Sexualité malgache

Alors que les fils sur les comportements sexuels des vazahas, touristes ou expatriés, se multiplient, et où ceux-ci sont souvent dépeints comme de Vieux Cochons Lubriques, adeptes du viagra ( voir les commentaire récents de certain-es sur le sujet ) peu s'intéressent aux comportements des autochtones. Cet article de Médiapart visiblement de la plume d'un connaisseur a le mérite de faire le point.
Je partage en grande partie son analyse, notamment quand aux violences conjugales  ( j'ai connu de nombreux cas concrets : amies, domestiques, etc... )


"La liste de ce qui ne va pas dans les relations femmes-hommes à Madagascar est sans fin. Vivre en patriarcat est de façon générale d'une grande pénibilité, mais vivre en patriarcat sauce évangélico-malgache demande un tout autre niveau de force et de résistance.

Pour commencer, savez-vous que chez nous, quand un homme parle de sa partenaire, il l'appelle ankiziko, « mon enfant » ? La réciproque n'existant pas - une femme n'appelle jamais son amoureux ainsi : qu'est-ce-que cette expression dit sur le niveau de patriarcat ambiant ?

[ Le fait que les seules autres personnes désignées par ce terme, "ankizy", sont les personnes employées de maison, hommes à tout faire et individus ayant un job non-qualifié mériterait un article sur le classisme et la persistance du mépris de classe à Madagascar, mais passons pour l'instant sur cette infantilisation généralisée des femmes et des plus précaires.]

Médiatisation des violences sexistes et sexuelles

La vague de médiatisation des violences sexistes et sexuelles à la fin de l'année 2020 à Madagascar a été accompagnée par une vague d'indignation des associations dites féministes qui ont été jusqu'à interpeller Mialy Rajoelina, épouse du président malgache, l'exhortant à prendre position et à agir pour toutes ces victimes. Début novembre 2020, elle a répondu à ces appels via une déclaration rappelant l'existence depuis un an du centre d'accueil de son association Fitia. Dans cette déclaration, elle insiste sur son inquiétude concernant le sort de ces « enfants mineurs, inconscients, innocents, handicapés » (« ankizy tsy ampy taona, ankizy tsy mahatsiaro-tena, tsy manan-tsiny, ary manana fasaimbanana »).

Cette précision sur les enfants « innocents » mérite qu'on s'y attarde : doit-on comprendre que s'agissant de femmes adultes victimes de violence, elles l'auraient quant à elle cherché ? Dans un pays où les mariages précoces et les grossesses de jeunes filles de moins de quinze ans sont légion, ce n'est pas un thème anodin. Dans le cas des grossesses précoces, ces mères-enfants vont souvent être accusées d'être maditra : vu leur comportement, leurs moeurs, rien d'étonnant finalement à ce qu'elles soient enceintes si jeunes.

Par ailleurs, pourquoi faire appel à la première dame, et non pas à son président de mari ? Le fait de cantonner cette cause aux oeuvres caritatives de la première dame pose question. Pourquoi elle ? Parce qu'étant une personne de sexe féminin, une mère, elle est la mieux placée pour représenter ce combat ? Si on considère qu'il s'agit d'une cause qui mérite bien plus d'attention, ne devrait-elle pas relever directement du président, ou a minima du gouvernement ? D'autant plus dans un pays où, il y a bientôt deux ans, le ministère de l'éducation nationale participait sans aucune gêne à la culture du viol en demandant aux jeunes filles à ne pas porter de jupes pour éviter de se faire violer…

Un réveil des consciences ?

Cette avalanche de faits divers pendant le dernier trimestre 2020 et les indignations horrifiées que cela a provoqué a pu interroger : Madagascar va-t-elle enfin vivre un réveil des consciences ? Ou est-ce que, comme en 2017, dans le sillage de Me Too, après quelques posts énérvés sur le harcèlement de rue ici ou là, et des débats enflammés  en commentaires, le soufflet féministe malgache va retomber à nouveau ?

L'accompagnement et la prise en charge des victimes au niveau institutionnel est inexistant. Aujourd'hui, de plus en plus d'associations oeuvrent dans l'appui aux victimes des violences sexistes et sexuelles, des groupes de soutien se créent, à l'instar de Suvivantes, groupe de parole et de soutien aux victimes de viol et d'agressions sexuelles qui réunit des écoutant.e.s, encourage la libération de la parole et permet à des dizaines d'anonymes de témoigner.

A Madagascar, comme ailleurs, dénoncer un viol reste tabou. Quand le violeur est un membre de la famille, un ami, ou une personnalité publique respectée, en parler relève de la pure science-fiction. A Madagascar, ce sont encore et toujours les victimes qui sont stigmatisées. Dans l'imaginaire collectif, les victimes sont responsables de ce qui leur arrive, elles le méritent, les personnes « bien » ne se retrouvent pas dans ce type de situation ; les violeurs ne font même partie de l'équation.

Le 4 novembre 2020, le ministère de la Justice a mis en place une « chaîne pénale anti-violences basées sur le genre » et dit avoir « adopté une politique pénale ferme afin de changer la perception de l'opinion publique quant à l'impunité des auteurs, coauteurs et complices de ces actes odieux ». Entre autres mesures adoptées, le placement en détention préventive systématique de l'accusé et le refus de toute demande de liberté provisoire, la volonté de mettre fin aux arrangements à l'amiable en recommandant aux magistrats de « donner suite aux plaintes et dénonciations dès lors qu'il existe des motifs raisonnables laissant croire que l'acte a été commis et ce, même si la victime a retiré sa plainte ».

La culture du viol est enracinée dans la société malgache moderne

Tant que l'on fait mine de s'attaquer au problème avec une approche superficielle, nous n'irons nulle part. Des indignations sur Facebook et de nouvelles lois ne suffiront malheureusement pas à lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants.

Malgré l'impression que les violences sexuelles ont été dernièrement mises sur le devant de la scène, en réalité il s'agit essentiellement de pédocriminalité et de faits de violences physiques. Mais, le silence est toujours de mise sur de nombreux sujets. Par exemple, quid du viol conjugal ? Le mutisme autour de cette notion est assourdissant, et inversement proportionnel à son existence probable dans la grande majorité des foyers malgaches.

La société malgache moderne a clairement un problème dans son rapport au sexe et fait face à un cocktail donnant une culture du viol locale fortement dosée : c'est un société qui se croit tellement puritaine que le sexe est principalement vu comme un acte de procréation ; la consommation de pornographie atteint des sommets vertigineux, alors que l'éducation sexuelle est complètement inexistante ; et si on prend le seul cas d'Antananarivo et de sa banlieue, les chambres dans les hôtels de passe sont quotidiennement occupées en continu  - avec un jour de répit, le dimanche.

Mis à part le rapport problématique au sexe, l'importance donnée au respect des traditions ne joue pas en faveur des victimes. Si c'est le patriarcat que l'on identifie comme coupable, alors il faut le déraciner. Arrêtons de nous cacher derrière des traditions pseudo-ancestrales. Arrêtons de protéger les ray aman-dreny. Arrêtons avec ce droit d'aînesse qui autorise le patriarche, ou n'importe quelle figure paternelle, à se comporter sauvagement et sans avoir à se soucier d'un semblant de conséquences.

Pour quelles raisons continue-t-on de respecter un homme, qui s'est manifestement mal comporté, qui a commis un crime ? Notre notion de respect est à revoir : a priori, tout être vivant est digne de respect, par essence, quelque soit son espèce, son sexe, son âge, son emploi ou son niveau de richesse. Par contre, une personne ne devrait pas être considérée respectable simplement en raison de son âge ou de ce qu'il a entre les jambes, au détriment des actes incestueux ou abusifs qu'il a pu notoirement commettre.

Sous couvert du respect des coutumes, du sacrosaint fihavanana, les familles et la société en général, préfèrent fermer les yeux sur ces violences, ces injustices et ces souffrances. Non seulement la valeur famille passe avant celles de justice, d'équité, d'honnêteté ou de respect, mais cette valeur famille est un véritable passe-droit pour tout accepter et tout taire. Au mieux, les parents complices s'arrangent « à l'amiable », afin de ne déshonorer aucune famille, car le voninahitra est bien plus important que les traumatismes que ce mutisme cause.

Quand aurons-nous le courage de réaliser que sans une véritable introspection, sans identifier ce qui ne va pas dans nos couples, dans nos familles et dans nos communautés, ces épisodes malheureux persisteront ? Les victimes continueront à être stigmatisées, la honte du qu'en-dira-t-on perdurera, et les violeurs perpétueront leurs méfaits sans être aucunement inquiétés"

Bonjour,

Ce que j'ai à dire sur cette problématique ne contient que dans un seul mot si on va droit à la solution : "Tout est question d'éducation".

Pour que cette solution soit efficace et pérenne il faudrait éduquer les enfants et les jeunes. Public encore malléable et réceptif et qui sera porteur des valeurs qu'on leur inculque dès leur plus jeune âge.

Nous savons très bien que la transformation de la société par ce biais prendra du temps. Mais du temps il faudra pour chambouler toutes ces pratiques qui malheureusement sont ancrées et font plus de mal que du bien.

Quoi qu'il se passe dans ce bas monde, le seul espoir sont les enfants et les jeunes. Ils sont l'avenir de cette planète. Les conscientiser et leur apprendre à identifier les différentes problématiques qui se posent dans la société, les rendre responsables et acteurs dans le changement.

C'est le seul moyen de prétendre à une société qui correspond à nos aspirations.

Annie

C'est une idée géniale

Assurancetourix...
Rien que le titre de votre post "sexualité malgache" et le développement que vous en avez fait ensuite, très centré sur le viol et les violences sexuelles, démontrent l'ampleur de la gravité du sujet...
Le viol, l'inceste... font il partie de la sexualité ? En sont ils une déviance ?

Posons ma réflexion autrement... prenons par exemple une personne qui roue à mort une autre personne avec une batte de baseball...
Dirons nous que cela fait partie du sport ? Que c'est une déviance sportive ?
Non, nous dirions que c'est un crime d'une rare violence qui n'a rien à voir avec le sport !

Violer est un crime... violer un enfant est un crime...  violer une membre de sa famille est un crime... violer son conjoint est un crime... ce n'est pas une partie de la sexualité, ni une ses déviances !
Tant que dans les mots, donc dans la tête des gens sexualité et crime sexuel iront de paire, il ne peut y avoir conscientisation !

Il y a tant à dire sur le sujet !!!

1 ) je trouve cet article bien rédigé et correspondant à une réalité que j'ai déjà constaté à titre personnel. Alors que beaucoup ( dont vous ) s'appesantissent sur les déviances des expatriés, très peu s'intéressent aux pratiques locales... Je  peux vous confirmer 2 réalités par recoupements, expériences personnelles et faits divers lus dans la presse : l'adultère est un sport national ( même dans les milieux populaires, même chez les pousses-pousse ! ); les violences conjugales sont extrêmement fréquentes ( notre lingère vient de temps à autre avec des marques ou des cicatrices )

2 ) le fait que beaucoup de jeunes femmes malgaches recherchent un mari ou compagnon étranger ne s'explique pas uniquement par des questions d'argent ( les Malgaches même riches sont moins recherchés ). On veut échapper à un certain "statut" qui n'est guère plus enviable qu'en Inde ou dans certains pays musulmans. Les "sweet daddies" que vous fustigez à longueur de posts ne tabassent pas leurs compagnes...

Il y a du vrai aussi, les jeunes femmes disent toutes qu'elles cherchent un homme gentil. Bien sûr on peut l'interpréter comme généreux, le porte feuille bien rempli, mais je pense vraiment que la plupart recherche effectivement de l'affection .

Je pense que vous n'avez pas lu ce que j'ai écrit...  dans l'empressement à me répondre, croyant que je vous tombais dessus à Braracourcix...
J'ai dit que le viol et l'inceste ne relevaient pas de la sexualité, ni de déviances sexuelles, mais sont des crimes qu'il faut traiter comme les autres crimes... un point c'est tout !
Le jour où l'on arrêtera de mettre en doute la parole d'une femme violée, de la soupçonner d'avoir consenti, de prétendre que le "Non" d'une femme veut en fait dire "Oui"... !!!

Concernant les 2 vérités que vous avez à dire sur Madagascar je pense que le viol, l'inceste sont ce que les hommes partagent le plus, quelques soient leur origine, leur classe sociale, leur niveau d'instruction... et qu'en France nous ne sommes pas en reste !! Il n'y a qu'à voir l'actualité de ces dernières semaines...

Concernant les violences conjugales, je pense que nous n'avons pas grand chose à dire aux malgaches non plus...
Extrait d'un article du Figaro : "En 2019, 173 personnes ont été tuées par leur partenaire ou leur ancien partenaire de vie (conjoint, concubin…). Dont une écrasante majorité de femmes (146, soit 84 %, pour 27 hommes). Et une écrasante majorité d'hommes (88 %) parmi les auteurs. Statistiquement, en France en 2019, une femme est donc morte sous les coups de son partenaire ou ex-partenaire tous les deux jours et demi."... Légère baisse en 2020...

Il y a quelques jours sur Facebook, un homme disait "Une femme est un cadeau pour l'homme" !! Et tout le monde de liker ! C'est tellement romantiqueeeeeeee !!!
Rien que ce terme "cadeau" en dit long sur le statut de la Femme !
Un cadeau, je n'en sais pas le prix à priori... j'en fait ce que j'en veux... Je peux l'apprécier, je peux le casser, je peux même le revendre sur E Bay s'il ne me plaît pas !!
Un femme n'est pas un "cadeau"... et l'inverse est vrai aussi !
C'est un être humain à part entière qui choisit de partager sa vie avec un autre être humain ! Personne n'est le cadeau de l'autre ! Et si les hommes arrêtaient de considérer la femme comme un "cadeau"...  le Monde marcherait mieux !!!

Les "sweet daddies" ne tabassent pas leurs compagnes ?
Cela reste encore à prouver !!!
Ceci dit il n'y a pas que les coups dans la maltraitance à l'autre... il y a la jalousie exacerbée du fait effectivement de l'âge, l'interdiction de recevoir ou même d'avoir des contacts avec la famille malgache, le parcours au bazar minuté, les sous des courses comptés à l'ariary près... les soirées passées à se faire garder devant la télé par sa jeunette... parce que les soirées "mousse", çà va un temps !!!

Je racontais ici il y a bien longtemps une scène vécue au restaurant avec un couple belgo-malgache... pas tant de différence d'âge... juste 20 ans... lui dans les 70 ans, elle 50 !
Quand elle a pris sa cuillère à soupe pour manger son riz il lui a carrément arraché des mains en lui disant qu'en sa présence elle savait qu'il fallait se servir de la fourchette... en la traitant quasi de chimpanzé. Mon mari et moi avions quitté la table illico... en lui disant notre façon de penser !

La maltraitance non, ce n'est pas seulement les coups... C'est aussi condamner une jeune femme à une vie de vieux juste pour sortir de la misère !!!
Et je en parle même pas de certaines qui vivent en France ou dans un autre pays européen !

Salut .

C chaud en ce moment, en France avec Richard Berry et PPDA...

Moi perso j'aimerais bien de me faire violer par une femmes,  :D

Mais par un homme , Heu non merci. :huh:

Faudrais trouver un vaccin qui empéche d'avoir une érection lorsque la femme n'est pas consentante.  :dumbom:

Arnomada a écrit:

Salut .

C chaud en ce moment, en France avec Richard Berry et PPDA...

Moi perso j'aimerais bien de me faire violer par une femmes,  :D

Mais par un homme , Heu non merci. :huh:

Faudrais trouver un vaccin qui empéche d'avoir une érection lorsque la femme n'est pas consentante.  :dumbom:


Je comprends que que tu désires amener de la légèreté dans ce sujet... histoire de détendre l'ambiance qui se pointe...mais tout ce que tu dis là Arnomada... sous couvert d'humour... montre bien le fond du problème !!!

Tu aimerais être violé par une femme... ce qui, à priori rééquerrerait un consentement minimum de ta part... mais pas par un homme... et j'imagine pas par une dizaine de vieilles femmes édentées... Cela sous entend qu'en terme de viol, déjà une femme ou une jeune fille aurait le choix de son violeur... et qu'en disant, juste "euhh non merci"... celui ci renoncerait... !
Le viol n'est toujours pas considéré, dans la tête des hommes en premier, comme un crime... c'est pour la plupart juste "une forme de dépassement des conventions en terme de sexualité", un accro dans le contrat du "vivre ensemble"... et certains vont même jusqu'à penser que finalement certaines de leurs victimes vont y trouver du plaisir !!!
Parce que finalement, ce n'est pas si grave un viol... "après on a juste besoin d'un baquet d'eau chaude... et çà ne fait qu'un mauvais souvenir de plus... comme la célèbre réplique de "Il était une fois dans l'Ouest" !

Ensuite... il faudrait trouver un vaccin pour empêcher l'homme d'avoir une érection lorsque la femme n'est pas consentante... !"
Alors là on touche le fond Arno !
Un homme est incapable de gérer ses érections ? Il lui faut un vaccin ? Ou qu'il n'aie plus l'objet de ses pulsions sous les yeux par exemple ?
C'est avec ces arguments que  l'on fait disparaître des peuples entiers de femmes sous des burka... qu'on les retient prisonnières à la maison, qu'on les empêche d'avoir des soins, de l'éducation, et parfois juste de vivre... et qu'on les lapide en public...
Si tu n'es pas capable de gérer ta bite, fais toi émasculer mon ami... !
Je le dis un peu crument... mais c'est exactement çà !

Hummm...Tu dois être journaliste ou écrivain Lys. Mdr

Et tu dois sérieusement t'emmerder dans ta vie...

Salut ,

Oui je te conséde qui si j'aime me faire violer par une femme c'est que je suis plutôt consentant et surtout avec un bandeau sur les yeux et accroché au 4 membres par des lianes.
Mais là c plus un viol mais un jeu sexuel.
;)
Quand au vaccin c'était plutôt un clin d'oeil à l'actualité avec le covid, et cette tendance à vouloir résoudre les problème à coup de vaccin. ;)

Pour moi t'inquiète pas je n'est pas besoin d'aller me faire émasculer, si il n'ya pas consentement et une certaine alchimie , je perd tout mes moyens. :sleep

Aprés bien entendu,  je dénonce et condanme les viols, les agressions sexuel, les agressions physiques, les agressions moral, les emprises perverse que certaine personne on sur d'autres.

Ceci dit les actes sexuelles CONSENTIS sont quand même pour moi, une des activité les plus agréable que dame nature nous à offert et ça serais dommage de s'en privé.
:cheers:

Je respecte, et encourage toute les personnes qui ce battent contre toute sorte de violence et j'ai bien conscience que le viole, l'inseste fait partit des violences qui créé des traumatismes et brise des vies.
Je ne comprend pas que des humains puissent commettre de tel actes.

Aprés je ressent une certaine  agressivité, d'une minorité de militants  qui défendent ces causes, et qui on tendance à généraliser.

J'ai l'impression d'entendre que tous les hommes sont des violeurs, des salauds, des profiteurs et que l'acte sexuel est un péché, un acte malsain.

Je suis persuadé que malgrés la détermination, l'envie de bien faire de tout ces acteurs qui défendent corps et âme le combat contre les violences;

Les joutes verbal, l'agressivité n'est pas la meilleur solution pour persuader, faire prendre conscience et ouvrir les esprits.

Bravo pour les écrits de "  Lys de Nosy bé "... tout est dit , bien dit et bien écrit 👍👍.
Le mec qui manque de respect aux femmes n'a visiblement pas été éduqué ... qu'on lui coupe les c......s , que l'on fasse un procès à ses parents pour ce manque cruel d'éducation.

Yannis1980 a écrit:

Et tu dois sérieusement t'emmerder dans ta vie...


Pour tout vous dire... mon fil conducteur a toujours été d'emmerder les autres pour évier de m'emmerder moi ou que les autres m'emmerdent... un tit côté préventif donc qui me réussit assez bien !

Arnomada a écrit:

Aprés je ressent une certaine  agressivité, d'une minorité de militants  qui défendent ces causes, et qui on tendance à généraliser.


Bonsoir Arno... 1 enfant sur dix est victime d'inceste... ça fait peur quand même. 1 femme meurt tous les 2 jours sous les coups de leur conjoint, vous imaginez le nombres de femmes battues... ça fait peur aussi et sans compter toutes les formes de violences physiques ou morales.
Alors sans généraliser, je peux comprendre l'agressivité d'une "minorité" qui a vécu ça et cette minorités a raison de généraliser pour la prise de conscience et pour tous les petits mots ou actes qui amènent comme vous dites à ce n'est pas grave... ça ne concerne finalement pas grand monde.
Si c'est grave...
Laurence ;)

Arnomada a écrit:

Salut ,

Oui je te conséde qui si j'aime me faire violer par une femme c'est que je suis plutôt consentant et surtout avec un bandeau sur les yeux et accroché au 4 membres par des lianes.
Mais là c plus un viol mais un jeu sexuel.


Et une fois encore Arno... tu démontres que dans beaucoup d'esprits masculins la barrière est très mince entre le jeu sexuel et le viol... que le viol ne serait finalement qu'un jeu sexuel qui aurait juste un peu dérapé !!!
Le soucis du viol c'est que déjà très souvent c'est un crime "qui ne se voit pas"... !
A moins que la femme se soit en plus pris la pâtée en tentant de résister, les blessures physiques sont internes... et pour les prouver... il faut subir bien d'autres violences physiques médicales.... avant d'affronter la violence du cortège du récit, cent fois répété dans les moindres détails  face souvent à des forces de l'ordre peu formées en la matière, puis face à une justice pour qui le viol est un crime "mineur"... !

Il n'y a pas qu'une sorte de victime qui plus est... certaines femmes résistent, se battent ou se débattent.... d'autres sont en état de "sidération"... c'est à dire incapables de faire le moindre geste, de crier... et là il faut prouver que la "sidération" n'est pas un consentement !!!
"Qui ne dit mot consent..." !!! L'adage dessert la victime à souhait !!!
Alors, si en plus le viol a été commis à la suite d'une soirée un peu arrosée... !!!

Moi qui ai évoluée très jeune dans un Monde professionnel exclusivement masculin à l'époque, et bien plus âgé que moi, je peux vous dire combien il est difficile de faire en permanence l'équilibriste, en revendiquant à la fois son statut de femme et son statut professionnel, sachant qu'en plus j'étais souvent  statutairement supérieure à mes collègues masculins !!!
"On ne mélange jamais le cul et la gamelle" me disait une de mes grand-mères... et de fait... c'est en suivant ce précieux conseil... c'est à dire en ne baissant jamais la garde sentimentale ou sexuelle à l'intérieur du cercle de ma profession, en ne me permettant aucune faiblesse à l'égard de mes collègues masculins que j'ai pu, à la fois les tenir en respect et être respectée d'eux !!! Ce qui n'empêchait pas parfois quelques fois des dérapages verbaux que je n'ai jamais laissé passer, surtout en public !!!

C'est en devenant inaccessible que j'ai pu vivre sereinement mon métier... une walkyrie ou un ange asexué... c'est selon !!!

LaurenceL a écrit:

1 enfant sur dix est victime d'inceste... ça fait peur quand même.
Laurence ;)


En ces temps où la parole se libère un tant soit peu, je suis sidérée par le nombre de témoignages dans mon entourage proche de femmes ayant eu à subir viols ou attouchements dans son cercle familial !!! Et c'est loin d'être 1 sur 10 !

"Le viol n'est toujours pas considéré, dans la tête des hommes en premier, comme un crime"

Vous avez le don des généralités : je suis bac + 5 en droit, et ai parfaitement conscience que c'est un crime. La difficulté réside dans la preuve : s'il elle est établie, ce sont les assises. Le "violeur des balcons" qui sévissait dans les sud-ouest de la France a pris 10 ans de réclusion criminelle.

Pour en revenir à l'article publié, de très bonne facture, ce qui nous change des posts de ce forum, celui-ci parle bien de "culture du viol" : j'ai publié cet article pour remettre le sujet sur les rails. Je n'ai jamais cru à simplification "Blancs-Prédateurs-Pédophiles vs Malgaches innocentes victimes". Le viol, les violences conjugales ( j'insiste sur ce point ), la pédophilie, l'inceste sont monnaie courante chez les locaux, mis sous le boisseau familial ( pas de "me too", "balance ton porc"... etc... ). Le monde associatif et la société civile qui caractérisent les pays occidentaux ( surtout les Etats-Unis ) sont le grand absent...comme en politique ( cf les 73 kilos d'or sortis du pays qui auraient fait chuté le régime en Europe ).

assurancetourix a écrit:

"Le viol n'est toujours pas considéré, dans la tête des hommes en premier, comme un crime"

Vous avez le don des généralités : je suis bac + 5 en droit, et ai parfaitement conscience que c'est un crime. La difficulté réside dans la preuve : s'il elle est établie, ce sont les assises. Le "violeur des balcons" qui sévissait dans les sud-ouest de la France a pris 10 ans de réclusion criminelle.

Pour en revenir à l'article publié, de très bonne facture, ce qui nous change des posts de ce forum, celui-ci parle bien de "culture du viol" : j'ai publié cet article pour remettre le sujet sur les rails. Je n'ai jamais cru à simplification "Blancs-Prédateurs-Pédophiles vs Malgaches innocentes victimes". Le viol, les violences conjugales ( j'insiste sur ce point ), la pédophilie, l'inceste sont monnaie courante chez les locaux, mis sous le boisseau familial ( pas de "me too", "balance ton porc"... etc... ). Le monde associatif et la société civile qui caractérisent les pays occidentaux ( surtout les Etats-Unis ) sont le grand absent...comme en politique ( cf les 73 kilos d'or sortis du pays qui auraient fait chuté le régime en Europe ).


C'est pas mal de dénigrer les posts de ce forum et de dire que votre propre article est très bien.

Ça me fait un peu rire même si je dois l'avouer je trouve aussi que votre article est très bien 😉

Assurancetourix, je n'ai pas remis en cause votre article, mais la différence entre le titre "sexualité malgache" et le corps du texte qui parle de viol, d'inceste et de violences à Madagascar !

Le viol est un crime... et il dépend des Assises... mais dans les faits les peines sont souvent légères si le dit viol n'est pas accompagné de tortures ou commis contre une mineure... et encore !
Les braqueurs  ont rarement autre chose que des peines maximales... il est extrêmement rare que des violeurs les atteignent !
En parlant du violeur des balcons que vous évoquez, on le qualifiait de "violeur gentleman" !!! Ok, c'est un viol... mais de la part d'un homme qui a de la classe, est plutôt gentil... et qui peut se montrer fair play !!! Tout démontre dans ce sobriquet combien le viol est minimisé dans la tête des gens !!!

J'ai assisté à bien des procès d'Assises dans mon métier... et les pires concernaient des viols... même si l'auteur est condamné, sa victime elle a subit une double voire une triple peine pour avoir voulu obtenir justice... et les dégâts dureront bien après que le violeur soit sorti de taule... en général bien avant la date prévue car ce sont des prisonniers assez exemplaires... surtout les pédophiles !!!

Salut,

Laurence tu extrapole là:

"Ce n'est pas grave, "
"Ça ne concerne pas grand monde."

Jamais je n'ai dit ou même penssé de tel conneries.

Salut,

Peut 'on rire de tout ???
Les blagues sexistes,
L'humour dans les religions, les violences, les crimes, le racisme etc...

Un petit appercut dans la réalité.
Je remarque dans les médias,  la présemption d'innocence et la préscription arrange et protége beaucoup de prédateur et de criminels sexuel.

Dans les personne connues, c'est quand même souvent paradoxalement des politiques donnant la bonne parole, des séducteurs, journalistes célèbres, chanteurs, acteurs, réalisateurs romantiques, spotifs idolâtrés, grands chef d'entreprises donnant les bonnes leçons sur la vie et le gendres parfait qui ce font épingler.
Malheureusement pas souvent juger ni punis à la juste valeure de leurs méfaits et de leurs crimes.

Alors que notre amis humoriste jm Bigard que j'adore, ce fait souvent démonté par les mouvements fémistes avec c blagues sexistes que beaucoup trouvent lourding, mais qui font rire beaucoup d'autre.
Un gars pour moi,  trés sensible, et incapable de comaitre le moindre crimes et violence sexuel.

D'où mon questionnement peut t'on parler  de tout avec humour et plus particulièrement pour rester dans le sujet de ce post, : c.a.d la sexualité et des crimes sexuels.

Merci pour vos réponses.
:cheers:

Arnomada a écrit:

Salut,

Laurence tu extrapole là:

"Ce n'est pas grave, "
"Ça ne concerne pas grand monde."

Jamais je n'ai dit ou même penssé de tel conneries.


Bin si... dans cette phrase que j'ai justement relevé

" Aprés je ressent une certaine  agressivité, d'une minorité de militants  qui défendent ces causes, et qui on tendance à généraliser.

Cette minorité de militants défende ces causes, peut être agressive face au vécu qu'elle a subi ou face au témoignage de tous les jours... Alors sans généraliser le pourcentage est énorme et peut être même en dessous de la réalité. Il faut que les mentalités changent et parfois dans nos gestes au quotidien, ou nos mots et sans forcément s'en rendre compte on entretien une certaine forme de banalisation qui entraîne des dérives.
Je sais très bien que vous condamnez fortement ces actes.
Vous êtes sur un Forum et j'ai bien appris qu'il fallait peser tous ses mots  ;)
Nous ne somme "qu'amis virtuels" même de longue date... et souvent je fais une apparition furtive (comme a dit un membre d'expat) :)  c'est très compliqué souvent les sujets que vous lancez (vous ou les autres).
Bonne soirée.
Laurence :)

Arnomada a écrit:

D'où mon questionnement peut t'on parler  de tout avec humour et plus particulièrement pour rester dans le sujet de ce post, : c.a.d la sexualité et des crimes sexuels.

Merci pour vos réponses.
:cheers:


Et donc là je dirais, l'on peut parler de tout mais il faut choisir avec qui ? et pas de crimes sexuels avec ceux qui l'on subit, donc on peut parler de tout avec les gens que l'on connait  ;)
Laurence

Lys de Nosy Bé a écrit:
Arnomada a écrit:

Salut .

C chaud en ce moment, en France avec Richard Berry et PPDA...

Moi perso j'aimerais bien de me faire violer par une femmes,  :D

Mais par un homme , Heu non merci. :huh:

Faudrais trouver un vaccin qui empéche d'avoir une érection lorsque la femme n'est pas consentante.  :dumbom:


Je comprends que que tu désires amener de la légèreté dans ce sujet... histoire de détendre l'ambiance qui se pointe...mais tout ce que tu dis là Arnomada... sous couvert d'humour... montre bien le fond du problème !!!

Tu aimerais être violé par une femme... ce qui, à priori rééquerrerait un consentement minimum de ta part... mais pas par un homme... et j'imagine pas par une dizaine de vieilles femmes édentées... Cela sous entend qu'en terme de viol, déjà une femme ou une jeune fille aurait le choix de son violeur... et qu'en disant, juste "euhh non merci"... celui ci renoncerait... !
Le viol n'est toujours pas considéré, dans la tête des hommes en premier, comme un crime... c'est pour la plupart juste "une forme de dépassement des conventions en terme de sexualité", un accro dans le contrat du "vivre ensemble"... et certains vont même jusqu'à penser que finalement certaines de leurs victimes vont y trouver du plaisir !!!
Parce que finalement, ce n'est pas si grave un viol... "après on a juste besoin d'un baquet d'eau chaude... et çà ne fait qu'un mauvais souvenir de plus... comme la célèbre réplique de "Il était une fois dans l'Ouest" !

Ensuite... il faudrait trouver un vaccin pour empêcher l'homme d'avoir une érection lorsque la femme n'est pas consentante... !"
Alors là on touche le fond Arno !
Un homme est incapable de gérer ses érections ? Il lui faut un vaccin ? Ou qu'il n'aie plus l'objet de ses pulsions sous les yeux par exemple ?
C'est avec ces arguments que  l'on fait disparaître des peuples entiers de femmes sous des burka... qu'on les retient prisonnières à la maison, qu'on les empêche d'avoir des soins, de l'éducation, et parfois juste de vivre... et qu'on les lapide en public...
Si tu n'es pas capable de gérer ta bite, fais toi émasculer mon ami... !
Je le dis un peu crument... mais c'est exactement çà !


L homme a beaucoup de mal a maîtriser ses pulsions , ce qui le dissuade souvent, se sont les conséquences que ses actes peuvent engendrer...hélas derrière chaque homme se cache un violeur
en puissance qui s ignore ,
Une femme ne peut pas comprendre , ce qui se passe dans la tété d un homme et comme vous dites
Lys ,ce n est pas toujours notre cerveau qui prédomine , et comme vous dites , tl est parfois tres dure
de gerer " nos bites " je n ai jamais violé une femme de ma vie , mais combien de fois l idée m a effleuré ...
dans les pays musulmans , on dit que " le femme est l alliée du Diable"
de la cacher sous des burka... enraye, pas mal de tentations , comme de ne jamais autoriser , un homme chez soi hors de le présence de son mari....

Arnomada a écrit:

Salut,

Peut 'on rire de tout ???
Les blagues sexistes,
L'humour dans les religions, les violences, les crimes, le racisme etc...

Un petit appercut dans la réalité.
Je remarque dans les médias,  la présemption d'innocence et la préscription arrange et protége beaucoup de prédateur et de criminels sexuel.

Dans les personne connues, c'est quand même souvent paradoxalement des politiques donnant la bonne parole, des séducteurs, journalistes célèbres, chanteurs, acteurs, réalisateurs romantiques, spotifs idolâtrés, grands chef d'entreprises donnant les bonnes leçons sur la vie et le gendres parfait qui ce font épingler.
Malheureusement pas souvent juger ni punis à la juste valeure de leurs méfaits et de leurs crimes.

Alors que notre amis humoriste jm Bigard que j'adore, ce fait souvent démonté par les mouvements fémistes avec c blagues sexistes que beaucoup trouvent lourding, mais qui font rire beaucoup d'autre.
Un gars pour moi,  trés sensible, et incapable de comaitre le moindre crimes et violence sexuel.

D'où mon questionnement peut t'on parler  de tout avec humour et plus particulièrement pour rester dans le sujet de ce post, : c.a.d la sexualité et des crimes sexuels.

Merci pour vos réponses.
:cheers:


Je suis tout a fait d accord , :top:

LaurenceL a écrit:
Arnomada a écrit:

D'où mon questionnement peut t'on parler  de tout avec humour et plus particulièrement pour rester dans le sujet de ce post, : c.a.d la sexualité et des crimes sexuels.

Merci pour vos réponses.
:cheers:


Et donc là je dirais, l'on peut parler de tout mais il faut choisir avec qui ? et pas de crimes sexuels avec ceux qui l'on subit, donc on peut parler de tout avec les gens que l'on connait  ;)
Laurence


bonsoir Laurence

je suis d un avis contraire au votre ,il y a certains sujets qu il ne faut pas aborder...
En France on se proclame pays de la libre expression , mais on en est loin ....
on serait plus vers la pensée unique....
il y a des sujets qui fâchent , la politique , la sexualité , la religion , l argent etc...
je ne parlerais jamais de CUL  avec une femme de peur d être catalogué comme
pervers ou autre , de politique , car je ne maîtrise pas le sujet , de religion avec une
personne qui n ai pas de la même conféssion que moi , et d argent avec quelqu un qui n a pas
le même statut social

sawadeekat a écrit:

je suis d un avis contraire au votre ,il y a certains sujets qu il ne faut pas aborder...
En France on se proclame pays de la libre expression , mais on en est loin ....
on serait plus vers la pensée unique....
il y a des sujets qui fâchent , la politique , la sexualité , la religion , l argent etc...


Bonjour sawadeekat... cela n'a rien à voir, je suis pour aborder n'importe quels sujets (la politique , la sexualité , la religion , l argent etc...). Là je répond sur le viol et l'inceste et à notre ami plus haut qui dit : il y a une agressivité de la part d'une minorité qui généralise tout.
Laurence :)

LaurenceL a écrit:

1 femme meurt tous les 2 jours sous les coups de leur conjoint, vous imaginez le nombres de femmes battues... ça fait peur aussi et sans compter toutes les formes de violences physiques ou morales.
Laurence ;)


Si on regarde cette statistique, ca fait 183 victimes par an pour un pays de plus de 65 millions d'habitants.

C'est toujours 183 de trop, mais on ne peut pas mettre ça en avant pour dire qu'il s'agit de quelque chose de répandu en France, voir de quelque chose de banalisé.

rakotolordelazy a écrit:

Si on regarde cette statistique, ca fait 183 victimes par an pour un pays de plus de 65 millions d'habitants.


Bonsoir rakotolordelazy

C'est vrai que toutes n'en meurent pas... elles sont résistantes quand même toutes ces femmes battues.
Laurence

:offtopic:  Bon je sors... on dérive par rapport au sujet initial et on est sur le Forum Mada et pas sur la France et comme sur beaucoup de sujet "ça n'existe pas" :)

ouais ... on dérive nettement du sujet : l'article traite de la sexualité des autochtones, et de certaines pratiques que j'ai pu vérifier à titre personnel ( adultère, violences conjugales etc... )
1 ère différence avec les pays occidentaux : l'impunité, fléau de la société malgache; le président du fokontana de Fénérive qui il y a quelques années avait viloé et laissé pour morte sa nièce de 10 ans est resté une semaine en prison,et a retrouvé à la sortie son poste de président du fokontana; il faut y ajouter l'inefficacité de la police qui ne dispose pas des moyens scientifiques comme l'ADN et la corruption des juges...

2ème différence : les affaires sont mises sous le boisseau, comme l'explique très bien l'auteur de l'article, comme cela se faisait dans la France du 19ème siècle ( où l'on parlait de secrets d'alcôves, cf. Mme Bovary ). Ce n'est pas une coïncidence si la psychanalyse a été inventée par un Européen. Le déballage actuel contre des personnalités célèbres, sans respecter la présomption d'innocence, ni les délais de prescription ( cf. affaire Polanski et autres ) et en se répandant sur les réseaux sociaux n'est pas de mon goût. Sans compter les arrières pensées financières des plaignants, et pas seulement aux Etats-Unis ( cf. affaires DSK, Weinstein et consorts... )

Salut,

"Derrière chaque homme ce cache un violeur en puissance qui s'ignore."
Nous dit sawadeekat.  :/

Heu perso ; non ça ne m'est jamais arrivé d'imaginé violer une femme.

Comme je l'ai dit plus haut, rien que le fait que la femme ne soit pas d'accord et qu'une certaine alchimie ne s'éffectue pas, il y as aucune chance que je passe à l'acte .
Et pour en avoir discuté avec plusieurs camarades masculin, il semblerais que l'ont soit une grande majorité dans ce cas.

LaurenceL a écrit:
rakotolordelazy a écrit:

Si on regarde cette statistique, ca fait 183 victimes par an pour un pays de plus de 65 millions d'habitants.


Bonsoir rakotolordelazy

C'est vrai que toutes n'en meurent pas... elles sont résistantes quand même toutes ces femmes battues.
Laurence


En Occident, les violences faites aux femmes sont lourdement punies aussi bien sur le plan légale par les autorités que sur le plan morale par la société civile.

Vous n'aurez jamais 0 cas. Il y aura toujours des cas de violences conjugales, de meurtres, d'inceste etc...mais ca restera à la marge (et souvent, pas forcément le fait d'hommes occidentaux, même si cela on ne veut pas le voir)

Ça ne peut plus, en occident, être classé dans le domaine politique mais dans celui des faits divers.

Seul extrême-gauche veut instrumentaliser des chiffres qui ne veulent plus rien dire pour se donner comme d'habitude bonne conscience et se poser comme le défenseur de la morale et des damnés de la terre.

Ça me rappelle une amie qui voulait se rendre à une manif contre les violences conjugales à Metz. Je lui ai demandé le but de cette manifestation. Si il y avait un projet de loi visant à légaliser les violences faites aux femmes ou si il y avait un mouvement de société visant à rétablir le droit de battre sa femme. Ce qui n'était bien entendu pas le cas.

Bien sur, cette manifestation était organisée par un groupement d'extrême gauche qui se servait d'une cause déjà entendue pour se donner de la visibilité.

A contrario, à Madagascar, foutre une torgnole ou violer sa femme est vu comme quelque chose de normale, aussi bien moralement par la société civile que pas les autorités Malgache.

Et ici à Madagascar, ainsi que dans d'autres pays, ce combat reste éminemment politique.

rakotolordelazy a écrit:
LaurenceL a écrit:
rakotolordelazy a écrit:

Si on regarde cette statistique, ca fait 183 victimes par an pour un pays de plus de 65 millions d'habitants.


Bonsoir rakotolordelazy

C'est vrai que toutes n'en meurent pas... elles sont résistantes quand même toutes ces femmes battues.
Laurence


En Occident, les violences faites aux femmes sont lourdement punies aussi bien sur le plan légale par les autorités que sur le plan morale par la société civile.

Vous n'aurez jamais 0 cas. Il y aura toujours des cas de violences conjugales, de meurtres, d'inceste etc...mais ca restera à la marge (et souvent, pas forcément le fait d'hommes occidentaux, même si cela on ne veut pas le voir)

Ça ne peut plus, en occident, être classé dans le domaine politique mais dans celui des faits divers.

Seul extrême-gauche veut instrumentaliser des chiffres qui ne veulent plus rien dire pour se donner comme d'habitude bonne conscience et se poser comme le défenseur de la morale et des damnés de la terre.

Ça me rappelle une amie qui voulait se rendre à une manif contre les violences conjugales à Metz. Je lui ai demandé le but de cette manifestation. Si il y avait un projet de loi visant à légaliser les violences faites aux femmes ou si il y avait un mouvement de société visant à rétablir le droit de battre sa femme. Ce qui n'était bien entendu pas le cas.

Bien sur, cette manifestation était organisée par un groupement d'extrême gauche qui se servait d'une cause déjà entendue pour se donner de la visibilité.

A contrario, à Madagascar, foutre une torgnole ou violer sa femme est vu comme quelque chose de normale, aussi bien moralement par la société civile que pas les autorités Malgache.

Et ici à Madagascar, ainsi que dans d'autres pays, ce combat reste éminemment politique.


Il est vrai que, à MADAGASCAR, la Société Civile est beaucoup plus prompte et engagée pour s'impliquer dans la lutte contre les grands projets privés créateurs d'emplois et de revenus que contre les violences faites aux femmes.