Une nouvelle agence de voyages à Mayotte

Ulm, le bahut est retombé dans ses vieux travers. Quelques problèmes entre personnels de différents statuts…

Et pour finir, un copié-collé de mayotte hebdo :

Ce que j'en pense Mamoudzou, 5ème ville la plus cambriolée de France Avec 15,79 cambriolages pour 1.000 habitants en 2012, la zone de Mamoudzou est la 5ème ville la plus cambriolée de France. Pour ce qui concerne les violences aux personnes, elle est dans les 50 pires villes de France, tout comme pour les violences physiques crapuleuses ! Seul point positif de l'enquête de l'hebdomadaire national L'Express sorti cette semaine, qui dresse le bilan de l'insécurité sur l'ensemble des 37.000 communes de France, autant en zones police que gendarmerie, nous avons assez peu à subir les vols de véhicules. Mais la situation est dramatique, la tension est palpable au quotidien et outre les cambriolages déclarés, beaucoup de chapardages quotidiens sur les terrasses, dans les véhicules, dans les cours des maisons ne sont même pas déclarés aux forces de l'ordre, qui avouent aisément qu'ils sont fatigués de courir après des gamins qu'ils relâchent avant même que les victimes aient terminé leur déclaration de vol. Les plages ne sont plus sûres, ni les campagnes ou les bords des routes, les agressions s'y multiplient, les rues sont devenues dangereuses le soir venu pour les femmes et les enfants, et certaines sont mêmes "barrées" comme il y a peu à Vahibé. Certains quartiers sont devenus inquiétants. La peur s'est invitée à Mayotte et c'est dramatique. Le constat est là, sec, terrible pour toutes les souffrances et les peurs que ces agressions génèrent, avec des chiffres qui ne sont pas remis en cause. Il convient dès lors de se pencher sur les causes pour essayer d'en extraire des solutions, plutôt que d'essayer de colmater les brèches en ne faisant que multiplier les forces de l'ordre sur le terrain, même si cela sera nécessaire. La délinquance est devenue progressivement critique à Mayotte avec la hausse du niveau de vie, l'amélioration du système de santé et de l'éducation. Un facteur qu'il ne faut pas cacher, ni taire, concerne l'immigration clandestine, attirée par ces avantages de Mayotte. Pendant près de deux décennies, près de 70% des naissances à la maternité de Mamoudzou ont été le fait de femmes en situation irrégulière. Ces enfants, aujourd'hui étrangers ou ayant bénéficié de la nationalité française par des reconnaissances de paternité de complaisance ou par la loi, se retrouvent malgré tout livrés en grande partie à eux-mêmes, avec ou sans la tutelle de leurs parents. Une partie s'est ainsi retrouvée complètement abandonnée, une autre vivant dans des situations pour le moins indignes. Peu de moyens pour vivre décemment, ces jeunes ont pour une part basculé dans la délinquance, pour se nourrir, pour disposer de biens de consommation : nourriture, vêtements, mais aussi matériels informatiques, téléviseurs, appareils photos, téléphones... Les Mzungus d'abord, puis les entreprises, les administrations et les Mahorais ont été la cible de ces voleurs, jeunes d'abord qui chapardaient de la nourriture, mais de plus en plus organisés, de plus en plus violents, et de plus en plus âgés et armés. L'évolution est inquiétante et ne s'arrêtera pas seule. Face à cette jeunesse abandonnée, les forces de l'ordre et la société se sont trouvées fort démunies. Les forces de l'ordre ne bénéficiant pas de centres adéquats ou de familles d'accueil en nombre suffisant. La société, les responsables politiques, les forces vives ne réalisant pas souvent la bombe à retardement que cela représentait pour l'île. La situation économique de Mayotte constitue aussi à mon avis une cause sérieuse de cette montée de la délinquance. Avec 4 à 5.000 jeunes entrant sur le marché du travail chaque année et 2 à 3.000 postes créés, beaucoup de monde s'est retrouvé sur le bord de la route, à regarder passer le train du développement. Avec 50% de chômage, la situation devient chaque jour plus explosive. Faute de décisions fermes, d'actions sérieuses, d'implication active des pouvoirs politiques et administratifs notamment, il n'y a pas eu les projets économiques espérés. Les nombreux hôtels imaginés ne sortent pas de terre, l'aquaculture reste un espoir, l'agriculture importe des fruits et légumes de l'extérieur, l'ylang et la vanille ne sont presque plus présents que dans les livres pour les touristes, comme le ponton de N'gouja. Les plages aménagées, avec de l'activité, des bars et restaurants, des animations le week-end, sont encore sur les plans des bureaux d'études. Les zones d'activités économiques, les zones artisanales dans les villes et villages sont encore des parcelles de broussailles sur les plans d'aménagement. Et la liste est bien trop longue des projets, parfois pleins d'espoirs, qui ont failli se réaliser comme l'Ifremer, le centre de recherches de LVMH sur les cosmétiques, l'usine de mise en boites du thon, le chantier naval... mais qui finalement n'ont pas vu le jour. Il y a aussi la jeunesse, livrée souvent à elle-même, abandonnée dès les élections passées. Les ligues de sport à la dérive, comme l'athlétisme, malgré les potentiels énormes, les MJC vides, la culture à l'abandon. Des activités pour les jeunes, des animations pourraient les occuper, les mobiliser, les intéresser, mais les communes et le conseil général ont embauché à tour de bras des agents qui ne font pas assez leur travail, à quelques exceptions près. Les bibliothèques se meurent. Ces agents doivent être mobilisés, dynamisés, encadrés, sanctionnés si nécessaire, car ils sont payés chaque mois. Quel avenir proposer à cette jeunesse, que faire en dehors des cours, où réviser ? Quand on connaît l'état de l'habitat insalubre à Mayotte, des jeunes se retrouvent à traîner, et finissent par sombrer dans l'alcool, la délinquance, par facilité, faute d'autre chose. Les rues sombres, non éclairées la nuit, leur offrent un cadre de "jeu" dramatique. Les parents sont absents, ou dépassés. Les cadres villageois ont éclaté. Les pouvoirs publics s'en désintéressent et les bâtiments deviennent des bunkers. Il y a enfin la faible attractivité du territoire, liée à tous ces éléments, qui fait fuir des compétences, des investisseurs, des gens pourtant motivés. Et le cycle s'emballe... dans le mauvais sens. Les solutions me semblent nombreuses, les acteurs concernés multiples. Il s'agit pour Mayotte d'engager un véritable sursaut. La montée de la délinquance est un indicateur de la situation dramatique dans laquelle s'enfonce Mayotte. Elle met en lumière le laisser-aller de ces dernières années. Il est temps de réagir fermement, efficacement. Un geste symbolique comme la mise en place d'une Zone de sécurité prioritaire pourrait apporter des moyens supplémentaires en aval, mais cela ne résoudra pas le problème, en amont, plus général, auquel il faut sérieusement s'attaquer. Laurent Canavate - Mayotte Hebdo

Deuxième séjour à Mayotte, épouse Malgache-Mahoraise, deux enfants nés dans l'île. Peu de leçons sur l'adaptation au milieu local, au plaisir à y vivre de la part des soit-disant amants défenseurs qui n'ont à défendre sur ce sujet que la haute considération qu'ils ont de eux mêmes et de leur "grandeur d'âme et d'esprit".

En résumé, si dans ces forums on est obligé de mettre l'accent sur certains problèmes c'est qu'il y a un DENI de ces problèmes et quand il y a expression de certains problèmes alors on a rapidement la pensée unique politiquement correcte qui prend le dessus qui rejette la faute sur les gens qui expriment doutes et malaises pour leur retirer toute légitimité.

exemple: "Si on te cambriole c'est parce que tu ne t'es pas logé au bon endroit et que tu es riche"

Nous sommes toutes proportions gardées dans un système dogmatique de verrouillage malsain d'expression d'opinion comparable à celui qui existait lors de la révolution culturelle en Chine: Ce que le Plan a prévu doit être accompli et si ce n'est pas prévu alors cela n'existe pas. Celui qui émet un doute sur la faisabilité des objectifs de récoltes de riz est un obstacle, un contre révolutionnaire dangereux à abattre."

Moins dangereux physiquement mais plus vicieux psychologiquement.

Émettre un doute, une objection sur Mayotte? Non il faut pas. Et bien si, entre autres, on peut aimer Mayotte et dire qu'elle aurait peut être intérêt à quitter la France...waouh, on va se faire lyncher? Chiche.

"Si on te cambriole c'est parce que tu ne t'es pas logé au bon endroit et que tu es riche"

je n'ai lu ça nulle part. Quant à la comparaison avec la révolution culturelle chinoise…

Je n'ai pas l'intention de contester votre vision de Mayotte. Il y en a d'autres. J'esquisse la mienne. La diversité des idées me convient. Je n'impose rien. Je n'ai pas de vision militante. Dommage de mettre de l'agressivité dans vos propos.

L'article de Mayotte Hebdo ose dire des choses mais il ne dit pas tout.
Premièrement sur le plan quantitatif,  il fait référence à l'enquête de l'Express. Cette enquête en ce qui concerne Mayotte a des résultats biaisés parce que toutes les autres communes mahoraises sont oubliées par l'enquête et parce que les statistiques (Taux d'actes délictuels par 1000ier d'habitant) s'appuient sur une estimation de population globale  minorée. On ne connait pas le chiffre réel (quelle est la part réelle de l'immigration clandestine?).

Ensuite, tous les délits font-ils l'objet d'une plainte? Non, la population clandestine victime n'ira pas facilement porter plainte. Les représailles sont si faciles contre ceux qui sont fragilisés par une situation irrégulière. Violences "conjugales", violences diverses...

Qualitativement, l'article désigne une jeunesse d'origine "étrangère" comme coupable de ces faits.

Je ne suis pas du tout certain que tout les délits soient le fait d'une population étrangère immigrée. Si des chiffres étaient publiés, il ne plairaient pas et sont donc bloqués comme hautement politiques et explosifs. Les victimes sont partout, dans toutes les populations et les coupables aussi....

D'ailleurs, de tels propos (dire que les coupables sont majoritairement les immigrés) dans un journal, en métropole feraient l'objet, à juste titre, d'une levée de boucliers antiraciste. A Mayotte, ça passe comme une lettre à la poste.

80 Marches antiracistes organisées par les associations antiracistes en France suite Affaire Minute/Taubira

Absolument d'accord Enryke. J'ai simplement mis cet article en réponse à ceux qui croient que certains ici souffrent de paranoïa et que s'ils ont été victimes de l'insécurité, c'est qu'ils l'ont cherché ...

Très bien Enryke
On ose pas dire la vérité les vols et violences touchent toutes les personnes qui sont sur ce territoire, et les auteurs sont pluriels...il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre le méchants, les voleurs sont aussi parmi les originaires du sept il n'y a pas que les étrangers...les accuser est une arme qui peut servir certains politiciens...

Non c'est vrai cet article ne dit pas tout, il me semble bien pessimiste même et je ne pense pas que Mayotte ait changé en 2 mois à ce point... ( non mais quelle patience de recopier tout ça, ilsuffit de cliquer sur mayotte hebdo )
Et les concerts,les fêtes, tout ce que les differentes associations essayent de faire pour que les choses bougent..rien n'est dit ...

C'est ecoeurant de sabrer, torpiller,répéter toujours et encore les mêmes trucs, c'est maladif !!! A force de dire que tout va mal et bien tout finit par aller mal !

Allez, j'arrete, ras le bol de vous lire
Je garde Mayotte dans mon coeur, je regrette infiniment mes eleves, les bivouacs, Sohoa, Tahiti, Chiconi, Ambato et M'tsangamouji...
J'ai passé 4 chouettes années à Mayotte, j'ai eu beaucoup de chance d'être acceuillie et choyée de la sorte !

Que ceux qui ont envie de découvrir cette île tentent l'experience, il y a beaucoup de merveilleuses choses à y vivre à condition d'en avoir envie et de croire un tant soit peu en l'espece humaine !
Sinon laissez vous convaincre par le pessismisme et l'agressivité de certains et ma foi, ne changez rien à votre mode de vie !

patience ? j'ai précisé "copié-collé" = 2 secondes

hamster971 a écrit:

patience ? j'ai précisé "copié-collé" = 2 secondes


Tous les profs ne sont pas Web 2.0, B2i etc...
loin de là, même :rolleyes:

http://www.mayottehebdo.com/index.php?o … &Itemid=72
Un autre article évoquant la délinquance à Mayotte, phénomène de mode dans la presse locale ou simple réalité qu'on ne peut nier?

et encore un pour cette semaine....
http://lejournaldemayotte.com/?p=4628
Mais bien sûr...Mayotte est idyllique...Non, ça craint de plus en plus..je ne suis pas quelqu'un d'alarmiste mais faut quand même le savoir avant de venir

Autre article paru sur Kwezi ou on retrouve pas mal des informations sur l'ambiance délétère et, je cite "la "bétise (raciste) qui sont publiées ici et là aussi dans ce forum.

"Kwezi - Publié le 29/11/2013 à 07h58, mis à jour à 07:58
Imposition des indemnités Le front démocratique parle de “grève de nantis”

Les agents de la fonction publique relavant du décret de 1996 et protestant contre l'imposition des indemnités d'éloignement à compter de 2014 vont boucler leur quatrième semaine de grève consécutive. Les institutions sont malades, l'éducation des enfants est bouleversée et la grogne des administrés se fait entendre à tous les niveaux. Le mouvement est impopulaire, il est incompris, et marque la fracture existant entre les réalités mahoraises et celles d'un monde qui est jugé “parallèle” où les “multiples avantages” sont considérés comme des “privilèges” masqués par une nécessaire attractivité.

Tous ces mots entre guillemets ne sont pas des analyses journalistes, mais des citations de la rue, des critiques portées qui ne cessent d'affluer et qu'il est nécessaire d'entendre et de prendre en considération. Car les termes employés sont durs, ils trahissent ou traduisent les retards sociaux accusés par le 101ème département dans sa fonction publique territoriale ou dans son secteur privé. Tous seront imposés avec la réforme fiscale au 1er janvier 2014 et le maintien d'une disposition ancienne serait mal vécu. Dans cette mouvance, le front démocratique s'est fendu d'un très long courrier particulièrement agressif et qui ne mâche pas ses mots. Pour mémoire, crée en 1982, il s'agit d'un parti indépendantiste qui toutefois, comme le parti communiste tente de survivre et pour se faire, a lissé avec le temps et l'évolution de la société, ses idées de retour dans le giron comorien. Toutefois aujourd'hui, le front revient et tient même des propos à la limite de la xénophobie.

“Ici être blond avec des yeux bleus par exemple, est déjà en soi un diplôme supérieur hautement rémunéré et très recherché dans le marché de l'emploi. Ce critère expérimenté par l'Etat français et repris par les entreprises privées est une injustice légalisée par l'expression « avoir ses intérêts matériels et moraux en France » ” L'entame du texte est rude mais il révèle un sentiment qui fait son chemin depuis quelques années. “A coté de ce système bien huilé se trouve le statut des indigènes qui ont par le pur des hasards, leurs intérêts matériels et moraux à Mayotte. Pour eux, la règle est simple : leur accorder le strict minimum. Enfin, les miettes quoi ! De toute façon ce sera toujours mieux que chez leurs voisins d'en face. Ainsi cette règle est tellement suivie qu'au moment d' « intégrer » les agents locaux dans la « fonction publique de Mayotte », l'Etat français a jugé juste et équitable, de diviser par deux, l'ancienneté des salariés mahorais avec la bénédiction de nos illustres camarades syndiqués.”

Les amalgames sont faits pour exprimer le ras-le-bol et les différences sociales marquées qui perdurent et ce, en allant jusq'à reprocher de manière maladroite au gouvernement de ne pas avoir pris de décret pour l'indexation de la fonction publique territoriale. Et bien évidemment, le parti qui caresse toujours l'espoir indépendantiste envoie l'argument “imposition des fonctionnaires” appelés “nantis”.

“Il y a et c'est nouveau, la grève des nantis. Ceux qui ont les hauts salaires, le soleil, la mer, les nombreux arrêts-maladies, les incessantes sorties hors de l'île sans autorisation, le droit pour certains de coucher avec leur élèves et qui bénéficient d'un juteux cadeaux sous forme d'une prime non imposée. Ceux-ci, à l'exemple des enseignants, ont compris que leur paradis ne peut exister que si les enfants de l'île n'accèdent pas aux sciences pour les remplacer un jour, alors ils vont œuvrer pour maintenir un taux de réussite universitaire de moins de 10%.” La logique est choquante et doit interpeller puisqu'elle s'articule autour de “l'occupation coloniale” de l'île. Et c'est bien là toute la tristesse des propos tenus. Ils utilisent une revendication jugée impopulaire pour récupérer un argument politique réglé depuis longtemps par la départementalisation de Mayotte.

L'intégralité du courrier ne sera pas publiée car la bêtise parle et prend la forme d'insultes. “Colons”, “grève des riches”, “ chasseurs de primes" - “paradis coloniaux”, la haine est là et elle n'est pas bonne à entendre. Mais sur un territoire où 50% de la population est étrangère originaire des Comores, ces tirades revêtent une importance qu'il appartient aux autorités de mesurer et d'anticiper. Le ministre de l'intérieur Manuel Valls devra donc prendre la mesure du discours tenu ainsi que sa violence, car il pourrait bien réapparaître régulièrement, dès que l'occasion de pointer du doigt les fractures sociales sera offerte, ce qui se produira souvent. Les fonctionnaires d'État font donc les frais d'un groupuscule passéiste qui surfe sur une revendication impopulaire. Tout le système en prend pour son grade à une heure où justement le système est malade, presque paralysé. Le jeu est dangereux et il intervient au moment où la société mahoraise française s'apprête à franchir un virage très délicat, celui de l'imposition et de la rupéisation."

Source : France Mayotte matin"

Les arguments racistes "anti blancs" accumulent toute une série de stéréotypes faux et stupides, qui victimisent la population locale face à des "colons", des "nantis" qui auraient le droit de "coucher avec leurs élèves".

Situation explosive à combattre.

@ herodota et @ Non mais allo quoi ?!
Allez jusqu'au bout de votre analyse !

Non, ça craint de plus en plus..je ne suis pas quelqu'un d'alarmiste mais faut quand même le savoir avant de venir


C'est vrai ! Depuis 30 ans, l'insécurité à Mayotte augmente c'est un fait ! Les forces de police et de gendarmerie doivent avoir plus de moyens.

Ulm, le bahut est retombé dans ses vieux travers. Quelques problèmes entre personnels de différents statuts…


Les contractuels, les résidents et les salariés du privé (SMIG à 6€) veulent être égaux et c'est normal dans une République !

Bravo  Mamadi il a écrit le mot REPUBLIQUE il est infatiguable....et continue voir les autres posts en espérant que mon mail ne sera pas censuré....

Kwezi - Publié le 02/12/2013
Décasés de Ouangani : délit de favoritisme

"Ca sent bon la campagne à Ouangani, pas le terroir, mais bien celle des municipales 2014. Et les habitants de la seule localité de l'île ne disposant pas d'accès au littoral commencent à en avoir assez. Une plainte contre le maire Ahmed Combo dit Maradona et son adjoint chargé du foncier, va être déposée sur le bureau du procureur de la République dans les prochains jours, les prochaines heures, France Mayotte a pu s'en procurer un exemplaire. En effet, il y a quelques mois, les services techniques de la mairie sont intervenus pour déloger des dizaines de familles qui vivaient sur le lotissement dit 2000 à Barakani.

Familles qui étaient installées depuis des années sur la parcelle grâce à une délibération qui avait été prise par l'ancienne équipe dirigeante. Or, une nouvelle délibération du conseil municipal a annulé la première et ordonné l'expulsion pure et simple. Pour quelle raison ? La plainte est claire sur le sujet.

“Dès leur accession aux affaires, les habitants à qui la municipalité précédente avait attribué une parcelle dans le lotissement dit 2000 à Barakani, se sont vus dépossédés de leurs lots. Ces lots ont été attribués à d'autres personnes, sous prétexte qu'elles avaient voté pour eux.”

En clair, tous étaient dégagés pour ne pas avoir choisi les bons poulains aux dernières élections, à savoir l'UMP. Mais l'histoire ne s'arrête pas là puisque les décasés ont été envoyés sur un terrain appartenant au Conseil général juste en contrebas de la caserne des pompiers. Un bidonville précaire s'est créé par la force des choses et si le conseil général s'est bien fendu d'un petit courrier de rappel, il n'est pas allé plus loin. Mais que sont devenus les lots libérés ?

“Depuis 2008, une grande partie d'autres lots ont été attribués par le premier adjoint au maire HAMADA Dahalane à sa propre famille dont un frère, une soeur et un cousin, des amis très proches de la même famille, soit 3 frères portant tous le nom de Maoulida.”

Les choses sont claires pour les habitants, ceux de l'ancienne maire ont été dégagés pour placer ceux qui avaient bien voté et soutenu l'équipe aujourd'hui en place. Les élections municipales approchant, la distribution de parcelle se serait accélérée.

“Il y a beaucoup de clandestins à Barakani, ils sont installés là depuis longtemps et leurs enfants sont grands, ont des papiers français. Si ils votent correctement, leurs parents n'ont pas de souci. C'est comme ça qu'ils essaient de récupérer le maximum de voix, en distribuant le patrimoine communal à tour de bras” explique un habitant qui veut que la démocratie jouent à plein cette année et qu'elle ne soit plus viciée par les manigances.

Qui plus est, les conditions d'attributions des parcelles sont jugées douteuses. Les plus démunis ne seraient en effet pas prioritaires et certains attributaires disposeraient déjà de logements, lorsque nombreux sont encore ceux à dormir dehors à Ouangani depuis les expulsions.

Les habitants excédés saisissent donc la justice, car en effet, sur le terrain, beaucoup de questions restent sans réponses. La mairie a été contactée à de nombreuses reprises, sans effet. A suivre…"

Source : KTV"

Et cela continue toujours des scandales... Mamadi ne dit rien ou consent? Il faut bien admettre qu'a Mayotte un scandale chasse l'autre...

bien vue chef!!!!!!!!!!!!!!

Un ans et passez presque et alors j'arrive sur cette île !! Pour 6 mois de façon à visite voir si ça me plait, travailler pourquoi pas revenir pour mi installer si ma famille s'adapte bien enfin alors depuis ce mesage rien a changer ???? Merci pour c'est info plutôt noir ! On verra ! Mais du coup j'apprendrai par moi meme !