La richesse d'un pays passe aussi par sa production littéraire. Le Cameroun, depuis son indépendance, a-t-il su affirmer sa présence au travers de ses auteurs ?
Que savez-vous des thèses actuelles avancées par le philosophe renommé Camerounais Achille Mbembe, au travers notamment de son dernier livre « Critique de la raison nègre » ?
Comment vous vous positionnez par rapport à la prolifique et excentrique Calixthe Beyala (Assèze l'Africaine, C'est le soleil qui m'a brûlée, Comment cuisiner son mari à l'Africaine, Les arbres en parlent encore, etc.) ?
Que pensez-vous du travail d'histoire présenté dans le conséquent ouvrage « KAMERUN ! », co-écrit par Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa ?
Comment avez-vous réagi à la sortie du livre tendancieux de Léonora Miano « La saison de l'ombre », qui vient de recevoir le prix Fémina ? Et de son évolution fulgurante ?
Et de Victor Fotso, dans son Chemin de Hiala, édité en 1994 ?
Quelques livres de moindre diffusion se sont fait connaître, notamment « La petite noire, fille de la forêt et le diplomate », de Jean-Pierre Cômes (qui n'est pas Camerounais mais qui parle au travers de son épouse, Camerounaise). Egalement « Coureur dans la brume », petit livre pour enfants relatant un garçon sur les flancs du mont Tiko (de Jean-Yves Loudes et Marcelino Truong).
Il existe un grand nombre, d'autre part, d'auteurs Camerounais qui, pour des questions éditoriales, ne sont pas parvenus à se faire entendre et donc lire. J'aimerais les connaître mais n'ai pas cette chance.
Nota : tous les ouvrages cités sont référencés et sont déclarés disponibles.
à vous les réponses.