Au fait, je suis encore au Cameroun!!!

Bonjour à tous

J'ignore comment  commencer, pour vous faire partager mon aventure présente.On se sent moins seul ici, lorsqu'on peut partager avec vous et échanger.

Je suis revenue au Cameroun, début janvier. Je pensais que, trois mois, c'était largement suffisant, pour terminer ma maison. Avec le Cameroun, et surtout les camerounais, il ne faut jamais être présomptueux et confiant. La preuve, je suis encore là : je n'ai plus de billet d'avion pour le retour, mon visa finit le 6 juin et, je ne crois pas, que ce ou celui qui me retient, puisse me "libérer" avant...

Bref, je zappe beaucoup d'autres anecdotes (trop) et vous livre, en version "light"
En novembre 2013, je disposais d'un stock de bois "padouk" et avais fait venir un menuisier, qu'il évalue si, cela suffirait pour me faire les ouvertures de la maison. Après évaluation  oui. S'il pouvait me le faire avant mon retour en France, en décembre : re-oui...

Je dépose mon bois chez lui. Il demande 180 000 francs pour main d'oeuvre. Je lui donne 100 000 francs tout de suite. Le reste serait remis après la livraison.

Moi qui voulais fermer la maison, avant de retourner en France... Mon technicien et mes tantes, dont l'une qui avait le reste de l'argent, sont partis, à plusieurs reprises à l'atelier, pour voir le travail, en vain. Le menuisier se portait absent, lorsqu'ils passaient. Mon technicien, las, est parti sous d'autres cieux, en laissant ma maison comme ça...

Par contre, au téléphone, le menuisier m'assurait que tout était prêt, sauf les serrures, que je devais venir mettre, dès mon retour (par manque de confiance, je voulais venir m'en occuper moi-même) Par contre, il voulait une autre avance de 30 000, sur le solde. J'ai donné mon accord.

A mon retour, il ne me présente que quelques cadres. Je le presse car, je dois continuer les travaux et le crépissage ne peut se faire, après la pose des ouvertures...

Je demande, je presse, je supplie puis, finalement, il me dit que le bois était insuffisant (?!) Je n'apprécie pas du tout cette nouvelle mais, lui donne à nouveau 150 000 f et, délais sur délais : rien. Je commets même l'erreur de lui montrer mon billet avec la date du retour, croyant que cela allait avoir un effet catalyseur : pire...

Je rate mon premier retour en France : pénalités et re-paiement d'un autre billet avec obligation de fixer une autre date...

Bref, j'ai été obligée de l'amener au commissariat, pour qu'il signe un engagement en fixant une date de livraison. Il l'a fait pour le 3 mai au plus tard...

Ben, je suis encore là...

Je n'ose plus aller voir les policiers, qui ont compris qu'ils pouvaient me racketter à souhait. Je n'ose pas aller voir le procureur, pour une citation directe (qui coûte aussi) Le faire mettre en prison? Pour quel intérêt? Aller voir un autre menuisier? Oui, mais, avec quel argent maintenant?...

Certains de mon entourage, s'y sont mis, le pasteur, la femme du menuisier, etc...
Il aurait dit à une tante, qu'il me livre tout avant le 22 mai (tient, une autre date!) Mais le 14, il a appelé, pour dire que ma tante devait aller à son atelier, pour voir, qu'il a commencé le travail!!!

Là, j'ai craqué : je sens que l'avec est proche et tous les autres problèmes de santé inhérents.. Ou, je le trucidais...

J'ai préféré quitter la ville, m'éloigner un peu, voir autres choses, d'autres personnes... Parler mais, à qui? Personne ne nous écoute ici, nous les "benguistes" chacun a ses problèmes...Pourtant...

Moi, j'aimerais écouter les autres, les entendre dans leurs expressions, leurs déceptions, leurs douleurs...
Mais, qui nous écoute ici au Cameroun? Encore moins nous comprend?  C'est vrai, je suis Assistante sociale, écouter les autres, c'est aussi cela, s'écouter soi-même... On dit que les cordonniers sont les moins bien chaussés...

Bonne journée à tous...

lilianez a écrit:

Bonjour à tous

J'ignore comment  commencer, pour vous faire partager mon aventure présente.On se sent moins seul ici, lorsqu'on peut partager avec vous et échanger.

Je suis revenue au Cameroun, début janvier. Je pensais que, trois mois, c'était largement suffisant, pour terminer ma maison. Avec le Cameroun, et surtout les camerounais, il ne faut jamais être présomptueux et confiant. La preuve, je suis encore là : je n'ai plus de billet d'avion pour le retour, mon visa finit le 6 juin et, je ne crois pas, que ce ou celui qui me retient, puisse me "libérer" avant...

Bref, je zappe beaucoup d'autres anecdotes (trop) et vous livre, en version "light"
En novembre 2013, je disposais d'un stock de bois "padouk" et avais fait venir un menuisier, qu'il évalue si, cela suffirait pour me faire les ouvertures de la maison. Après évaluation  oui. S'il pouvait me le faire avant mon retour en France, en décembre : re-oui...

Je dépose mon bois chez lui. Il demande 180 000 francs pour main d'oeuvre. Je lui donne 100 000 francs tout de suite. Le reste serait remis après la livraison.

Moi qui voulais fermer la maison, avant de retourner en France... Mon technicien et mes tantes, dont l'une qui avait le reste de l'argent, sont partis, à plusieurs reprises à l'atelier, pour voir le travail, en vain. Le menuisier se portait absent, lorsqu'ils passaient. Mon technicien, las, est parti sous d'autres cieux, en laissant ma maison comme ça...

Par contre, au téléphone, le menuisier m'assurait que tout était prêt, sauf les serrures, que je devais venir mettre, dès mon retour (par manque de confiance, je voulais venir m'en occuper moi-même) Par contre, il voulait une autre avance de 30 000, sur le solde. J'ai donné mon accord.

A mon retour, il ne me présente que quelques cadres. Je le presse car, je dois continuer les travaux et le crépissage ne peut se faire, après la pose des ouvertures...

Je demande, je presse, je supplie puis, finalement, il me dit que le bois était insuffisant (?!) Je n'apprécie pas du tout cette nouvelle mais, lui donne à nouveau 150 000 f et, délais sur délais : rien. Je commets même l'erreur de lui montrer mon billet avec la date du retour, croyant que cela allait avoir un effet catalyseur : pire...

Je rate mon premier retour en France : pénalités et re-paiement d'un autre billet avec obligation de fixer une autre date...

Bref, j'ai été obligée de l'amener au commissariat, pour qu'il signe un engagement en fixant une date de livraison. Il l'a fait pour le 3 mai au plus tard...

Ben, je suis encore là...

Je n'ose plus aller voir les policiers, qui ont compris qu'ils pouvaient me racketter à souhait. Je n'ose pas aller voir le procureur, pour une citation directe (qui coûte aussi) Le faire mettre en prison? Pour quel intérêt? Aller voir un autre menuisier? Oui, mais, avec quel argent maintenant?...

Certains de mon entourage, s'y sont mis, le pasteur, la femme du menuisier, etc...
Il aurait dit à une tante, qu'il me livre tout avant le 22 mai (tient, une autre date!) Mais le 14, il a appelé, pour dire que ma tante devait aller à son atelier, pour voir, qu'il a commencé le travail!!!

Là, j'ai craqué : je sens que l'avec est proche et tous les autres problèmes de santé inhérents.. Ou, je le trucidais...

J'ai préféré quitter la ville, m'éloigner un peu, voir autres choses, d'autres personnes... Parler mais, à qui? Personne ne nous écoute ici, nous les "benguistes" chacun a ses problèmes...Pourtant...

Moi, j'aimerais écouter les autres, les entendre dans leurs expressions, leurs déceptions, leurs douleurs...
Mais, qui nous écoute ici au Cameroun? Encore moins nous comprend?  C'est vrai, je suis Assistante sociale, écouter les autres, c'est aussi cela, s'écouter soi-même... On dit que les cordonniers sont les moins bien chaussés...

Bonne journée à tous...


Bonjour Liliane,

hummm ton menuisier là il te roule dans la farine et il construit sa propre maison avec ton bois. retourne voir la police ou entame une procédure judiciaire sinon ça risque de durer éternellement ton hisoire................ :mad:

Steph.k a écrit:
lilianez a écrit:

Bonjour à tous

J'ignore comment  commencer, pour vous faire partager mon aventure présente.On se sent moins seul ici, lorsqu'on peut partager avec vous et échanger.

Je suis revenue au Cameroun, début janvier. Je pensais que, trois mois, c'était largement suffisant, pour terminer ma maison. Avec le Cameroun, et surtout les camerounais, il ne faut jamais être présomptueux et confiant. La preuve, je suis encore là : je n'ai plus de billet d'avion pour le retour, mon visa finit le 6 juin et, je ne crois pas, que ce ou celui qui me retient, puisse me "libérer" avant...

Bref, je zappe beaucoup d'autres anecdotes (trop) et vous livre, en version "light"
En novembre 2013, je disposais d'un stock de bois "padouk" et avais fait venir un menuisier, qu'il évalue si, cela suffirait pour me faire les ouvertures de la maison. Après évaluation  oui. S'il pouvait me le faire avant mon retour en France, en décembre : re-oui...

Je dépose mon bois chez lui. Il demande 180 000 francs pour main d'oeuvre. Je lui donne 100 000 francs tout de suite. Le reste serait remis après la livraison.

Moi qui voulais fermer la maison, avant de retourner en France... Mon technicien et mes tantes, dont l'une qui avait le reste de l'argent, sont partis, à plusieurs reprises à l'atelier, pour voir le travail, en vain. Le menuisier se portait absent, lorsqu'ils passaient. Mon technicien, las, est parti sous d'autres cieux, en laissant ma maison comme ça...

Par contre, au téléphone, le menuisier m'assurait que tout était prêt, sauf les serrures, que je devais venir mettre, dès mon retour (par manque de confiance, je voulais venir m'en occuper moi-même) Par contre, il voulait une autre avance de 30 000, sur le solde. J'ai donné mon accord.

A mon retour, il ne me présente que quelques cadres. Je le presse car, je dois continuer les travaux et le crépissage ne peut se faire, après la pose des ouvertures...

Je demande, je presse, je supplie puis, finalement, il me dit que le bois était insuffisant (?!) Je n'apprécie pas du tout cette nouvelle mais, lui donne à nouveau 150 000 f et, délais sur délais : rien. Je commets même l'erreur de lui montrer mon billet avec la date du retour, croyant que cela allait avoir un effet catalyseur : pire...

Je rate mon premier retour en France : pénalités et re-paiement d'un autre billet avec obligation de fixer une autre date...

Bref, j'ai été obligée de l'amener au commissariat, pour qu'il signe un engagement en fixant une date de livraison. Il l'a fait pour le 3 mai au plus tard...

Ben, je suis encore là...

Je n'ose plus aller voir les policiers, qui ont compris qu'ils pouvaient me racketter à souhait. Je n'ose pas aller voir le procureur, pour une citation directe (qui coûte aussi) Le faire mettre en prison? Pour quel intérêt? Aller voir un autre menuisier? Oui, mais, avec quel argent maintenant?...

Certains de mon entourage, s'y sont mis, le pasteur, la femme du menuisier, etc...
Il aurait dit à une tante, qu'il me livre tout avant le 22 mai (tient, une autre date!) Mais le 14, il a appelé, pour dire que ma tante devait aller à son atelier, pour voir, qu'il a commencé le travail!!!

Là, j'ai craqué : je sens que l'avec est proche et tous les autres problèmes de santé inhérents.. Ou, je le trucidais...

J'ai préféré quitter la ville, m'éloigner un peu, voir autres choses, d'autres personnes... Parler mais, à qui? Personne ne nous écoute ici, nous les "benguistes" chacun a ses problèmes...Pourtant...

Moi, j'aimerais écouter les autres, les entendre dans leurs expressions, leurs déceptions, leurs douleurs...
Mais, qui nous écoute ici au Cameroun? Encore moins nous comprend?  C'est vrai, je suis Assistante sociale, écouter les autres, c'est aussi cela, s'écouter soi-même... On dit que les cordonniers sont les moins bien chaussés...

Bonne journée à tous...


Bonjour Liliane,

hummm ton menuisier là il te roule dans la farine et il construit sa propre maison avec ton bois. retourne voir la police ou entame une procédure judiciaire sinon ça risque de durer éternellement ton hisoire................ :mad:


Merci Steph,

Bien sûr qu'il a placé mon bois. Il comptait sur le fait que j'étais en France et, que j'allais y retourner. Seulement, je suis un bélier et têtue...

Je ne partirais que,lorsque j'aurais vérifié, si chaque porte et fenêtre est ok...

La police?
J'aurais des choses à raconter sur elle mais, ce que je peux te dire, c'est que, cela m'a coûtée de l'argent et, la commissaire avait trouvé un filon : moi. Seulement, je ne suis pas prête à être mangée de telle sorte...

Je suis mal vue au commissariat maintenant. Le procureur? On me dit qu'il faut 25OOO francs pour une citation directe. Pour quoi faire?? Ce que je veux, c'est mon travail et je ne le lâche pas... J'ai son engagement signé mais, je sais qu'il n'a plus des moyens de me livrer. je fais encore mon Assistante sociale humaniste mais, je ne lâche pas. Quitte à tous les problèmes que je rencontre en ce moment...
Si je le lâche, il va continuer. Je ne suis pas la première à subir ses malversations. Une camerounaise de la diaspora, l'a déjà mis en prison... Bien sûr, je viens de l'apprendre...

Beaucoup de courage Liliane.J'ai vécu presque la meme chose.je le raconte ci-bas.

Une histoire de ménusier aussi.Le mec m'a prit 200 000FCFA pour me livrer du bois , mais ne répondait plus a mes appels. je devais quitter le Cameroun 1 semaine apres. Le mec a cru m'avoir eu, c'estait sans compter sur ma tenacité.

6 mois apres, j'étais de retour au Cameroun.J'ai payé 4 gendarmes, monté une histoire , le mec est arrivé et s'est fait prendre.Une fois a la gendarmerie, constatant qu'il allait se faire endermer, il a commencé a pleurer, me demandant pardon...Il est asmatique et ne peut pas supporter la cellule.Finalement , j ai accepte une reconnaissance de dette, et le mec a accepté me rembourser 1 semaine apres.

Sauf que le serpent mord encore sa queue.Il ne decroche plus le telephone ......

beaucoup de courage; les menuisiers  c'est tt une histoire j'en ai des anecdotes;

Faut pas desesperer c'est comme ça au cameroun

ok Liliane
je comprend ta position, essai de te rapprocher de cette camerounaise de la diaspora, histoire de savoir comment elle à fait pour le faire condamner ..........

tenvin a écrit:

Faut pas desesperer c'est comme ça au cameroun


Bonjour,

.....Et volia!!!! Encore quelqu'un qui dit "c'est comme ça au Cameroun" Vous n'en avez pas assez de ce fatalisme exacerbant? Vous n'en avez pas assez de tous vous faire avoir, de tout tout accepter et comme vous n'en avez pas assez, de dire encore merci?
Je suis désolé Liliane pour ces soucis. Je savais que tu n'allais pas bien mais je ne savais pas pourquoi. Maintenant, je comprends mieux.
Personnellement, je dirai juste une chose, même si ce n'est pas la plus intelligente: quand une structure, quelle qu'elle soit mais surtout quand elle est officielle te pousse ou t'incite par son comportement à prendre un certain chemin, il y a un moment où il ne faut plus discuter et où il faut accepter de prendre ce chemin car en final, c'est le seul qui conduira à une solution claire et nette.
Pour certains, mes propos seront énigmatiques mais d'autres les comprendront parfaitement. Je crois qu'il y a un moment où discuter ne sert plus à rien même pas à instruire ton vis à vis. Comme on dit: à con, con et demi!

Liliane, tu avais lancé un projet pour le premier week-end de juin. Fais-le car cela te fera du bien et nous serons quelques uns à partager ce moment avec toi. Si tu l'envisages toujours, donne-nous un peu plus de précisions.

Comme d'autres, je te souhaite bon courage et comme tu l'as fait, n'oublie pas que nous sommes là.

Désolé de lire cette triste histoire chère Liliane.
La leçon devrait être double :
- impossible de gérer ses affaires à distance
- limiter au maximum les avances
Malheureusement vous aviez les deux pour vous.
Ce que j'ai constaté ici c'est que les gens avec qui on travaille ne réagissent qu'à la pression. Malheureusement il faut toujours harceler pour que les choses avancent. Sinon ce sont les choses du voisin, qui lui harcèle bien, qui avancent au bénéfice des vôtres.
Une autre attitude récurrente : utiliser les avances d'un chantier pour en financer un autre qui est en retard. Là aussi, sans contrôle il y a toute les chances que l'artisan file travailler ailleurs que pour vous. Une cliente étant en France, ou sur le point d'y partir, c'est du pain béni.

Pour la réaction de Pascal, c'est à la fois compréhensif et perdu d'avance. Je suis à chaque fois choqué de constater qu'à chaque micro étage de chaque administration ou service rien n'avance si les rouages sont un peu "huilés". Mais effectivement le fatalisme permet de sauver la bonne santé de ses nerfs. A quoi ça sert de s'énerver et de râler. Ça fonctionne comme ça, c'est encouragé par la hiérarchie. C'est une des données du pays, comme la pluie et les embouteillages.

Pascal S a écrit:
tenvin a écrit:

Faut pas desesperer c'est comme ça au cameroun


Bonjour,

.....Et volia!!!! Encore quelqu'un qui dit "c'est comme ça au Cameroun" Vous n'en avez pas assez de ce fatalisme exacerbant? Vous n'en avez pas assez de tous vous faire avoir, de tout tout accepter et comme vous n'en avez pas assez, de dire encore merci?
Je suis désolé Liliane pour ces soucis. Je savais que tu n'allais pas bien mais je ne savais pas pourquoi. Maintenant, je comprends mieux.
Personnellement, je dirai juste une chose, même si ce n'est pas la plus intelligente: quand une structure, quelle qu'elle soit mais surtout quand elle est officielle te pousse ou t'incite par son comportement à prendre un certain chemin, il y a un moment où il ne faut plus discuter et où il faut accepter de prendre ce chemin car en final, c'est le seul qui conduira à une solution claire et nette.
Pour certains, mes propos seront énigmatiques mais d'autres les comprendront parfaitement. Je crois qu'il y a un moment où discuter ne sert plus à rien même pas à instruire ton vis à vis. Comme on dit: à con, con et demi!

Liliane, tu avais lancé un projet pour le premier week-end de juin. Fais-le car cela te fera du bien et nous serons quelques uns à partager ce moment avec toi. Si tu l'envisages toujours, donne-nous un peu plus de précisions.

Comme d'autres, je te souhaite bon courage et comme tu l'as fait, n'oublie pas que nous sommes là.


Merci à tous,

Je savais qu'ici, je trouverai écho et écoute...
Alicio et tous les autres, vous nous aidez par vos réactions et messages...

Aujourd'hui, le fameux menuisier a appelé. Ma tante s'est rendue à son atelier. Wait and see

Pascal, tu as raison mais, tu sais, le plus important, c'est de conserver son intégrité morale ici, au Cameroun. Je ne laisserais quiconque me faire dévier, de mes principes, malgré tout. Pour ce menuisier, il a tiré la corde à l'envie mais, je ne céderai pas..

Hydro, tu as raison, souvent, ce que nous pourrons interprêter comme du fatalisme ou la résignation des camerounais, ne serait en fait, qu'une façon de préserver leur santé mentale?

J'espère que je rencontrerais beaucoup d'entre vous le premier week-end de juin. Le prix de 110 000 francs, c'est l'hébergement et les repas...

J'ai décliné le programme, sur le post d'un forumiste...

Encore merci à tous et bonne journée

Hydro_Ydé a écrit:

Désolé de lire cette triste histoire chère Liliane.
La leçon devrait être double :
- impossible de gérer ses affaires à distance
- limiter au maximum les avances
Malheureusement vous aviez les deux pour vous.
Ce que j'ai constaté ici c'est que les gens avec qui on travaille ne réagissent qu'à la pression. Malheureusement il faut toujours harceler pour que les choses avancent. Sinon ce sont les choses du voisin, qui lui harcèle bien, qui avancent au bénéfice des vôtres.
Une autre attitude récurrente : utiliser les avances d'un chantier pour en financer un autre qui est en retard. Là aussi, sans contrôle il y a toute les chances que l'artisan file travailler ailleurs que pour vous. Une cliente étant en France, ou sur le point d'y partir, c'est du pain béni.

Pour la réaction de Pascal, c'est à la fois compréhensif et perdu d'avance. Je suis à chaque fois choqué de constater qu'à chaque micro étage de chaque administration ou service rien n'avance si les rouages sont un peu "huilés". Mais effectivement le fatalisme permet de sauver la bonne santé de ses nerfs. A quoi ça sert de s'énerver et de râler. Ça fonctionne comme ça, c'est encouragé par la hiérarchie. C'est une des données du pays, comme la pluie et les embouteillages.


C'est bien pour cela que je ne parle pas de s'énerver ni de râler sauf erreur !

lilianez a écrit:
Pascal S a écrit:
tenvin a écrit:

Faut pas desesperer c'est comme ça au cameroun


Bonjour,

.....Et volia!!!! Encore quelqu'un qui dit "c'est comme ça au Cameroun" Vous n'en avez pas assez de ce fatalisme exacerbant? Vous n'en avez pas assez de tous vous faire avoir, de tout tout accepter et comme vous n'en avez pas assez, de dire encore merci?
Je suis désolé Liliane pour ces soucis. Je savais que tu n'allais pas bien mais je ne savais pas pourquoi. Maintenant, je comprends mieux.
Personnellement, je dirai juste une chose, même si ce n'est pas la plus intelligente: quand une structure, quelle qu'elle soit mais surtout quand elle est officielle te pousse ou t'incite par son comportement à prendre un certain chemin, il y a un moment où il ne faut plus discuter et où il faut accepter de prendre ce chemin car en final, c'est le seul qui conduira à une solution claire et nette.
Pour certains, mes propos seront énigmatiques mais d'autres les comprendront parfaitement. Je crois qu'il y a un moment où discuter ne sert plus à rien même pas à instruire ton vis à vis. Comme on dit: à con, con et demi!

Liliane, tu avais lancé un projet pour le premier week-end de juin. Fais-le car cela te fera du bien et nous serons quelques uns à partager ce moment avec toi. Si tu l'envisages toujours, donne-nous un peu plus de précisions.

Comme d'autres, je te souhaite bon courage et comme tu l'as fait, n'oublie pas que nous sommes là.


Merci à tous,

Je savais qu'ici, je trouverai écho et écoute...
Alicio et tous les autres, vous nous aidez par vos réactions et messages...

Aujourd'hui, le fameux menuisier a appelé. Ma tante s'est rendue à son atelier. Wait and see

Pascal, tu as raison mais, tu sais, le plus important, c'est de conserver son intégrité morale ici, au Cameroun. Je ne laisserais quiconque me faire dévier, de mes principes, malgré tout. Pour ce menuisier, il a tiré la corde à l'envie mais, je ne céderai pas..

Hydro, tu as raison, souvent, ce que nous pourrons interprêter comme du fatalisme ou la résignation des camerounais, ne serait en fait, qu'une façon de préserver leur santé mentale?

J'espère que je rencontrerais beaucoup d'entre vous le premier week-end de juin. Le prix de 110 000 francs, c'est l'hébergement et les repas...

J'ai décliné le programme, sur le post d'un forumiste...

Encore merci à tous et bonne journée


Bon, ben dommage! Pas vu le programme. Pas grave! Tu avais ouvert un fil sur ce point, je crois!