Travailler au Caire

Etant la plus grande métropole d'Afrique et du Moyen-Orient, le Caire constitue un pôle économique international. Les entreprises de la ville se sont reconverties dans des domaines économiques assez porteurs tels que l'aéronautique et la chimie et ne cessent de recruter au niveau national et international. Malgré les contraintes relatives à la législation égyptienne sur l'emploi de travailleurs étrangers, les entreprises recrutent des employés qualifiés de nationalité étrangère.

Le Caire est l'une des premières villes industrielles d'Afrique du nord. Depuis le XIXè siècle, plusieurs entreprises spécialisées dans la sidérurgie, le textile et l'agroalimentaire se sont implantées dans la ville. De nouvelles compagnies se sont focalisées sur de nouveaux secteurs émergents tels que le tourisme, la pétrochimie, l'électronique ou l'aéronautique. Ainsi, ces établissements recherchent des cadres qualifiés sur le marché du travail local et international. Cependant, outre les quotas imposés aux employeurs, le gouvernement égyptien interdit l'intégration des étrangers à certains secteurs stratégiques tels que la douane et les services de sécurité.

Les secteurs porteurs au Caire

Au début des années 2000, l'Egypte a adopté un modèle économique libéral, développant un marché de l'emploi auparavant peu dynamique sur l'ensemble du territoire égyptien, principalement au Caire. Plusieurs sociétés cairotes recrutent pour avoir un personnel adapté aux besoins de plus en plus croissants du marché et d'une population en constante évolution. Les compagnies pétrolières et gazières ainsi que les entreprises œuvrant dans le domaine médical nécessitent un personnel qualifié et pouvent offrir de nouvelles solutions. Depuis quelques années, le secteur agricole et celui de l'agroalimentaire constituent un secteur assez porteur sur le plan du marché de l'emploi. Les entreprises touristiques ainsi que celles œuvrant dans la prestation de services telles que les compagnies de télécommunication recrutent des travailleurs étrangers.

Savoir trouver un emploi dans la capitale égyptienne

Les travailleurs étrangers souhaitant trouver un emploi dans la capitale égyptienne, peuvent s'informer auprès des agences spécialisées ou en consultant les offres postées sur des sites web. La prospection s'effectue en contactant les organismes tels que le centre français du commerce extérieur à Paris, afin d'obtenir la liste des entreprises françaises installées en Egypte, particulièrement au Caire. Il est indispensable de se renseigner directement auprès des services culturels de l'ambassade égyptienne et de contacter le bureau de la chambre de commerce franco-égyptienne, l'institution pouvant offrir des réponses personnalisées grâce aux données dont elle dispose sur le réseau d'entreprises implantées dans la capitale égyptienne. Pour des recherches avancées, il peut être utile de consulter les diverses informations mises à la disposition du public par les départements internationaux de certains organismes internationaux qui compilent généralement des données sur les opportunités et les conditions de travail en Egypte. Les sociétés de placement et la division Espace emploi international de l'Anpe proposent des services permettant de trouver un emploi en Egypte. Implantés sur le territoire égyptien, les cabinets de recrutement les plus fiables à contacter sont Booz & Hamilton, Price Waterhouse Coopers, Arthur Andersen Egypt, et Jobmaster.

Les conditions de travail en Egypte

Suivant le code du travail égyptien, la durée légale de travail ne peut excéder un maximum de 48 heures par semaine, soit 8 heures par jour pendant 6 jours. Le système égyptien régit les contrats de travail à durée indéterminée et ceux dont la durée est limitée. Néanmoins, de nombreux étrangers travaillent sous des contrats temporaires et saisonniers, adaptés aux besoins de certains secteurs spécifiques, tel que celui du tourisme. Les conditions de licenciement sont très règlementées, le droit du travail égyptien est l'un des plus protecteurs des droits du travailleur en Afrique et rend le licenciement particulièrement difficile pour l'employeur. Depuis 2003, les dispositions des textes ont été sensiblement assouplies afin d'attirer les investisseurs étrangers. La législation égyptienne impose un traitement minimal de 176 Egp. Toutefois, le salaire moyen des salariés égyptiens avoisine 100 euros bruts. Le salaire net s'obtient en soustrayant du montant initial la valeur équivalente à 14 % d'impôts, si la rémunération est comprise entre 0 et 750 Egp, et 11 % pour une rétribution variant entre 751 et 1 250 Egp. Un cadre étranger travaillant dans une entreprise de services ou produisant des articles à haute valeur ajoutée peut obtenir de conséquentes rémunérations en sus de certains avantages matériels.