclairage au gaz et pétrole, frigo au pétrole) sans autre incident que deux "visites", mais j'avais passé auparavant trois ans à Montsinéry et les gens m'avaient "adopté" et de ce fait jetaient un œil.

Accessoirement, j'avais prévenu les copains de ne pas venir me faire des farces la nuit, car je tirerais à vue sur toute visite suspecte (le calibre 12 était au pied de mon lit, chargé en double zéro), le coup de semonce éventuellement après le coup au but, par sécurité (pour moi): en effet des rôdeurs auraient pu venir me "chauffer les pieds" jusqu'à ce que j'avoue où aurait été mon (supposé) trésor, puisque j'étais isolé.

Quand je partais pour un mois ou plus, je payais quelqu'un pour dormir chez moi.
J'ai revendu, mais pour mon successeur qui comme moi y vivait, ne faisait pas que passer pour des loisirs, ce fut l'enfer: un cambriolage par mois ou peu s'en faut.

Et la Guyane a changé depuis cette époque (pas en bien sur le plan de la sécurité)

Mon régime: concession précaire gérée par l'ONF (un hectare)

.

Des milliers de gens vivent en foret l'information est connu par le conseil générale,les communes, la gendarmerie, la PAF,ONF,ONCFS, BRGM et le nombre est colossale et tu auras bien du mal a trouver les sources
1 anglais + 1 américains +1brésiliens et +1 bien français qui fait autorité dont se servent les pouvoirs régaliens mis a jour constant
car sur le fleuve et  l'intérieur c'est la valse a l'information en tout genres via le fleuve ( kankan ) et la BLU ( décamétrique )pour ceux qui savent
PS je ne donne  pas les sources sur le blog

Je  connais aussi des tas de gens dont pas mal de marginaux fort sympas (ou très antipathiques) qui vivent en forêt dans des carbets, mais ou leurs biens matériels sont réduits à rien ou peu s'en faut (donc on ne leur volera rien... mon ami bb refusait qu'on lui offre des verres, il buvait et faisait boire ses invités dans de vieux pots de confiture et son "four à pain" était ma vieille cocotte minute recyclée, posée sur feu de braises),

ou ils sont à une distance telle qu'elle est peu compatible avec un travail de salarié où il faut pointer matin et soir.

Et encore. Même des placers gardés par des hommes armés jusqu'aux dents sont pillés.

Pour ma part et je ne le regrette pas (pour un salaire triplé, je n'aurais pas vécu à Kourou si j'y ai travaillé avec plaisir) la logistique que j'ai dû déployer pendant sept ans pour ce faire était colossale, cinq jours par semaine: démarrer le bateau chaque matin à 6h30 par tous les temps (donc les fringues "civiles" étaient dans un sac étanche).

Arriver à Montsinéry à n'importe quel moment de la marée (il n'y avait pas de ponton à l'époque) ce qui impliquait 2 jours sur 3 de patouiller dans la gadoue pour rejoindre la rive ou je me rinçais comme je pouvais au robinet extérieur d'une maison amie, avant de me changer sous abri (idem). Rouler jusqu'à Kourou.
Le soir très souvent, si j'étais arrivé la matin à marée relativement basse, devoir entrer dans le fleuve avec de l'eau jusqu'au ventre pour ramener le bateau ou, si j'étais arrivé le matin à marée haute et que la flotte était basse, devoir traîner (sur de la vase, ça fait les muscles) le bateau jusqu'à ce qu'il flotte.
S'il pleut 15mn dans la journée... soyez sûrs que ce sera quand vous serez sur votre canot.
Je passe sur le fait que passé deux années sympas, j'ai dû me résoudre à ne plus laisser le moteur sur le bateau (il s'en volait de deux à cinq par semaine dans le village) et ça faisait une forte manutention en plus (passage à un petit 6CV au lieu du 15 CV pour des questions de poids): pénible, mais surtout chronophage.

Comme je n'étais pas un homme des bois mais un salarié nuance "intello" qui devait se tenir au courant des choses, j'avais un poste de radio, des livres, un ordinateur indispensable pour son boulot (donc à l'époque, un groupe électrogène) et il fallait que je les sécurise: d'où un temps fou passé à fermer tout et à bien vérifier (en plus des "patrouilles" faites par les amis pêcheurs qui tendaient leur tramail dans mon coin)

Ajoutons à cela qu'une maison en bois dans la forêt, il y a toujours quelque chose à faire (puits à curer, une traverse qui fléchit, une paroi qu'on découvre bouffée par les termites, la forêt qui grignote sur les côtés, la pompe qui se désamorce... C'est jamais grand chose mais c'est chronophage), que la manutention de la bouffe, du gaz, du pétrole, c'est fatigant et tout aussi chronophage, et sans que je ne le regrette une seconde - ce furent les sept années sans doute les plus riches de ma vie, pendant lesquelles à la fois très loin et très près des gens j'ai vu des singes, des serpents, des perroquets par centaines des paresseux, un ocelot, etc., j'étais réveillé par les chiens crabiers, je mangeais le produit de ma pêche, de ma cueillette,

... eh bien on se rend compte à l'expérience que la concomitance entre ce mode de vie et le salariat est très compliquée.

Mille fois, je me suis demandé dans quelle galère je m'étais embarqué. Mille fois, un coucher de soleil fabuleux, un soir en rentrant, une volée de perroquets, le face à face avec une biche ou un ocelot ou tout simplement le silence, la beauté, me donnaient la réponse... après. Mais j'étais seul (pas sûr qu'une compagne aurait marché et je n'aurais pas imposé ça à des gosses.

Il n'empêche... Les gens qui venaient me voir "adoraient ça"... pour 48h. Personne n'est venu passer un mois sur place, même en mon absence (donc on ne peut pas incriminer ma supposée asociabilité) sauf les gens que je payais pour ça, par sécurité.

Finalement, je retrouverais un carbet situé "si près" de la civilisation avec les mêmes conditions de sécurité qu'à l'époque que, maintenant que je suis retraité avec juste de l'écriture pour une pige de temps à autre que je reviendrais de suite en Guyane.

Mais comme salarié et avec les contraintes que ça représente, vivre en carbet? Nunca mais! OK il y a aussi les aspirants à la vie en communauté mais c'est pas tout à fait mon truc d'une part, et j'ai pas mal d'exemples de communautés en Guyane où en principe tout le monde était égal, mais au bout du compte, au bout d'un certain temps, un ou deux étaient beaucoup plus égaux que les autres... Là aussi j'ai les noms, mais pas sur ce forum  

Alors le carbet pour la détente, oui.

Le carbet pour les marginaux, misanthropes, gens qui vivent de et dans la forêt, oui.

Le carbet compatible avec une activité salariée? N'acceptez que les opinions de gens qui vivent en carbet ET qui ont une activité salariée distincte du milieu.

Parce que le jour où votre bateau (ça arrive forcément une ou deux fois par an sauf s'il y a une vigie 24h/24) n'est pas monté avec la marée pour cause de bout qui a frotté, eh bien quand vous le voyez sous deux mètres d'eau, qu'il faut le remonter, remettre le moteur en route (nb: de mon temps, avec les deux temps c'était relativement plus facile) et arriver au boulot avec trois heures de retard, votre patron n'aime pas (moi j'étais fonctionnaire et connu pour faire mon boulot donc comme ça n'arrivait que très peu souvent et que je compensais, on ne me disait rien). Sans compter les pannes. Voire le vol du bateau, vous êtes coincé chez vous.

Les gosses? Ils adorent ça... un mois (ou chaque week-end si entre temps ils sont en ville) mais sinon, la privation de vie sociale, ils kiffent pas. 

Une réunion le soir, soit amicale soit professionnelle? Ca va vous amener à rentrer de nuit et soyez sûr que c'est cette nuit qu'on aura un record de pluviosité sur la Guyane (ça mouille et... on ne voit rien en avançant)

Bref, ce n'est pas une censure, je le répète j'ai vécu ainsi sept ans donc je serais taré de censurer.
Mais c'est tout, sauf facile. Ça demande d'énormes sacrifices.

la vie en carbet n'est pas un calvaire et tu n'a pas obligation de vivre a coté d'un fleuve
Bien des gens ont un carbet ( de luxe) pas le carbet ( Queue de hocco ) et vivent avec plaisir cette différence quotidienne
si tu souhaite voir par toi même et si tu est avec un véhicule va faire une promenade vers les débarcadères sur les fleuves et tu verras moult carbets et  sûrement des habitants avec lesquels tu pourras discuter et te faire une idée précise
Bonne pêche et Bonne journée

Le pb si on n'est pas sur un fleuve et si on est (forcément comme salarié) près d'une voie accessible toute l'année, c'est que ça induit du passage donc des visites et des vols.
Mon carbet (avec son éclairage, son eau courante grâce à un puits) était plus une maison qu'un carbet.

Enfin, j'ai donné une opinion, chacun se fera la sienne: pour moi ce qui était encore possible dans les années 90 ne l'est plus guère - sauf à une présence permanente

Bonjour,je suis pas sur d'avoir tout comprit mais en tout qu'a j'ai comprit pas mal de chose.

ceci dit vous pensez qu'il est possible de trouve un carbet avec douche proche de la route?

voila mon idée, dite moi si c'est jouable ou risquer ?

idée:
carbet avec douche et route pas loin
toute les affaires importantes dans la voiture et juste hamacs moustiquaire,boite de conserve,nécessaire de toilette (brosse a dent,savon,serviette,etc..)que l'on sort de la voiture pour la nuit et que l'on remet dans la voiture après la nuit on ne laisse rien derrière nous.

quant pensez vous ?


ps: j'ai lu ton récit benj77 c'est impressionnant mais intéressent
je vais dire un truc con mais tu as jamais pense a écrire un livre sur ça.
7 ans de vie en pleine jungle amazonienne,eau, électricité, bateau, double zéro sous le lit, la cueillette, les animaux,etc... je ne suis clairement pas un grand lecteur, en faite j'ai jamais lu un livre de ma vie (et je crois que ça se voit un peu (désolé pour les fautes d'orthographes = merci word correction))mais je pense que cela pourrait plaire a des gens féru d'aventure.

Il y a eu bien d'autres "aventuriers" en Guyane qui ont fait infiniment plus...

carbet avec douche et route pas loin
toute les affaires importantes dans la voiture et juste hamacs moustiquaire,boite de conserve,nécessaire de toilette (brosse a dent,savon,serviette,etc..)que l'on sort de la voiture pour la nuit et que l'on remet dans la voiture après la nuit on ne laisse rien derrière nous.

Dans ce cas tu te repères une petite crique (rivière) sympa dans la campagne, tu te fais construire un mini carbet à côté, tu dors en hamac et pour te laver, la rivière c'est aussi sympa que la douche.
Simplement il te faut une domiciliation de courrier sinon, pour un compte en banque, des papiers etc. ...

Et un budget "hôtel" pour les jours où tu rencontres une âme soeur

une multides de dossiers a monté pour avoir une parcelle via onf tu as des temps libre a perdre pour faire vite et c'est pas gagné

ok ,merci.

Le carbet est vraiment une tres belle façon de vivre avec la nature.
Il n'est pas impossible de vivre en toute sécurité en Guyane.
A st Laurent du Maroni , nous avons beaucoup d'amis qui vivent en carbet
depuis des années , sans rien enfermer et jamais aucun vol.
La peur vient de tous ceux qui ne voit en guyane que Or , Violence et Prostitution.
Qui ne s'intéressent à rien d'autre que leur petit confort.

Il y a encore beaucoup de monde à vivre en carbet aujourd'hui du coté de st laurent .
Arrêté de raconter n'importe quoi sur ce blog.

... et bien mes amis.... après cette lecture très intéressante.... je me demande bien dans quel monde je vais débarquer en septembre... wouhaou...

Bonjour

Je reviens sur cette discussion, car depuis un moment j'ai en projet de venir en Guyane et plus particulièrement a St Laurent du maroni. Au vu de ses dictions je me pose bien des questions, je viendrai passer quelques jours  pour avoir une première impression, dans lidée après avoir trouvé un logement et travaille, je pensais trouver un terrain ou construire un petit carbet au alentour de St Laurent ( en toute simplicité) pour y vivre paisiblement et simplement, et je me demande si effectivement ce projet est réalisable ? Votre avis averti serait  bien venu et très utile pour moi.

Le probléme de l'insecurité est vraiment insuportable comme  habiter dans une zone
Plein de serpent et de scorpion..
Y'a pas une possibilite en guyane d'acheter un mobil homme et l'installer dans un village?
C'est une bonne oportinute pour les  gens qui ne veulent pas vivre dans le dure?
Moi je suis clostrophobe le dure me suffoque..dans les chalet je respire..
Les mairies en guyane offre cette éventualité de louer des terrains a l'année ?

Personnellement j'ai vécu six ans dans un "carbet maison" (il avait des murs et des fenêtres, mon eau venait d'un puits avec citerne surélevée, j'avais un petit groupe plus un éclairage au gaz) uniquement accessible en bateau depuis Montsinéry (3km de trajet) et ce furent les plus belles années de ma vie, au contact de la faune (très peu de serpents et de scorpions, énormément de singes et d'oiseaux, une fois un ocelot) et de la flore. Notez que malgré la contrainte "bateau" j'allais bosser tous les jours.
Mais je persiste: Depuis 2005 environ (au doigt mouillé) ça ne me semble plus possible: trop de passage donc trop de chapardages, voire de pillage total - sauf pour les inactifs qui bougent très peu de leur carbet (il y a de plus en plus de babas cools en Guyane, venus d'Europe, qui vivent ma foi assez bien du RSA, sur certaines zones, en carbet plus ou moins regroupés. Encore que l'ONF aussi resserre les contrôles (mais une fois l'autorisation donnée, la taxe annuelle est modique)

Pour le mobil home en village? Il faut comme toute construction respecter les normes: de plus en plus de destructions suite à absence de permis de construire: donc, contacter mairie et DDE et prévoir les branchements (puits, électricité, etc.)
Attention! en général il fait très chaud dans un mobil home, c'est un vrai four si pas de forte climatisation. Mais cette idée n'est pas à rejeter a priori

.

Al68 a écrit:

Bonjour

Je reviens sur cette discussion, car depuis un moment j'ai en projet de venir en Guyane et plus particulièrement a St Laurent du maroni. Au vu de ses dictions je me pose bien des questions, je viendrai passer quelques jours  pour avoir une première impression, dans lidée après avoir trouvé un logement et travaille, je pensais trouver un terrain ou construire un petit carbet au alentour de St Laurent ( en toute simplicité) pour y vivre paisiblement et simplement, et je me demande si effectivement ce projet est réalisable ? Votre avis averti serait  bien venu et très utile pour moi.

Déjà dit, le problème du carbet c'est la difficulté de protéger ses affaires des voleurs... Il y a trente ans, personne ne fermait sa maison en Guyane, de nos jours on les transforme en forteresses.
Ca m'a contraint de finir mon séjour dans un appartement "blindé", n'allant carbeter que pendant mes loisirs (et encore! je ne laissais pas en permanence la bâche qui recouvrait la structure

Bonjour,

Arrivée avec mes 2 enfants il y a 2 mois, nous nous sommes posés dans un premier temps à Cayenne mais la ville nous étouffe, nous cherchons une vie plus au vert mais pas isolée socialement.
La vie en Carbet serait le bonheur pour nous, avec quelques habitants pas trop éloignés avec des enfants si possible !!
Quelqu'un aurait il une idée ou solution à nous proposer?
Merci d'avance
Adeline, sa fée et son lutin (9ans et 13ans)