Demande de témoignage sur la vie d'expat à Kinshasa (journaliste)

Hello

Je suis journaliste et j'enquête en ce moment pour un doc pour la télé française (une grande chaine nationale quoi :)
J'aimerais connaitre un peu l'avis de français résidents sur Kinshasa. Sur la vie de tous les jours là bas. Les opportunités d'emploi, les salaires, le coup de la vie.
Balayant un peu toutes les thématiques et les enjeux en cours dans la capitale de RDC, j'ai appelé ce matin le chef de la Police Nationale locale, il m'a raconté un peu les phénomènes de bandes du moment ainsi que l'opération likofi en cours. Est-ce qu'il y a une insécurité réellement palpable pour les étrangers ? Est-ce qui ceux-ci sont plus vulnérables que les populations autochtones ?   
Enfin j'aimerais savoir si il existe des quartiers pratiquement exclusivement réservés aux expats comme il y en a dans certaines villes du monde ? Et aussi savoir si il y a des endroits de sociabilité dans la ville pour les expats français.

Je vous remercie déjà infiniment pour vos réponses

Bonne journée

Bonjour Gueydan Adrien,

Bienvenue sur Expat.com :)

Je vos suggère de poster une annonce dans la section Appel à témoin à Kinshasa svp. Cela pourrait vous aider :)

Merci bien

Maximilien
Équipe Expat-Blog.

Ah oui, judicieuse idée !

Merci beaucoup

Hello Adrien,

Je vis à Kinshasa depuis 4 mois, dans un quartier qui, s'il n'est pas exclusivement réservé aux expats, est ultra sécurisé : Gombé. Ensuite, il y a des concessions (c'est comme des lotissements avec un gardien à l'entrée), fermées et réservées aux expats.

Nous sommes plus en sécurité que les populations locales car la plupart d'entre nous vit dans des maisons avec barbelés, gardes, etc... Alors que les Congolais qui vivent dans les cités ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour assurer leur sécurité. Hélas...

Bien sûr le "Blanc" est une cible pour les voleurs mais nous sortons (surtout nous les femmes) accompagnées en permanence, par notre chauffeur ou autre, donc en ce qui me concerne... Pas de souci de sécurité.

Il y a beaucoup d'endroits pour se retrouver à Kinshasa ! Par le biais des associations de Français à l'étranger d'abord, comme l'UFE (Union des Français de l'Etranger) qui organisent régulièrement soirées et sorties. Dans les bars, boîtes et restaurant, qui sont nombreux ici (il y a de nombreux endroits très sympas) et bien sûr pour les Français : notre maison de France (ou Cercle des Français), avec ses restaus, sa piscine, son espace jeux pour enfants, ses multiples activités et autres soirées... Full tous les week-ends.

J'espère vous avoir été utile.
Bien amicalement
Laurence

Bonjour,

Malheureusement, je suis Belge, je ne sais pas si mes commentaires vous intéresseront.

Je vais toutefois vous faire part de mes observations.

Je vis à Kinshasa depuis environ 10 ans et je travaille en sous-traitance pour un privé dans l'immobilier. Je gagne relativement bien ma vie, sans arriver toutefois à faire des économies conséquentes ou acheter par exemple une voiture neuve.

Ici, il n'existe pas de financement voiture ou de prêts pour acheter une maison.

Je ne vis pas dans une "concession à la Gombe" mais dans un quartier calme à environ 15 minute du centre ville en voiture. J'ai du équiper ma maison d'un groupe électrogène, car comme partout en ville, il y a de fréquentes coupures de courant. Mon loyer est sans doute moins élevé qu' à la Gombe (environ le tiers pour trois fois plus d'espace, mais le groupe consomme trois litres de diesel de l'heure. J'ai un gardien de nuit.

La vie ici, si on veut vivre dans des conditions équivalentes à l'Europe est excessivement chère. Il faut acheter son eau potable pour cuisiner et laver les légumes. Il faut également des désinfecter au dettol.

La viande est chère et on est jamais sur qu'elle n'a pas été préalablement surgelée et dégelée, on doit être prudent. On trouve tous les produits importés, comme les conserves de légumes, au triple du prix de l'europe.

Heureusement que je n'ai plus d'enfants en bas age, car les corn flakes et le lait liquide tel que nous le connaissons sont aussi excessivement chers. Ne parlons pas de la lessive et autres produits d'entretien importés.

Tous les appareils de la maison doivent tourner sur régulateurs car le courant est soit trop faible, soit trop fort, ce qui endomage régulièrement les appareils tels que seche linge, lave linge ou ordinateurs.

L'électricité est généralement trop faible pour faire tourner un micro-ondes.

L'eau arrive par intermittent, donc il faut prévoir des réserves pour les chasses, le nettoyage, la lessive et de préférence avec un hydrophore pour qu'elle arrive dans la maison sans devoir transporter des seaux.

Trouver du personnel est aussi la croix et la bannière. Dès qu'il pleut, les gens ne se rendent pas au travail sous prétexte de manque de transport. De plus, si vous voulez un commis, il faut prendre un universitaire, sans quoi, vous arriverez difficilement à vous faire comprendre.

Le congolais est de nature aimable et souriant. Il n'est généralement pas très courageux et pour certains peut-être très malhonnête. Il peut travailler chez vous pendant 10 ans et un jour, partir avec tout l'argent qu'il trouve sans laisser de traces.

Ils ne sont pas agressifs, mais la mendicité l'est et donc, il faut bien fermer les portières des véhicules quand on circule. Je suis mariée à un Congolais depuis trois ans et tout se passe bien, donc, comme pour tout il ne faut pas généraliser.

Partout ou vous vous rendez, si vous voulez vous asseoir au bord du fleuve, d'autant plus que vous êtes expat, vous aurez des gens pour vous demander de l'argent, en particulier les militaires et policiers.

La corruption est monnaie courante et on achete tout le monde, la police, les juges et les arrestations arbitraires sont fréquentes.

Depuis la venue au pouvoir du Président Kabila, un changement notoire est visible, les routes sont en meilleur état et l'insécurité n'est plus palpable, seulement à certains endroits qu'il vaut mieux éviter. Ce président à fait des miracles pour ce pays, mais il reste beaucoup à faire !

Le peuple congolais souffre du manque d'argent, pas de soins de santé convenables pour les pauvres qui sont une majorité, difficultés pour eux de payer l'école à leurs enfants. dans certains quartiers, il y a délestage de nourriture, un enfant mange un jour, l'autre le lendemain. Il boivent l'eau de la régie qui n'est pas potable et sont sujet à de nombreuses maladies telles que la typhoïde.

Malgré cela, tout est occasion pour faire la fête, mariage, deuil, fin d'étude...même si on a acheté son diplôme et qu'on est pas capable d'écrire une ligne sans faute.

Il y a un grand décalage entre les expats qui gagnent jusqu'à 10000 $ le mois et plus et l'ouvrier congolais qui reçoit 100 $ par mois.

Les maisons à la cité sont telles qu'en Europe, je ne pourrais y mettre un chien ! 

Les églises dissidentes et même les autres sont la plaie du Congo. Des pasteurs profitent de la crédulités des gens pour leur extorquer le peu d'argent qu'ils ont. Ils encouragent aussi à avoir beaucoup d'enfant dont la plupart souffrent de malnutrition.

Il faut avoir le coeur très endurci pour vivre ici et fermer les yeux sur certaines choses. La mortalité à la cité est importante en dessous de 5 ans et l'espérance de vie est de 43 ans.

Mais le climat est bon, et si vous vous demandez pourquoi je reste ici, c'est que je n'ai pas envie, passé 50 ans de me retrouver au chomage en belgique.

Pour ce qui est des loisirs, si vous vivez à la Gombe, avec un loyer de 8000 $ pour une villa et avez une jeep pour circuler, je pense que vous n'aurez pas de problèmes...mais pour les autres, tout est question de moyen.

Voila, je crois que j'ai fait le tour objectivement.

Je souhaite néanmoins rester anonyme, mais si vous avez d'autres questions ou un bon budget pour venir vous rendre compte sur place (loool), je serais ravie de vous guider si mon planning me le permet.

Bien à vous

Osawadee

j'ai vecu a la gombe pendant 3 ans au milieu des années 80...il n'y avait pas d'insecurité, et on pouvait aller s'eclater a matonge sans probleme...meme avec le regime dictatorial de mobutu, il me semble que la vie y etait meilleure que mnt...

J'ai lu le poste de notre anonyme, je suis un peu surprise de la vision des choses. Pour ce qui est du personnel, moi j'ai récupéré mon personnel après plus de 5 ans d'absence, et ils ont accourus ... Je n'ai pas l'habitude de laver mes légumes à l'eau en bouteille, car l'eau est relativement correcte, mais on y ajoute du bicarbonate et surtout on achète un filtre, qui ne coûte pas cher et permet d'avoir de l'eau tout à fait potable !!Les légumes importés sont chers, c'est vrai, mais il y a sur place des légumes locaux carottes, poireaux, salades, oignons, persil, pommes de terre, aubergines, concombres, ciboulette, poivrons, ... mais il y a aussi les produits spécifiquement locaux, comme le pondu, les biteku, les bilolos, etc ...
Habiter à la Gombe est en effet un avantage, mais surtout pour les trajets, car on est au centre de tout. Par contre, quand je veux bien manger pas trop cher, je me rends à Ma Campagne au buffet de l'ASK et franchement, c'est excellent et à volonté, et en plus pas cher !! Il y a sur place une piscine, un terrain de tennis, une salle de sport, des jeux pour les enfants, que demander de plus ??
Je connais la vie hors Kinshasa, j'y ai passé quelques années, mais jamais je n'ai eu de souci, ni avec mon personnel, ni avec le vol !! et pourtant, je ne ferme jamais mes portes !! La seule fois où je l'avais fermée en brousse, j'ai perdu la clé !!
Je n'ai aucun trousseau de clés comme beaucoup le font ici ... Mieux vaut vivre correctement mais il faut aussi savoir respecter les personnes qui sont à votre service.
Pour ce qui est du personnel, personnellement, j'ai une société de placement, alors oui il y a de tout, mais on peut aussi faire son choix, car vu la demande, c'est l'offre qui est la plus rare.
Je pense que chacun à son point de vue, mais il vaut mieux y venir pour se faire une vrai opinion  ;)

Bonjour,
merci de tous ces détails. En gros les choses sont toujours les mêmes depuis toujours ; la vie d'expatrié est chère si on ne sait pas vivre comme à la campagne, car si en Europe, dans les grandes villes on trouve de tout, et dans les campagnes, il faut faire des provisions, et aller loin pour s'approvisionner, c'est pareil en Afrique. C'est une question d'approvisionnement et de développement durable. (Je n'ai jamais compris pourquoi certaines chaînes hôtelières importent le poisson par exemple alors qu'il y en a sur place à bas prix...)
Dans chaque pays, il faut rechercher les produits comestibles locaux et être au courant en cas de pollution minière par exemple, qui rend les aliments impropres à la consommation. Il faut penser proximité ; se fournir au plus près revient moins cher (sauf dans les magasins et marchés réservés aux expatriés ou quand on se fait gruger sur les marchés parce que "expatrié", riche, blanc, ou étranger) ; après, pour ce qui est de l'hygiène, il faut réapprendre l'aseptie ; se laver souvent et avec un savon antiseptique, désinfecter l'eau,  (permanganate pour la RDC est le plus courant) avoir une citerne fermée et désinfectée d'eau dans le jardin (château d'eau de pluie), avoir un moyen d'éclairage autonome (groupe électrogène) même panneau solaire ou autre moyen plus rustique (lampe tempête, bougies, lanterne au pétrole, etc...), et pourquoi pas, si vous êtes en brousse, et près d'un cours d'eau, se construire un moulin à eau qui fournit tout (électricité, moulin, pompe à eau, etc..) comme on faisait en campagne dans le temps, et qui a le don de détruire les eaux stagnantes où pullulent les moustiques (paludisme, malaria), et avoir son propre jardin et serre à légumes (qui pousse vite et très bien sans engrais).
Il faut penser à neutraliser les insectes et autres pestes par des produits naturels avant tout (fumication de feuilles locales anti-moustique (demander au gardien), palanter de la citronnelle sous les fenêtres, ou autre plantes anti-moutiques, détruire les eaux marécageuses, trier les poubelles, avoir un insinérateur à ordures (en général un tonneau), acheter son essence en fût pour un mois, etc...
La disparité de développement ne doit pas faire oublier l'ingéniosité, y compris en matière de relations interpersonnelles et de débrouillardise. L'être humain reste humain, c'est à dire qu'il contourne toujours les difficultés ; si un domestique ou employé a de graves problèmes de survie avec sa famille, et que vous vous en fichez, il vous volera ou partira sans prévenir.
Par contre, si vous vous respectez sans pour autant être familié, il vous donnera des tuyaux, c'est lui qui vous dira comment survivre,ou vivre le plus proche et simplement possible, où vous approvisionner le moins cher, etc... il faut en faire un allié et non un ennemi qui finira par vous tendre un guet-append. Pour ce qui concerne la violence, c'est comme partout ; quelqu'un qui vit dans un ghetto et souffre de manière injustifié se rebelle. Pourtant il est obligé de survivre, soit en travaillant, soit en s'accaparant de force ce qui est à autrui, aux riches ou au voisin de quartier (il y a de la violence inter parès). Il y a aussi beaucoup d'alcooliques et drogués et là c'est comme partout ; il y a rien à faire que de s'en débarrasser vite !

Par mon expérience, je sais qu'il y a des choses qui valent plus cher que l'argent et qui sont plus prisées ; les choses matérielles ; les habits, les sous vêtements,  la vaisselle, les chaussures, les cahiers, etc... bref presque tout produit manufacturé. Nous avons toujours fait cadeau de ces choses à nos employés de maison ; c'est un plus qu'ils ne sont pas prêts à briser en s'adonnant au vol. Tout dépend de vos moyens, mais en venant en vacances en France, en rechargeant les biens dont nous avions besoin, nous n'oublions pas nos employés et leur famille immédiate (époux, enfants), car ils aspirent à avoir ce que nous avons, même un peu. Nous prenions en charge leurs frais médicaux, et avant tout une visite médicale deux fois par an, ou si nous apprenions une naissance, nous contribuions à payer le berceau, en sachant que les enfants sont nourris au sein, mais la maman aussi a besoin de bien manger. Si le mari dépense l'argent du salaire en boisson, nous réservions une part à la maman comme une allocation ; si le mari la bât pour le lui prendre, nous le menassions de le renvoyer.
La confiance se bâtit au fur et à mesure sans être condescendant toutefois. Si vous êtes corrects, sachez reconnaître la place de chacun sans être méprisant non plus, si vous leur apportez du bien-être au travail, ils seront vos alliés.
Comment se fait-il que les occidentaux que nous sommes savent faire du management du bien-être au travail quand il s'agit d'européens ou occidentaux, et quand ce sont des africains, on oublie tout ? Apprendre à lire et à écrire à un domestique ou employé fait partie des choses indispensable, donner un peu de son temps pour une chose si élémentaire et indispensable, on peut le faire, on doit le faire. Jamais au cours de mes 15 ans d'expatriation, y compris avec mes parents, grands-parents, nous n'avons manqué à ces devoirs là, comme de partager nos visions différentes du monde, confronter nos points de vues sur des choses élémentaires comme la politesse, la fatigue au travail, etc... pour mieux aménager les services qu'on leur demande, et respecter leur travail, pas comme des esclaves.

Cela ne nous a pas empêché d'être cambriolé, ni agressé et ce n'était pas par le peuple, mais des gens qui sont des mafias (comme en Europe). Si nous avons été parfois sauvés, c'est parce que ceux qui faisaient partie de nos employés sont intervenu ou nous on avertis des projets criminels. Il faut donc avoir un groupe ou élément de proximité qui est intermédiaire entre vous et la masse et qui peut vous aider en cas de problème (guerre civile, émeute, criminalité) ; on appelle souvent corruption le fait de payer pour sa sécurité des policiers ou un commissariat ; mais parfois ces gens ne sont pas payé pendant 6 mois parfois un an ou un accident de la vie les a ruiné (hôpital). Alors je pense que c'est un moindre mal s'ils vendent leurs services, pourvu que cela ne devienne pas du chantage, mais cela existe dans tous les pays du monde !
Moi je prend une offre de service de sécurité comme celle là comme un service de garde du corps, privatisé, comme cela se fait en Europe, où des policiers se reconvertissent dans la sécurité privée. C'est normal.
par contre presque personne ne donne ici le prix des aliments locaux ni des services locaux comme le couturier local, louer un bateau pour la pêche, aller se promener sur le fleuve ou aller pique niquer sur une île, sur les fleuves, faire un safari, ou s'il existe sur place la vente de matériel de campement, ni même le prix de construction d'une maisonnette, si on peut de faire construire un bungalow en bois ou en ciment, etc... qui me donnera ces infos ? svp... merci d'avance.

En gros vous avez compris.
Concernant les prix, pour une botte de Pondu (feuilles de manioc) 500 FC soit 0,5373$, et en euros, suivant le taux du jour (ceci est le prix en ville)
Les safaris et autres
ballades existent, mais n'y étant pas intéressée, je ne connais pas les prix.
Je peux vous fournir une liste de prix magasin des produits vendus chez nous, c'est ce que l'on trouve partout (dans la cité) et cela reprend environ 600 articles (en message privé).
Les prix sont en FC et le taux par rapport au dollars est de 930 actuellement.
Le carburant est à 1390 FC le litre, les ampoules peuvent varier du simple au quadruple, suivant l'origine, le fil électrique aussi, car certaines origines mélangent du fer ou autre au cuivre.
On peut trouver du matériel de camping, mais ce n'est pas vraiment dans les murs ici. Quand on veut camper, on utilise les méthodes locales. La construction d'une petit bâtiment en béton (c'est le plus courant) correspond au prix des blocs de béton (selon la grandeur), le prix du ciment et la menuiserie (portes et fenêtres). Ensuite, la main d'uvre est dérisoire. Par contre il faut avant toute chose avoir l'autorisation de bâtir, donc un terrain !! Moi j'ai payé la maison de mon chauffeur 2500 $, car il avait déjà un terrain. Cela fait déjà des années, donc je pense que cela serait plus cher aujourd'hui.
Le sac de ciment est environ de 17 $ (suivant l'offre et la demande, et donc variable).
Pour ce qui est du couturier, c'est selon, pas cher, c'est le tissu qui est choisi qui fait le prix !!
Concernant les taxes, il y a eu un recensement il y a peu, j'ai payé 20 $ à l'agent. Pour une invitation, il faut faire légaliser par la commune, 10 $; vous pouvez trouver les tarifs des taxes sur le site de la DGI (Direction Générale des Impôts) www.dgi.gouv.cd/
Voilà, espérant avoir répondu partiellement à vos interrogations.