État sanitaire de l'Ile Maurice

COVID-19

Maurice recense ses premiers cas de COVID-19 en mars 2020. Après cinq mois de confinement, le pays est débarrasé du virus jusqu'en mars 2021. En mars 2021, l'ile se reconfine et lance sa campagne de vaccination. Après deux mois de confinement, et alors que l'on recense tous les jours des cas, l'ile se déconfine et reprend ses activités économiques et sociales. Suivre la situation ici.

Malaria - Paludisme

Il n'y a pas de paludisme dans le pays. Seuls quelques cas isolés ont été identifiés au cours des dernières années, importés suite à des séjours dans des pays à risque. Chikungunya : L'épidémie de Chikungunya de 2005/2006 a été enrayée. Deux espèces de moustiques, aedes aegypti et aedes albopictus, peuvent transmettre et propager le virus à l'homme. Afin d'éviter tout risque, il convient d'éviter les eaux stagnantes où pourraient se développer les larves.

Pollution

Elle est essentiellement due aux gaz d'échappement. Le système de ramassage et traitement des ordures ménagères n'est pas encore assez performant pour faire face à l'augmentation croissante de la population liée au tourisme et nouveaux résidents à Maurice.

Rage

Il n'y a pas de rage animale à Maurice. Notez toutefois qu'il y a de nombreux chiens et chats errants sans aucune vaccination et qu'il convient de faire attention ou consulter un médecin en cas de morsure.

Sida

L'on estimait à 7 327 le nombre de cas à Maurice en 2015. Chiffre aléatoire, sachant que le test de dépistage n'est pas obligatoire, sauf en cas de don de sang. L'échange de seringues a été mis en place à Maurice avec la contribution de PILS (Prevention Information Lutte contre le Sida) afin de diminuer les risques de contamination par injection. Aucun test de dépistage sérologique de l'infection par le VIH n'est exigé à l'entrée du pays pour les visites. Cependant, pour l'obtention de l'Occupation Permit, un certificat de séronégativité doit être produit et le test doit impérativement être fait à Maurice.

Toxicomanie

Les derniers rapports statistiques sur la toxicomanie à Maurice sont alarmants. Les statistiques font état de plus de 11 000 toxicomanes (drogues dures dérivées de l'opium, cocaïne, drogues médicamenteuses comme le Subutex, drogues douces telles que le cannabis). Les médicaments substitutifs tels que le Subutex représentent un fléau important et ont fait l'objet de trafics dont plusieurs trafiquants ont été appréhendés par les forces policières. 

Toutes les drogues sont scrupuleusement interdites à Maurice, y compris les drogues douces qui ne sont pas légalisées. Par ailleurs, depuis quelques années, les drogues de synthèse attirent de plus en plus de jeunes et font l'objet d'un véritable combat mené par les autorités.