Europe : la relation France et Allemagne, mouvementée et indispensable

Chômage : faut-il avoir peur des mini-jobs ?http://referentiel.nouvelobs.com/file/6932517-chomage-faut-il-avoir-peur-des-mini-jobs.jpg
Panique à bord ! Le ministre du Travail Michel Sapin a prétexté un débat parlementaire incontournable. Et la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, elle, a repoussé sine die. Tout plutôt que d'être surpris en compagnie de Peter Hartz, l'inventeur des "mini-jobs" à l'allemande venu présenter ses derniers travaux à Paris ! "Je ne suis pas le diable", lâche "Herr Doktor" au "Nouvel Observateur" après que ces rendez-vous ministériels prévus de longue date eurent été annulés au dernier moment. Il aura suffi que les médias fassent de ce solide Sarrois un possible inspirateur de François Hollande pour que le gouvernement panique.

Depuis Istanbul où ils accompagnaient une visite officielle, les conseillers du président se sont fendus d'un démenti : non, le sulfureux réformateur du marché du travail allemand n'est pas devenu un "consultant" du président français qu'il a rencontré "de manière informelle et à sa demande" en décembre dernier. Et pour couper court à toute polémique, l'Elysée a aussi discrètement demandé aux cabinets de Sapin et Touraine d'annuler fissa les rendez-vous compromettants...
Les idées de Hartz partagées à gauche
Si les ministres ont dû renoncer à rencontrer Peter Hartz, ses idées n'en font pas moins leur chemin en France. Et pas seulement à droite. Le think tank En Temps réel, qui a organisé la visite de l'ancien DRH de Volkswagen, se positionne plutôt à gauche. Et l'ex-directeur de cabinet de Dominique Strauss-Kahn à Bercy, François Villeroy de Galhau, actuel numéro deux de BNP Paribas, est l'éditeur du "Cahier" écrit par Peter Hartz, "Pour une réforme du marché du travail en Europe".

Villeroy de Galhau, que l'on dit pressenti pour être le futur directeur du Trésor, à moins qu'il ne soit secrétaire général de l'Elysée, a donc regardé de près les réformes allemandes. Tout comme Pascal Lamy, un autre gourou social-démocrate vénéré par les milieux d'affaires : "Il est préférable d'avoir un mini-job ou un job le dimanche plutôt que pas de job du tout. Il n'y a qu'en France que cette idée n'est pas partagée", dit tout net l'ancien directeur général de l'OMC.
2,5 millions d'emplois créés en Allemagne

Il est vrai qu'en Allemagne les réformes Hartz, adoptées entre janvier 2003 et janvier 2005, ont porté leurs fruits. Le taux de chômage qui était supérieur à 10% a reflué à 5,2% : 2,5 millions d'emplois ont été créés entre 2005 et 2013. De quoi faire rêver François Hollande ! A un bémol près, tout de même. Les jobs ainsi générés étaient pour l'essentiel des emplois d'intérim ou bien des temps partiels, peu rémunérés. Plus grave, le taux de pauvreté a augmenté en Allemagne à mesure que le chômage baissait.lire le reste de l'article   

jean  luc  ;)

PS: il y a du pour et du contre ,certains mini job comme femme de ménage ne pose pas de probléme ,mais si c'est trop chére ce boulot serais fait par les employés titulaires ,donc une chômeuse de plus . Mais quand un magasin emploie 10, voire 20 personne en mini job ,c'est 5 á 8 emploies á temps en moins  .   jean  luc  ;)

L'Allemagne se décomplexe à l'international
Des voix se font entendre à la tête de l'État allemand pour un rôle international plus étendu. Malgré les aléas de la diplomatie allemande, 5000 militaires sont présents sur neuf fronts extérieurs.
http://static.lexpress.fr/medias_9254/w_2048,h_890,c_crop,x_0,y_126/w_605,h_270,c_fill,g_north/ursula-von-der-leyen-1_4738111.jpg
On a suffisamment critiqué l'Allemagne et dénoncé sa crispation sur ses seuls intérêts pour ne pas souligner le changement de ton qui vient de se produire outre-Rhin en matière de défense. Coup sur coup, le président de la République, Joachim Gauck, le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier (SPD), et la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen (CDU), viennent de s'exprimer dans le même sens et réclament désormais un rôle international plus étendu pour leur pays. 
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Le sage Joachim Gauck n'a pas hésité à déclarer : "L'Allemagne n'est pas une île. Les conséquences de l'inaction peuvent être plus graves que celles de l'action." Avant d'inviter les différents décideurs à "ne pas se cacher derrière la culpabilité de l'Allemagne pour fermer les yeux". L'ambitieuse Ursula von der Leyen est allée encore plus loin, estimant que "l'Allemagne est prête à élargir son engagement".

De fait, lors de la dernière réunion européenne consacrée à l'aide humanitaire en République centrafricaine, le 20 janvier, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé à l'unanimité de soutenir davantage la France en RCA ­ évolution particulièrement bienvenue, dans laquelle l' Allemagne a pesé de tout son poids.

C'est l'aboutissement d'un processus de reconstruction historique. Certes, une modification du contexte politique est intervenue à Berlin. Le nouveau gouvernement est issu d'un changement significatif de coalition, de laquelle le parti libéral FDP, traditionnellement hostile aux interventions extérieures des forces armées allemandes, a disparu. 

Ce que Paris attendait en espérant un changement de majorité en Allemagne s'esquisse très partiellement : malgré l'absence de grand projet franco-allemand dans les champs économique ou institutionnel européens, un rapprochement se produit sur les affaires étrangères et la défense, domaine restreint mais qui touche aux aspects les plus sacrés de la souveraineté et de l'identité nationales. A cet égard, l'idée récente consistant à effectuer des visites à l'étranger en doublé ­ Laurent Fabius et Frank-Walter Steinmeier ensemble ­ est une innovation qui peut revêtir une importance nouvelle si l'on ne s'en tient pas seulement au niveau symbolique.

lire le reste de l'article   jean  luc  ;)

PS: moi je suis contre ,surtout qu'il y a des ambition personnel derriére tout celas .

Le centenaire de la Grande Guerre embarrasse l'Allemagnehttp://www.letemps.ch/rw/Le_Temps/Samedi%20Culturel/2014/02/15/Divers/Images/Guillaume%20II%20WWI--672x359.jpg
Pour beaucoup d'historiens allemands, le régime de Guillaume II porte une lourde responsabilité dans le déclenchement des hostilités. Mais une nouvelle génération de chercheurs conteste cette lecture qu'elle estime biaisée par le poids de la culpabilité. Le débat est vif. Le pouvoir fédéral, lui, n'a prévu aucune commémoration officielle du centenaire
Les liens

    La guerre en trois éclairs

En Allemagne, il n'y aura pas de célébration officielle, nationale, à l'occasion du centième anniversaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Le président de la République, dont la fonction est purement honorifique, se rendra à certaines manifestations organisées par les voisins de la République fédérale, notamment en France. Le 3 août, Joachim Gauck assistera ainsi aux côtés de François Hollande aux commémorations organisées par l'Hexagone en Alsace. Quant à la chancelière, son agenda n'affiche pour l'instant aucun rendez-vous lié à la commémoration de la guerre. Cette position en retrait de la République fédérale, critiquée par de nombreux historiens, ne traduit pas de l'indifférence mais plutôt de la gêne. La parution récente de plusieurs ouvrages consacrés au conflit a relancé en République fédérale le débat sur les origines de cette guerre particulièrement meurtrière.

Les Allemands entretiennent toujours un rapport complexe à la guerre de 14-18. En allemand, on ne parle pas de «Grande Guerre», même si le nombre de morts – le conflit a coûté au total la vie à 17 millions de personnes – a été plus important dans les rangs de la Triple Alliance (Allemagne, Autriche – Hongrie, Italie, qui changera de camp en 1915) que dans ceux de la Triple Entente (France, Grande-Bretagne – Russie). «La Première Guerre mondiale est perçue en Allemagne comme la «catastrophe matricielle» de l'histoire allemande et européenne du XXe siècle, explique l'historien français Etienne François, professeur d'histoire émérite à l'Université libre de Berlin. Pendant des années, on a considéré avant tout que sans la première guerre, il n'y aurait pas eu le nazisme. Le poids de la mauvaise conscience face à l'Holocauste dominait. Beaucoup d'Allemands ont fait leur le reproche contenu par le Traité de Versailles, qui rendait l'Allemagne responsable du déclenchement du conflit.»

Cette interprétation s'impose dans les années 1960 après un vif débat autour des thèses de Fritz Fischer. L'historien de Hambourg publie en 1961 Griff nach der Weltmacht («La Quête du pouvoir mondial») dans lequel il démonte la théorie encore répandue dans les années 1950 selon laquelle l'Allemagne n'aurait mené qu'une guerre défensive. «Fischer, qui était archiviste, a ressorti tous les plans d'expansion de l'Empire, tous les plans d'annexion, de construction d'une Europe allemande», explique Etienne François. La Quête du pouvoir Mondial décrit comment l'Etat totalitaire du Reich voulait à tout prix que l'Allemagne accède au rang de puissance mondiale. Au cours d'un congrès d'historiens de 1964, au cours duquel les spécialistes se déchirent, s'impose finalement – et pour de longues années – la théorie de Fischer sur la culpabilité allemande.
Certes, les historiens savent bien que l'Allemagne n'est pas seule responsable du déclenchement de la guerre, et à l'école aussi, l'enseignement de la Première Guerre mondiale relativise la thèse de Fischer. Reste que depuis, aucun ouvrage allemand d'envergure ne s'était spécifiquement penché sur les causes de la guerre.

100 ans après le déclenchement du conflit, une nouvelle génération d'historiens vient secouer cette image de la responsabilité unique de l'Allemagne avec l'Australien Christopher Clark (Les Somnambules, paru en 2013 chez Flamarion) et Herfried Münkler, politologue de l'Université Humboldt de Berlin. A lire leurs travaux, tous les participants au conflit portent une part de responsabilité dans son déclenchement, et non la seule Allemagne. Dans La Grande Guerre, le monde de 1914 à 1918, (paru fin 2013 et non traduit en français), Herfried Münkler démontre comment le militarisme à tous crins n'était en aucun cas une spécificité allemande au début du XXe siècle. La Russie avait une armée bien plus imposante, la France un plus important pourcentage d'appelés. «Lorsque la guerre a démarré, l'Allemagne était tout simplement mal préparée, note l'auteur. Elle n'avait ni les munitions nécessaires ni assez de troupes pour l'offensive.»

Plus que l'esprit va-t-en-guerre, la caractéristique de l'Allemagne de 1914 était son obsession de l'encerclement et l'obstination à respecter un plan de guerre défini dans les années 1880: offensive contre la France, puis retournement contre la Russie dans un contexte d'aveuglement politique partant du principe que l'Angleterre assisterait à cette double offensive sans intervenir. «Dès la fin de 1914, les pertes étaient considérables», rappelle Etienne François. L'ouvrage de Münkler – décrivant le «piège du fatalisme» – permet de comprendre pourquoi la guerre a tout de même encore duré quatre ans.

«Que l'Allemagne ne soit pas seule à porter la responsabilité n'implique pas qu'elle n'en ait pas eu, souligne le quotidien Süddeutsche Zeitung. Le souvenir de 1914 est ainsi resté un espace d'incertitude historique. Que doit-on souligner à l'occasion de ce centenaire? Que nous sommes soulagés d'apprendre que nous ne sommes pas seuls coupables?»
Quelque 150 manifestations sont prévues en Allemagne à l'occasion de cet embarrassant centenaire. Toutes de dimension locale ou régionale. Et si le nouveau ministre des Affaires étrangères Franck Walter Steinmeier, SPD, vient de nommer un responsable pour les commémorations au sein de son département culturel, c'est essentiellement pour coordonner ces initiatives régionales. Bien des historiens, allemands et étrangers, regrettent cette occasion manquée. «La prudence allemande a rendu presque impossible une commémoration au niveau européen», déplore Etienne François. Le centenaire de cette guerre absurde aurait été l'occasion de rappeler l'importance de l'Union européenne, qui permet aujourd'hui aux Européens de régler leurs conflits en d'interminables négociations nocturnes autour d'une table, plutôt que sur le champ de bataille. «Il ne doit pas y avoir de fuite face à l'histoire, estime pour sa part l'historien Gerd Krumeich. Notre parlement devrait avoir le courage de mettre en place une véritable commémoration. Les Allemands le doivent bien aux millions de morts de la guerre. Plus personne n'attend de nous une reconnaissance de culpabilité…»

Dans le débat en cours, seul l'historien social Hans-Ulrich Wehler de Bielefeld – né en 1931 et à ce titre représentant de l'ancienne génération – estime au contraire que «en Allemagne, tout est à l'ombre de la Deuxième Guerre mondiale et de l'Holocauste, et qu'il ne faut pas de commémoration, mais laisser le champ à la controverse scientifique.» http://www.letemps.ch/Page/Uuid/81ad4f0 … 3ab1298c|0

jean  luc  ;)

pour ma part ,je comprend pas le gouvernement allemand sur cet question ,moi je suis pour la commé moration par les allemands de la grande guerre,il a honte de quoi?

"Pas de modèle allemand pour la France" selon l'ambassadeur d'Allemagne
Susanne Wasum-Rainer, l'ambassadeur d'Allemagne, invitée de BFM Business ce lundi 17 février, s'est montrée optimiste sur les déclarations de François Hollande concernant la compétitivité française.
http://www.bfmtv.com/i/580/290/1005060.jpg
Alors que doit se tenir mercredi 19 février un Conseil des ministres franco-allemand, Susanne Wasum-Rainer, ambassadeur d'Allemagne à Paris, était l'invitée de BFM Business, ce lundi 17 février.

Selon elle, l'enthousiasme n'est pas retombé, Outre-Rhin, après les annonces de François Hollande concernant le pacte de responsabilité au mois de janvier: "Ce discours et les mesures déjà prises sont satisfaisantes", a-t-elle déclaré.

"Le ministre des Affaires étrangères allemand a parlé d'un modèle européen" après l'intervention du Président, a-t-elle également rappelé. "Nous attendons maintenant, avec l'aide des entreprises, de pouvoir sortir nos grands pays de cette crise où nous nous trouvons encore."

Les remèdes allemands inadaptés à la France

Plus étonnant, elle a également estimé qu'"il n'y a certainement pas de modèle allemand pour la France. Les deux systèmes sont tellement différents que je ne vois pas comment appliquer des remèdes trouvés en Allemagne aux autres pays."

"Il y a dix ans, quand on parlait de l'homme malade de l'Europe, on parlait de l'Allemagne", a-t-elle ajouté. "Nous avons toujours eu des périodes ou l'un était plus fort que l'autre".

L'ambassadeur, qui a rencontré les investisseurs de son pays, présents ce matin au conseil stratégique de l'attractivité à l'Elysée, a reconnu que ce qu'il leur faisait le plus peur était "le manque de flexibilité du marché du travail, et l'instabilité de la fiscalité."

Le salaire minimum allemand n'aidera pas la compétitivité

Le prix du travail est également plus élevé dans l'Hexagone. Susanne Wasum-Rainer a précisé le calendrier de mise en place d'un salaire minimal Outre-Rhin, qui devrait être effectif "au premier janvier 2015".

Mais elle a prévenu que les effets seraient mineurs sur la compétitivité entre les deux pays: "Les entreprises exportatrices ont déjà adopté des salaires minimums plus élevés".

C'est par exemple le cas dans l'agriculture depuis cette année, même si l'ambassadeur a reconnu qu'il "y avait un abus de certaines règles" européennes dans ce secteur.

Les ministres des deux pays devraient sortir de la réunion de mercredi avec des propositions "concrètes". L'ambassadeur s'est en revanche déjà prononcé sur la question de l'euro fort: "Il ne faut pas essayer de surpasser les problèmes de compétitivité à travers la valeur de la monnaie commune."

http://www.bfmtv.com/economie/pas-model … 13154.html

jean  luc  ;)

Le couple France-Allemagne : toujours lié mais de moins en moins exclusif dans la tête des Français et des Allemands

Pour près de 9 habitants sur 10 des deux côtés du Rhin, les liens privilégiés entre la France et l'Allemagne ont des conséquences bénéfiques pour leur pays. Néanmoins, si 85 % des Allemands estiment que les relations entre les deux pays sont équilibrées, 41 % des Français expriment un avis contraire.

http://www.atlantico.fr/sites/default/files/imagecache/Une/politico-scanner_64.jpg
Angela Merkel et François Hollande. Crédit Reuters

Ce mercredi se tient un Conseil des ministres franco-allemands, symbole de la coopération entre les deux pays initiée en 1963 par le Président Charles de Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer lors de la signature du Traité de l'Elysée. Au programme des discussions de cette nouvelle rencontre : la convergence économique et sociale entre les deux pays, les modalités d'une coordination pour la transition énergétique et la relance de la politique de défense européenne. Cette réunion nous donne ici l'occasion de faire le point sur la perception par les deux populations des relations qu'entretiennent la France et l'Allemagne.

Une belle histoire pour un couple gagnant-gagnant

Invités à l'occasion des 50 ans du Traité de l'Elysée à juger la coopération franco-allemande, 87 % des Français et 90 % des Allemands en tirent, selon un sondage IFOP pour l'Ambassade d'Allemagne à Paris, un bilan plutôt positif. Dans des proportions identiques, près de 9 habitants sur 10 des deux côtés du Rhin estiment que les liens privilégiés entre les deux nations engendrent des conséquences bénéfiques pour leur pays.  Au regard de ces chiffres, la réconciliation des deux nations autrefois ennemies apparait comme une franche réussite aux yeux de leurs citoyens. Au point même que leur relation semble aujourd'hui relever de l'évidence.  Dans le baromètre des relations franco-allemandes, mené par l'institut Harris Interactive pour la Fondation Genshagen et l'Institut Montaigne, Français et Allemands se désignent spontanément comme des partenaires privilégiés en Europe. Dans la dernière édition en date, menée à la rentrée 2013, plus de 9 Français sur 10 mentionnent en effet spontanément l'Allemagne comme le partenaire le plus important de la France parmi les pays de l'Union européenne. La réciproque est vraie également pour un peu plus de 8 Allemands sur 10. Les deux qualificatifs choisis par les Français et Allemands pour exprimer le mieux les relations entre les deux pays sont dès lors le partenariat (terme choisi par 69 %des Français  et 59 % des Allemands) et l'amitié (30 % et 40 %).

Des relations plutôt au beau fixe

L'histoire du couple franco-allemand semble donc être celle d'un rapprochement progressif puis d'une belle entente. En dépit des discussions qui opposent parfois leur gouvernement, notamment sur les solutions à adopter face à la crise de la dette ou concernant des opérations extérieures, Français et Allemands conservent  une bonne image les uns des autres : 85 % des Français déclarent avoir une bonne image de l'Allemagne, et inversement, 87 % des Allemands portent un regard positif sur la France. Dans chacun des pays, environ deux tiers des habitants indiquent même avoir une « très bonne » image de l'autre. En outre, les deux peuples estiment que les relations qu'ils entretiennent sont aujourd'hui plutôt de bonne qualité. Notons toutefois que sur ce point, les Allemands apparaissent un peu plus positifs que les Français, nous y reviendrons (notes moyennes respectives de 7 et de 5.9 attribuées à la qualité de leur relation). Si le climat diplomatique entre les deux gouvernements peut influer pour partie sur ce sentiment, il n'en demeure pas moins que Français et Allemands qualifient globalement toujours positivement leur relation. Et que dans l'enquête IFOP, une majorité déclare que la situation économique tendue (crise économique, négociations dans le cadre de l'avenir de la zone euro, etc.) n'affecte pas l'image portée sur l'autre pays. 30 % des Français indiquent même plutôt que cette situation a contribué à améliorer leur image de l'Outre-Rhin.

Des motifs d'admiration mutuelle

Si le couple franco-allemand perdure, cela est sans doute parce qu'il s'appuie sur des motifs d'admiration réciproque, même si ceux-ci ne sont pas exempts de clichés. Spontanément, les Français associent surtout à l'Allemagne sa chancelière, Angela Merkel - qui semble capable de personnaliser à elle seule le pays - la bière, sa capitale Berlin et les automobiles, avant même de parler du nazisme ou de la guerre puis de la Chute du mur de Berlin. De l'autre côté, les Allemands se focalisent avant tout sur Paris, sa tour Eiffel, la gastronomie française ou encore les richesses touristiques du pays. D'un côté, on entrevoit donc des Français envieux de la réussite économique de leur voisin et admiratifs de la longévité politique d'Angela Merkel, quand de l'autre les Allemands semblent apprécier le mode de vie « à la française » et le patrimoine de notre pays

lire le reste de l'article

Le « couple » France-Allemagne : toujours lié mais de moins en moins exclusif
    La relation franco-allemande, pourrait-on dire, a débuté lors du traité de Verdun qui partagea, en 843, l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne, d'où naquirent ce qui devint l'Allemagne et ce qui devint la France.

Après cette séparation se développèrent des relations basées sur un rapport de force, rapport propre à toute relation internationale, mais qui tourna souvent au rapport conflictuel, lui-même régulièrement en faveur de la France, du moins jusqu'à 1813, date de la bataille de Leipzig.

Jusqu'à 1870, l'Allemagne n'était pas considérée comme notre ennemi héréditaire tout comme la France, jusqu'au début du XIXème siècle n'était pas considérée comme « Erbfeind » par les Allemands. Cette situation dura ainsi près d'un millénaire, du IXème au XIXème siècle. Non pas que les soldats français n'aient piétiné régulièrement la rive Est du Rhin mais simplement, les Allemands étaient dispersés en une multitude d'Etats dont certains, selon les circonstances, étaient alliés à la France. La vraie rupture intervint donc au début du XIXème siècle avec l'émergence en Allemagne d'un nationalisme puissant dans les Lettres[1], la pensée, la musique, nationalisme qui se voulait moins libérateur des régimes contre-révolutionnaires de la Sainte-Alliance qu'unificateur et, sous certains aspects, purificateur de l'Allemagne[2]. Les historiens s'accordent pour considérer cependant que les prémices du nationalisme allemand se trouvent chez Luther et sa volonté d'identifier sa nouvelle religion à l'Allemagne, brisant ainsi l'idée d'universalité contenue dans le catholicisme. Or ce qui n'était qu'en germe entre Luther et la Révolution française, s'institutionnalisa après elle, notamment avec la malheureuse idée que celui qui parle allemand ou un dialecte germanique est forcément un Allemand. Ce fut la deuxième mort de Goethe, la victoire de Fichte et Herder sur Goethe et Lessing.
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Paradoxalement, c'est lorsque l'Allemagne commençait à rassembler toute son énergie pour tendre vers le but de l'unité, qu'elle trouva des alliés indirects, que cela soit Napoléon Ier instituant le Rheinbund conduisant à une simplification de la carte de l'Allemagne mais surtout Napoléon III, avec sa volonté de faire appliquer partout le principe des nationalités et d'encourager l'Allemagne à l'union. Dans la même période, la relation franco-allemande, coté français, était dépassionnée et même assez bienveillante. Cependant l'échec du monde germanique face à Rome, dont la France était considérée comme fille aînée, l'échec du Saint-Empire face aux Capétiens et aux Bourbons, l'échec du Saint-Empire dans son désir d'unité, firent que l'Allemagne, et non l'Italie, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni, détestait et jalousait son concurrent continental, la France. Finalement cette frustration ne cessa pas avant 1945 et l'écrasement des prétentions hégémoniques allemandes.

L'après-guerre marqua le début du rapprochement franco-allemand. On a souvent l'impression qu'à ce sujet, tout a été dit et tout a été écrit. Cette impression provient qu'en France, sur ce thème, les grands médias répètent inlassablement la même chose : l'exemplarité du rapprochement au sortir de la guerre, l'importance du couple franco-allemand dans la construction européenne, la merveilleuse entente entre de Gaulle et Adenauer, la touchante complicité entre Giscard d'Estaing et Schmidt, la série d'images-culte telles que de Gaulle et Adenauer à Reims, Mitterrand et M. Kohl à Douaumont…lire le reste de l'article  jean  luc  ;)

Sarkozy à Berlin, mais toujours "en recul"
"Si j'ai accepté cette invitation, c'est pour témoigner de la nécessité de l'amitié entre les deux premières nations d'Europe", a déclaré l'ex-président français, invité par Angela Merkel.
http://referentiel.nouvelobs.com/file/7012785-sarkozy-a-berlin-mais-toujours-en-recul.jpg
"Si j'ai accepté cette invitation, c'est pour témoigner de la nécessité de l'amitié entre les deux premières nations d'Europe." Nicolas Sarkozy l'assure. Il a accepté l'invitation d'Angela Merkel à Berlin mais cela ne signifie pas qu'il a "l'intention de mettre un terme à [sa] période de recul de l'activité politique."
Pourtant, la visite de l'ancien chef de l'Etat ne manquera pas d'être assimilée à une nouvelle "carte postale", alors que ses proches, orphelins, communiquent de plus en plus sur sa volonté de revenir sur la scène politique pour la présidentielle de 2017 (ou du moins, sur leur volonté).

Mais Nicolas Sarkozy n'en est pas (encore) là. C'est donc un discours sur les relations franco-allemandes, l'Europe et Hans-Gert Pöttering qu'il a prononcé à l'occasion de la parution de l'autobiographie du président de la fondation Konrad-Adenauer, élu au Parlement européen depuis 1979 et ancien président du Parlement européen.

L'occasion, tout de même, de revenir, devant la Chancelière allemande Angela Merkel dont le parti est proche de la Konrad-Adenauer Stiftung, sur leur action lors de la crise financière en Europe. Et de marteler que le leadership était nécessaire pour un chef d'Etat : "Le leadership n'est pas un gros mot mais un devoir." Petite pique à son successeur, qui en manquerait ?

Avant son discours, Nicolas Sarkozy s'est entretenu à huis clos avec la Chancelière allemande. C'est la première fois que le couple "Merkozy" se retrouvait depuis mai 2012 et la défaite de Nicolas Sarkozy. Il s'agit également de sa première intervention politique publique, même si l'ancien président a multiplié les conférences privées, et rémunérées, depuis son départ de l'Elysée.

Il pourrait revenir à Berlin dès le 16 mars où Carla Bruni fait une étape pour un concert, à l'occasion de la tournée de son dernier album..http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140228.OBS8108/en-allemagne-sarkozy-reste-en-recul-de-l-activite-politique.html  jean  luc  ;)

Le marché automobile allemand, le plus grand d'Europe, a poursuivi son avancée en février avec une hausse de 4% des immatriculations de voitures neuves sur un an, selon la fédération allemande de l'automobile VDA.

Les immatriculations de voitures neuves dans le pays se sont élevées à 209.400 unités le mois dernier, a indiqué son président Matthias Wissmann lors d'une conférence organisée la veille des journées presse du salon automobile de Genève. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/0 … ations.php   jean  luc ;)

Le couple France-Allemagne : toujours lié mais de moins en moins exclusif dans la tête des Français et des Allemands
https://s2.yimg.com/bt/api/res/1.2/eifXFyNOV3TCFYAlOgsLwA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzY2O2NyPTE7Y3c9NjYyO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNDk7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr-FR/News/Atlantico/atlantico-yahoo-986351.jpg  Pour près de 9 habitants sur 10 des deux côtés du Rhin, les liens privilégiés entre la France et l'Allemagne ont des conséquences bénéfiques pour leur pays. Néanmoins, si 85 % des Allemands estiment que les relations entre les deux pays sont équilibrées, 41 % des Français expriment un avis contraire.

Ce mercredi se tient un Conseil des ministres franco-allemands, symbole de la coopération entre les deux pays initiée en 1963 par le Président Charles de Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer lors de la signature du Traité de l'Elysée. Au programme des discussions de cette nouvelle rencontre : la convergence économique et sociale entre les deux pays, les modalités d'une coordination pour la transition énergétique et la relance de la politique de défense européenne. Cette réunion nous donne ici l'occasion de faire le point sur la perception par les deux populations des relations qu'entretiennent la France et l'Allemagne.

Une belle histoire pour un couple gagnant-gagnant

Invités à l'occasion des 50 ans du Traité de l'Elysée à juger la coopération franco-allemande, 87 % des Français et 90 % des Allemands en tirent, selon un sondage IFOP pour l'Ambassade d'Allemagne à Paris, un bilan plutôt positif. Dans des proportions identiques, près de 9 habitants sur 10 des deux côtés du Rhin estiment que les liens privilégiés entre les deux nations engendrent des conséquences bénéfiques pour leur pays.  Au regard de ces chiffres, la réconciliation des deux nations autrefois ennemies apparait comme une franche réussite aux yeux de leurs citoyens. Au point même que leur relation semble aujourd'hui relever de l'évidence.  Dans le baromètre des relations franco-allemandes, mené par l'institut Harris Interactive pour la Fondation Genshagen et l'Institut Montaigne, Français et Allemands se désignent spontanément comme des lire le reste de l'article

jean  luc  ;)

[img]www.focus.de/regional/karlsruhe/ausstellungen-deutsch-franzoesischer-blick-auf-den-ersten-weltkrieg-im-oberrhein_id_3716781.html[/img]

Online Focus 25.03.14 :  Exposition Karlsruhe 29.03-10.08.14
L'Allemagne et la France portent pour la première fois un regard commun sur l'histoire de la première guerre mondiale dans le Rhin Supérieur-Oberrhein.

Dans l'exposition « Les hommes dans la guerre de 1914-1918 dans le Rhin Supérieur », c'est, « un franchissement de frontière et surtout d'un front, un travail de mémoire commun» des deux pays pour la période 1914-1918, qui est visé, a déclaré mardi le chef du Generallandesarchiv de Karlsruhe, Wolfgang Zimmermann, avant de poursuivre « Il a fallu cent ans avant d'oser franchir le pas d'un regard croisé sur cette période », saluant une initiative unique en son genre. C'est près de 200 documents et photographies d'époque qui seront présentés au public.

j'ai réparer le lien http://www.focus.de/regional/karlsruhe/ … 16781.html .  jean  luc  ;)

ah merci jean luc :)

Amsel a écrit:

www.focus.de/regional/karlsruhe/ausstel … 16781.html

Online Focus 25.03.14 :  Exposition Karlsruhe 29.03-10.08.14
L'Allemagne et la France portent pour la première fois un regard commun sur l'histoire de la première guerre mondiale dans le Rhin Supérieur-Oberrhein.

Dans l'exposition « Les hommes dans la guerre de 1914-1918 dans le Rhin Supérieur », c'est, « un franchissement de frontière et surtout d'un front, un travail de mémoire commun» des deux pays pour la période 1914-1918, qui est visé, a déclaré mardi le chef du Generallandesarchiv de Karlsruhe, Wolfgang Zimmermann, avant de poursuivre « Il a fallu cent ans avant d'oser franchir le pas d'un regard croisé sur cette période », saluant une initiative unique en son genre. C'est près de 200 documents et photographies d'époque qui seront présentés au public.


pour ceux qui s'intérresse á l'histoire il peuvent aller voir  le linge http://www.linge1915.com/fr/historique/
  le hartmannswillerkopf http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d … willerkopf
Ou la tête des faux  http://www.lieux-insolites.fr/cicatrice … df/tdf.htm
J'ai eu l'honneur de visiter cs trois champs de bataille et bien d'autre en Lorraine ,tous ses morts pour rien .  jean  luc  ;)

Ayrault, un connaisseur de l'Allemagne apprécié et peu regretté
http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/0/45/2759/1559/1024/578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2012-11-15T165246Z_2135879286_BM2E8BF1D0R01_RTRMADP_3_GERMANY_0.JPG
Jean-Marc Ayrault a remis, lundi 31 mars, sa démission. Comment a été perçu le Premier ministre sortant - un des rares hommes politiques français parlant la langue de Goethe - en Allemagne et quelles sont les premières réactions après la nomination de son successeur Manuel Valls ?

De notre correspondant à Berlin,

Jean-Marc Ayrault avait lors de sa nomination l'image en Allemagne d'un « Deutschland-Versteher », de quelqu'un qui connaît et comprend bien le pays voisin. Après la disparition politique de Dominique Strauss-Kahn, autre germanophone socialiste, il était perçu comme celui qui pouvait contribuer à mieux faire comprendre la politique faite et voulue par Berlin en France au moment où « Merkozy », le rapprochement entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, avait suscité des critiques en France à gauche, parfois non dépourvues d'accents germanophobes.

Jean-Marc Ayrault s'est rendu à plusieurs reprises en Allemagne en tant que Premier ministre. L'ancien agrégé d'allemand s'y est exprimé dans la langue de Goethe également pour une interview avec la première chaîne de télévision ARD. Il s'est également rendu à Wurzbourg en Bavière, là où le jeune Jean-Marc Ayrault avait effectué un séjour à la fin des années 1960. Reste qu'en Allemagne, en bonne logique, l'interlocuteur privilégié restait depuis deux ans le président de la République François Hollande plus que son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.lire le reste de l'article  jean  luc  ;)

Déficit français: Berlin sur la même ligne que la Commission.https://s.yimg.com/bt/api/res/1.2/TLdZU2CLHZEUkcqxh6kX1w--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzQxO2NyPTE7Y3c9NTEyO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNDE7cT04NTt3PTUxMg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/e395c8c69f1d630080beab411d68d8b00fecd48f.jpg
L'Allemagne a rappelé mercredi la France à ses obligations en matière de réduction des déficits, emboitant le pas à la Commission européenne, qui avait envoyé la veille un message de fermeté à Paris.

"Je vais me référer à ce qu'Olli Rehn, le membre de la Commission compétent (pour ces questions) a déjà dit: la France connaît ses obligations, et elle sait qu'elle a déjà obtenu deux prolongations de délai" pour réduire son déficit, a déclaré mercredi le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble. Il s'exprimait en marge d'une réunion avec ses homologues européens à Athènes.

Paris a obtenu l'an dernier deux ans supplémentaires, jusqu'en 2015, pour ramener son déficit public sous la barre des 3%. Mais cet objectif semble de moins en moins atteignable, après la publication lundi d'un déficit public 2013 à 4,3%, au-dessus des prévisions du gouvernement.

Le président français, François Hollande, a en outre laissé entendre qu'il pourrait demander un nouveau délai pour ramener le déficit public dans les clous européens. Lundi, il a affirmé que le nouveau gouvernement de Manuel Valls aurait "à convaincre l'Europe" que la "contribution de la France à la compétitivité, à la croissance, doit être prise en compte dans le respect de nos engagements".

Cette déclaration a fait réagir le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn, qui a jugé "essentiel que le pays agisse de manière décisive pour assurer la soutenabilité de ses finances publiques à long terme". Il a également souligné que "le délai donné à la France" avait déjà "été prolongé à deux reprises".

"Les règles budgétaires que nous avons mises en place en réaction à la crise forment aujourd'hui un ensemble de règles très complexe, (?) qui est central pour le fonctionnement et la stabilité de l'Union", a rappelé de son côté mercredi Jens Weidmann, le président de la banque centrale allemande (Buba).

Il a souhaité que "la Commission ait une interprétation étroite de son pouvoir discrétionnaire, et d'autre part que la France soit consciente de sa responsabilité dans le fonctionnement de ce cadre réglementaire". https://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9ficit- … 01020.html

jean  luc  ;)

Ps: Qui peut croire un telle pays ! personnes  :(   le  peu de crédit qu'elle avait ,elle l'a perdus  :( ,

Pourquoi Montebourg n'a pas été choisi pour aller négocier à Bruxelles . Le ministre a pris l'habitude de critiquer violemment les institutions européennes et de s'en prendre à l'Allemagne. De quoi mettre en péril les chances françaises d'obtenir l'indulgence de Bruxelles pour son déficit public toujours trop élevé.
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L'hydre à deux têtes créé par Manuel Valls saura-t-il discuter avec ses partenaires européens? En scindant Bercy entre le ministère de l'Économie dévolu à Arnaud Montebourg et celui des Finances qui échoue à Michel Sapin, Manuel Valls prend un risque vis à vis des interlocuteurs de la France à Bruxelles. Le duo, dont nombre d'observateurs pensent qu'il risque de faire des étincelles, va devoir composer avec ses désaccords pour défendre une ligne commune dans les négociations avec l'Europe.

En charge des Finances, Michel Sapin devrait en toute logique avoir la lourde tâche de rassurer ses partenaires de l'Union tout en ménageant à la France une marge de manoeuvre plus étendue. Une mission que Manuel Valls n'a pas pris le risque de confier à Arnaud Montebourg, dont les critiques nourries et récurrentes à l'égard de Bruxelles et de l'Allemagne ont laissé des traces dans ses relations avec ses interlocuteurs européens.
L'Allemagne, cible préférée d'Arnaud Montebourg

En 2011, alors qu'il faisait partie de l'opposition, Arnaud Montebourg fustigeait la «politique à la Bismarck» de l'Allemagne, qu'il accusait de vouloir «tuer l'euro» et de «faire fortune sur la ruine des autres pays de la zone euro». L'ancien ministre aux Affaires européennes, Jean Léonetti, dénonce alors «la germanophobie hystérique» du député. Un an plus tard, à quelques semaines de son entrée au gouvernement, celui-ci ne renie pourtant rien de ses propos et enfonce le clou dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung qu'il relaye sur son blog. «Je considère que la politique de Madame Merkel est égoïste et purement nationale. Elle ne s'intéresse qu'aux intérêts de l'Allemagne et contribue à son affaiblissement et à son isolement.»lire le reste  de l'article  jean  luc  ;)

«L'Allemagne se projette dans le monde bien plus que nous ne le faisons»
auteur du livre «Un voyage en Allemagne»...

En Allemagne, le Conseil des ministres vient d'adopter le projet de création d'un salaire minimum. Si la loi doit encore être approuvée par le parlement, elle devrait entrer en vigueur dès janvier 2015, avec un déploiement progressif jusqu'en 2017.

Que faut-il attendre de cette évolution? 20 Minutes fait le point avec le journaliste François Roche, auteur de l'ouvrage Un voyage en Allemagne, publié aux éditions Le Passeur et dont la sortie en librairie est prévu ce jeudi 3 avril.
L'instauration d'un salaire minimum à 8,50 euros de l'heure (9,53 euros en France) peut-elle vraiment changer la donne en Allemagne?

Oui. L'une des faiblesses du modèle social allemand est en passe d'être corrigée car si plusieurs branches, notamment dans l'industrie, disposent déjà d'un salaire minimum, ce n'est pas le cas dans les services.

Ceci dit, nous savons bien que le diable se cache dans les détails. Il faut donc attendre de voir la manière dont ce salaire minimum sera concrètement appliqué.
Cette mesure peut-elle être bénéfique pour les partenaires européens de l'Allemagne, à commencer par la France?

Ce salaire minimum va redonner un peu de pouvoir d'achat à des salariés qui en ont très peu et qui ne sont donc pas des acheteurs privilégiés des produits français… Je pense que cette évolution sera donc relativement neutre pour nos entreprises.

Ceci dit, en acceptant de créer ce salaire minimum, l'Allemagne prouve à ses partenaires, qui lui demandent depuis longtemps de relancer sa consommation intérieure,  lire le reste de l'article  jean  luc  ;)

Arnaud Montebourg vu d'Allemagne: «Monsieur grande gueule» et «Rambo de gauche»http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/blognews-picture/montebourgsapin.jpg
«Monsieur grande gueule», «ennemi de Merkel», «Rambo de gauche», «nouvelle frayeur économique de la France»... La presse allemande n'est pas tendre avec Arnaud Montebourg et garde un souvenir amer de sa diatribe aux relents anti-allemands à l'égard d'Angela Merkel, qu'il avait comparée au chancelier Otto von Bismarck il y a quelques années.

Sa nomination au ministère de l'Économie sonne donc plutôt comme une mauvaise nouvelle outre-Rhin. Dans un article intitulé «Il injurie l'Allemagne et prend du galon», le quotidien Die Welt fait la chronique des attaques verbales répétées d'Arnaud Montebourg vis-à-vis de l'Allemagne et de l'Europe.
Peu convaincu par son bilan au ministère du Redressement productif –«en tant que ministre de la réindustrialisation aux discours aux accents de lutte des classes, il a effrayé les investisseurs étrangers»–, Die Welt se range derrière l'avis de ceux qui voient dans sa nomination un calcul stratégique d'Hollande pour expliquer cette promotion «étonnante»:

    «Parce qu'[Hollande] voit en lui un moyen efficace pour stopper l'avancée du parti d'extrême droite Front National lors des élections européennes de mai.»

Pour l'hebdomadaire Focus, Montebourg à l'Économie, c'est «le chaos en France», ou «ce qui pour la chancelière Angela Merkel, le ministre des Finances Wolfgang Schäuble et l'UE pose problème». Focus décrit Montebourg comme un «polémiste de première» dont les «meilleurs ennemis» sont la Commission européenne, la chancelière Merkel et sa politique d'austérité.lire l e  reste de l 'article  jean  luc  ;)

ps : non seulement c'est une  "grande gueule " et germanophobe en plus .Comme ministre de la réinsdustrialisation ,il a pas briller beaucoup  .  jean  luc  ;)

L'Allemagne compréhensive à l'égard de la France sur ses déficits  http://static.latribune.fr/article_page/348685/schauble-et-sapin-a-berlin.png   Pour leur première sortie en dehors de France, les deux nouveaux ministres français des Finances et de l'Economie ont pris la direction de Berlin. Ils y ont défendu les choix budgétaires de Paris.


On pourrait croire à une coïncidence. D'un côté, Bercy a été remanié à l'allemande avec un ministère des Finances et un ministère de l'Economie. De l'autre, les deux ministres Michel Sapin et d'Arnaud Montebourg ont choisi l'Allemagne comme destination de leur première sortie.

En réalité, les deux nouveaux ministres français sont allés chercher, dans un pays très attaché à la maîtrise des déficits, un premier soutien avant de demander à Bruxelles un nouveau délai pour la réduction du déficit. Contre toute attente, L'Allemagne s'est montrée compréhensive à l'égard de la France.
"L'Allemagne a besoin d'une France forte"

Le ministre français des Finances Michel Sapin a ouvert le bal des visites. Il a rencontré son homologue le conservateur Wolfgang Schäuble. A l'issue d'un entretien, le ministre allemand a adopté lors de leur conférence de presse commune un ton conciliant.

"L'Allemagne a besoin d'une France forte" a dit Wolfgang Schäuble qui peut se vanter de gérer les finances d'un pays en situation d'excédent des comptes publics. Selon le ministre allemand, "la France est sur un très bon chemin", faisant référence aux réformes annoncées à Paris. Wolfgang Schäuble parle d'une "très bonne rencontre" avec Michel Sapin. Et il se dit "convaincu" par les explications de ce dernier.
Tout ne se réduit pas à la baisse du déficit

Les deux ministres ont nié avoir abordé frontalement dans leur entretien le sujet le plus épineux, à savoir le dérapage annoncé des finances publiques françaises. Sur le sujet de la discipline budgétaire, le ministre allemand des finances part du principe que Paris est "conscient de ses responsabilités" et il a ajouté qu'il ne fallait pas : "tout réduire à une seule question", celle de la baisse des déficits.  lire le reste de l'article    jean   luc  ;)

L'inquiétude de l'Allemagne
Hasard du calendrier : le jour même où Manuel Valls, nouveau chef du gouvernement français, prononçait son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, Wolfgang Schäuble, le ministre des finances allemand, présentait au Bundestag son projet de budget pour 2015. Ce budget est à l'équilibre, une première en Allemagne depuis 1969.

Si la veille, lundi 7 avril, le ministre n'avait pas commenté les projets du gouvernement français qu'était venu lui présenter – en avant-première – son homologue, Michel Sapin, Wolfgang Schäuble a fait, devant les députés allemands, quelques commentaires autant destinés à Paris qu'à Berlin.
Nous ne créerons pas un climat de confiance en Europe si nous enfreignons encore et toujours les règles, a dit le ministre. Nous ne tenons pas à être des élèves modèles mais nous pensons que ce n'est pas mal quand les pays en Europe s'en tiennent aux règles qu'ils ont établies eux-mêmes. » On ne saurait être plus clair.
DÉFIANCE ET ZONE EURO

Berlin ne va sans doute pas jeter de l'huile sur le feu car tout ce qui pourrait accroître la défiance des marchés à l'égard de la France serait une mauvaise nouvelle pour l'ensemble de la zone euro.

L'intérêt de l'Allemagne est d'avoir une France forte. En revanche, il ne faut pas s'attendre à ce que Berlin approuve explicitement une politique qui, selon les Allemands, va dans le bon sens mais reste trop timorée.

C'est ce que confirme au Monde Gunther Krichbaum (CDU), président de la Commission des affaires européennes du Bundestag : « L'Allemagne n'est pas sévère. Elle est inquiète, tout comme le sont la Banque centrale européenne et la Commission européenne. La France a déjà obtenu des délais supplémentaires. Elle ne peut plus se contenter de promesses. Elle doit faire des réformes. »

Or il n'a échappé à personne en Allemagne que Manuel Valls s'est bien gardé de dire comment il compte réaliser 19 milliards d'économies sur le budget.

« Cela nourrit le soupçon que Valls n'est pas si pressé de parvenir à ses objectifs », note la Süddeutsche Zeitung, un quotidien loin d'être le plus critique à l'égard de la France, dans un éditorial titré « Nouveau départ vers l'inconnu ». http://www.lemonde.fr/politique/article … 23448.html

jean  luc  ;)

A Berlin, Manuel Valls veut rassurer les partenaires de la France
Manuel Valls a tenté de rassurer sur le sérieux budgétaire de la France en faisant lundi son premier déplacement à l'étranger, en Allemagne, pays qui passe pour le grand défenseur du dogme du budget équilibré.

Nommé le 31 mars, M. Valls honorait une invitation adressée à son prédécesseur à Matignon, le germanophone Jean-Marc Ayrault, pour un colloque organisé par le Parti social-démocrate (SPD) autour du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Le déplacement était traité comme un événement d'ordre privé par le gouvernement allemand, qui ne l'avait pas fait figurer à son agenda quotidien. La chancelière Angela Merkel, quant à elle, était comme prévu en vacances en Italie. M. Valls devrait la rencontrer "probablement après les élections européennes", a glissé l'entourage du Premier ministre.

Accueilli par le président du SPD, Sigmar Gabriel, par ailleurs ministre de l'Economie, et par le président du Parlement européen, Martin Schulz, M. Valls a prononcé un discours d'une vingtaine de minutes dans le cadre solennel de l'Eglise des Français, qui doit son nom à ce qu'elle fut un refuge pour les huguenots au XVIIIe siècle, bien qu'elle héberge aujourd'hui une paroisse allemande.

Au-delà des célébrations convenues et attendues de l'amitié franco-allemande et du projet européen, M. Valls et ses deux hôtes ont abordé la question de l'Ukraine alors que le gouvernement de Kiev tentait lundi de reprendre le contrôle de l'Est du pays frappé par des insurrections armées pro-russes meurtrières.

"Nous sommes en train de vivre en Ukraine une des situations les plus tendues, les plus difficiles depuis la chute du Mur de Berlin. Nous en appelons donc au dialogue, au respect des règles internationales qui ne peuvent pas être violées", a déclaré M. Valls

"Ce qui a déclenché la Grande Guerre, les nationalismes, la haine des autres, les conflits frontaliers, les faiblesses diplomatiques, n'a pas disparu de notre continent", a souligné le Premier ministre français, qui a insisté sur la tenue des élections programmées le 25 mai à Kiev, par ailleurs jour des élections européennes.

"La Russie a montré qu?elle était prête à lancer ses chars par delà les frontières européennes", a de son côté appuyé Sigmar Gabriel tandis que Martin Schulz, par ailleurs candidat des sociaux-démocrates à la présidence de la Commission européenne, a insisté sur la nécessité de "maintenir ouverts tous les canaux de discussion" avec la Russie. lire le reste de l'article

Compétitivité: la France a surtout perdu en productivité
https://s.yimg.com/bt/api/res/1.2/TziqbE4z7PD7NAp98wbseg--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzQxO2NyPTE7Y3c9NTEyO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNDE7cT04NTt3PTUxMg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/17a1535fbcfc254b321cd741927d41f633c19410.jpg
La perte de compétitivité française sur la dernière décennie est principalement due à de faibles gains de productivité, en particulier face à l'Allemagne et à l'Espagne, c'est la conclusion d'une étude publiée vendredi par le Boston Consulting Group (BCG).

Sur la dernière décennie, l'indice de compétitivité de la France est passé de 115 à 124, une augmentation qui s'explique principalement par la lenteur de ses gains de productivité, devant l'augmentation des dépenses énergétiques, en particulier en gaz naturel, et la hausse des salaires.

Conséquence: alors que la France était plus compétitive que l'Allemagne en 2004, elle a été dépassée par son voisin au cours de la décennie, non seulement du fait d'une augmentation plus rapide des salaires mais également de la faible croissance de sa productivité : "5%, contre 14% pour l'Allemagne.

Avec l'Espagne l'écart de compétitivité s'est accentué, passant de 10 à 16 points, quand il a carrément doublé avec le Royaume-Uni (16 points en 2014 contre 7 en 2004). Là encore, l'écart s'explique avant tout par la différence de gains de productivité, bien plus importants pour l'Espagne ("23%) et le Royaume-Uni ("20%).

Parmi les 25 plus gros exportateurs mondiaux, BCG classe la France dans le groupe des pays à coûts élevés, qui continuent de perdre en compétitivité, avec l'Italie, la Belgique, la Suisse et la Suède. Les Pays-Bas et la Grande-Bretagne ont presque stabilisé leur compétitivité, tout comme l'Inde et l'Indonésie.

- La Chine a perdu son avantage compétitif -

Le cabinet de conseil a analysé la compétitivité des 25 plus gros exportateurs de produits manufacturés, qui réalisent 90% des exports mondiaux, à partir de quatre critères : salaire horaire moyen d'un salarié de l'industrie, productivité par salarié, taux de change et coût de l'énergie.

Avec un constat: sur la dernière décennie, les cartes ont été totalement redistribuées. Ainsi, la Chine est aujourd'hui moins compétitive que le Mexique et ne se retrouve plus qu'à 4 points des Etats-Unis, hors coûts de transport. Une évolution que BCG attribue avant tout à la hausse des salaires chinois ("12 points).

Même constat pour le Brésil, qui se classe en 2014 au 23e rang, à égalité avec l'Italie ou la Belgique, juste devant la France, alors que le pays était encore 9e dix ans plus tôt. Forte hausse des salaires (+15 points), baisse de productivité et appréciation du real face au dollar sont les causes majeures de cette perte de compétitivité pour le géant d'Amérique du Sud.

"Beaucoup d'entreprises raisonnent encore avec des schémas dépassés, estimant qu'il est plus cher de produire en Europe de l'Ouest ou en Amérique du nord et que les pays au coûts de production les plus faibles sont en Amérique latine, en Asie et en particulier en Chine et en Europe de l'Est", a déclaré Olivier Scalabre, directeur associé au BCG à Paris, dans un communiqué.

Les Etats-Unis et le Mexique ont ainsi réussi à améliorer leur compétitivité, passant respectivement du 12e au 8e rang et de la 6e à la 4e place. Une situation qui s'explique par de forts gains de productivité et une importante baisse des prix du gaz, alors qu'ils augmentent partout ailleurs.

Longtemps l'un des pays les plus compétitifs en Europe, la Pologne voit son avantage décliner face à des pays comme l'Espagne ou le Royaume-Uni, qui sont à quasi égalité avec d'autres pays d'Europe de l'Est tels que la République Tchèque.

"Il y a maintenant des pays aux bas coûts de production dans toutes les régions du monde", a conclu M. Scalabre.  https://fr.news.yahoo.com/comp%C3%A9tit … 56544.html

jean luc1 a écrit:

Compétitivité: la France a surtout perdu en productivité
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La perte de compétitivité française sur la dernière décennie est principalement due à de faibles gains de productivité, en particulier face à l'Allemagne et à l'Espagne, c'est la conclusion d'une étude publiée vendredi par le Boston Consulting Group (BCG).

Sur la dernière décennie, l'indice de compétitivité de la France est passé de 115 à 124, une augmentation qui s'explique principalement par la lenteur de ses gains de productivité, devant l'augmentation des dépenses énergétiques, en particulier en gaz naturel, et la hausse des salaires.

Conséquence: alors que la France était plus compétitive que l'Allemagne en 2004, elle a été dépassée par son voisin au cours de la décennie, non seulement du fait d'une augmentation plus rapide des salaires mais également de la faible croissance de sa productivité : "5%, contre 14% pour l'Allemagne.

Avec l'Espagne l'écart de compétitivité s'est accentué, passant de 10 à 16 points, quand il a carrément doublé avec le Royaume-Uni (16 points en 2014 contre 7 en 2004). Là encore, l'écart s'explique avant tout par la différence de gains de productivité, bien plus importants pour l'Espagne ("23%) et le Royaume-Uni ("20%).

Parmi les 25 plus gros exportateurs mondiaux, BCG classe la France dans le groupe des pays à coûts élevés, qui continuent de perdre en compétitivité, avec l'Italie, la Belgique, la Suisse et la Suède. Les Pays-Bas et la Grande-Bretagne ont presque stabilisé leur compétitivité, tout comme l'Inde et l'Indonésie.

- La Chine a perdu son avantage compétitif -

Le cabinet de conseil a analysé la compétitivité des 25 plus gros exportateurs de produits manufacturés, qui réalisent 90% des exports mondiaux, à partir de quatre critères : salaire horaire moyen d'un salarié de l'industrie, productivité par salarié, taux de change et coût de l'énergie.

Avec un constat: sur la dernière décennie, les cartes ont été totalement redistribuées. Ainsi, la Chine est aujourd'hui moins compétitive que le Mexique et ne se retrouve plus qu'à 4 points des Etats-Unis, hors coûts de transport. Une évolution que BCG attribue avant tout à la hausse des salaires chinois ("12 points).

Même constat pour le Brésil, qui se classe en 2014 au 23e rang, à égalité avec l'Italie ou la Belgique, juste devant la France, alors que le pays était encore 9e dix ans plus tôt. Forte hausse des salaires (+15 points), baisse de productivité et appréciation du real face au dollar sont les causes majeures de cette perte de compétitivité pour le géant d'Amérique du Sud.

"Beaucoup d'entreprises raisonnent encore avec des schémas dépassés, estimant qu'il est plus cher de produire en Europe de l'Ouest ou en Amérique du nord et que les pays au coûts de production les plus faibles sont en Amérique latine, en Asie et en particulier en Chine et en Europe de l'Est", a déclaré Olivier Scalabre, directeur associé au BCG à Paris, dans un communiqué.

Les Etats-Unis et le Mexique ont ainsi réussi à améliorer leur compétitivité, passant respectivement du 12e au 8e rang et de la 6e à la 4e place. Une situation qui s'explique par de forts gains de productivité et une importante baisse des prix du gaz, alors qu'ils augmentent partout ailleurs.

Longtemps l'un des pays les plus compétitifs en Europe, la Pologne voit son avantage décliner face à des pays comme l'Espagne ou le Royaume-Uni, qui sont à quasi égalité avec d'autres pays d'Europe de l'Est tels que la République Tchèque.

"Il y a maintenant des pays aux bas coûts de production dans toutes les régions du monde", a conclu M. Scalabre.  https://fr.news.yahoo.com/comp%C3%A9tit … 56544.html


jean  luc  ;)

« Tous à Berlin ! » : la capitale de lAllemagne est devenue celle de lEurope   http://s2.lemde.fr/image/2014/04/03/534x267/4395443_3_bdf5_le-palais-du-reichstag-qui-abrite-le_1b90f5b94fe5e5ee834a6428719de6c3.jpg  Que le centre de gravité de l'Union européenne se soit déplacé ces dernières années de Bruxelles à Berlin ne fait pas l'ombre d'un doute pour les Grecs, qui vouent aux gémonies la chancelière allemande, Angela Merkel, et ignorent superbement le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.    Ni pour Michel Sapin, le ministre français des finances, qui s'est déplacé à Berlin le 7 avril pour présenter à son homologue, Wolfgang Schäuble, le détail des 50 milliards d'euros d'économies avant même que le premier ministre, Manuel Valls, en informe les Français. Ni pour le chef du gouvernement polonais, Donald Tusk, qui compte explicitement sur Berlin pour contenir les ambitions de Vladimir Poutine. Ni pour les gouvernements chinois et américain qui, ces dernières années, ont directement géré la crise de la zone euro avec Angela Merkel et Wolfgang Schäuble. Ni même pour les eurocrates en quasi-chômage technique durant le second semestre 2013 pour cause d'élections en Allemagne.

Il y a plusieurs années que l'entourage d'Angela Merkel se félicite de ce que la chancelière soit la seule dirigeante européenne à s'être rendue dans toutes les capitales européennes, mais l'inverse est désormais également vrai. Des dirigeants asiatiques aux chefs d'Etat africains, le monde entier défile à Berlin sans forcément passer par Bruxelles ou Paris. Et tout dirigeant européen nouvellement élu se doit d'être reçu par Angela Merkel.  lire le reste de l'article  jean  luc  ;)

Berlin torpille la dernière offensive de Paris contre «l'euro fort» http://www.lefigaro.fr/medias/2014/05/05/PHO86135266-d46c-11e3-8c38-47aa96f07b7b-805x453.jpg
Michel Sapin avait soigneusement préparé le plaidoyer, mais la réponse de l'Allemagne n'a même pas attendu qu'il pose le pied à Bruxelles pour un premier rendez-vous avec ses pairs de l'Eurogroupe: depuis Berlin, la chancellerie a torpillé la dernière offensive française contre l'«euro fort» et souligné sans excès d'urbanité que la Banque centrale européenne (BCE) «n'a pas de conseil à recevoir» sur sa politique de change.

Entre Paris et Berlin, ce n'est pas la première passe d'armes sur le cours souhaitable de la monnaie commune. Au début 2013, Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg avaient déjà dû battre en retraite sur le sujet, faute d'alliés de poids hors de l'Hexagone. Seize mois plus tard, Manuel Valls et son gouvernement tentent à nouveau leur chance en appelant à une «politique monétaire plus adaptée» à la croissance et à l'emploi. Et la réaction de l'Allemagne est encore plus vigoureuse.

«Le cours de l'euro n'est pas du ressort des politiciens nationaux, c'est une question pour la Banque centrale européenne qui, dans ce domaine, agit de manière indépendante et n'a pas de conseils à recevoir sur ce qu'elle doit faire», a répondu en termes sans doute bien pesés Steffen Seibert, porte-parole d'Angela Merkel. Bref, un nouveau coup de froid sur le Rhin.
Difficultés persistantes

Les arrière-pensées électorales ne sont pas loin. Côté français, la BCE fournit, après la Commission européenne, un bouc émissaire commode aux difficultés persistantes à redémarrer la croissance et à tenir les engagements budgétaires internationaux. Côté allemand, la campagne des européennes semble le plus mauvais moment pour lâcher du lest sur l'orthodoxie financière et effrayer ainsi les nostalgiques du Deutsche Mark. «Le retour sur les marchés de l'Irlande, du Portugal et de la Grèce montre au contraire que nous sommes en bonne voie, dit le ministre des Finances Wolfgang Schäuble. Nous comptons bien sûr poursuivre: redressement budgétaire, compétitivité et réformes.»

Si la France persiste à sonner cette charge, Michel Sapin risque bien de se retrouver encore plus seul que Pierre Moscovici. «Ce n'est pas seulement l'Allemagne, mais aussi tous les pays qui ont tenu leur promesse de redressement, au prix de réformes politiquement très coûteuses, dit un responsable monétaire qui suit de près les discussions de l'Eurogroupe. Personne ne voit d'un bon il le pays qui tente de changer la règle du jeu».lir e l e rest e de l'article   jean  luc  ;)

François Hollande fait du 8 mai un plaidoyer pour l'Europe
https://s1.yimg.com/bt/api/res/1.2/STsxp.ZgErrQXhmphlcaBw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NTMzO2NyPTE7Y3c9ODAwO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MjA7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/en_us/News/Reuters/2014-05-08T161756Z_1007180001_LYNXMPEA470IF_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-HOLLANDE-8-MAI.JPG  A un peu plus de deux semaines des élections européennes du 25 mai, François Hollande a appelé jeudi les Français à se battre pour l'Europe, garante selon lui de la paix, alors qu'un conflit menace en Ukraine.

Le chef de l'Etat a lancé, à l'occasion du soixante-neuvième anniversaire de la victoire des alliés sur l'Allemagne nazie, qui a marqué la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, un plaidoyer en faveur d'une Union "du progrès".

"L'Europe, c'est la paix (...) à la veille d'élections, il faut rappeler cette vérité et cette évidence (...) sortir de l'Europe c'est sortir de l'Histoire", a-t-il déclaré sur France 2, à la veille d'un déplacement en Allemagne, dans le fief électoral de la chancelière Angela Merkel.

"Battez-vous encore pour l'Europe, changez-la, réorientez-la, mais gardez-la", a-t-il ajouté.

Dans une tribune publiée jeudi dans Le Monde, le président de la République appelle de ses voeux une Europe capable de préserver la paix, de combattre le chômage, de protéger ses frontières et d'engager la transition énergétique.

L'Union est "menacée" car elle "déçoit", dit-il, "conscient que l'Europe doit aller beaucoup plus loin pour retrouver la confiance" de concitoyens tentés par le nationalisme et le "piège" d'une sortie de l'euro, synonyme selon lui "d'austérité implacable" menant au "déclin national".

CÉRÉMONIE ENDEUILLÉE PAR LA MORT D'UN SOLDAT AU MALI

Pour François Hollande, les commémorations du 8 mai 1945, les premières pour le nouveau couple exécutif, sont une occasion de tirer des leçons pour l'avenir.

"Le passé n'est pas une habitude, le passé c'est un message, c'est un regard que nous devons porter, (...) sur ceux qui se sont sacrifiés pour nous, mais (aussi) sur ce qu'ils nous ont légué", a-t-il dit sur France 2, soulignant les défis qui se posent à l'Europe en Ukraine, au Nigeria, en République centrafricaine ou encore en Syrie.

Un message à la résonance particulière, puisque les commémorations étaient endeuillées par la mort, dans la nuit de mercredi à jeudi, d'un soldat français au Mali, le huitième depuis le début de l'opération Serval, en janvier 2013, le premier depuis l'été dernier.

"Nous pensons justement, en cette journée du 8 mai, à tous ceux qui sont morts pour la France", a dit François Hollande.

Après avoir déposé une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle, ravivé la flamme auprès de la tombe du soldat inconnu et salué des anciens combattants, François Hollande a discuté avec plusieurs personnes venues assister aux cérémonies.

L'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, son successeur, Manuel Valls, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, étaient parmi les officiels présents.

La France célébrera le 6 juin le soixante-dixième anniversaire du débarquement en Normandie, en présence du président russe Vladimir Poutine, ouvrant la voie à un "cycle fort" de commémorations, comme l'a souligné Jean-Yves Le Drian.

https://fr.news.yahoo.com/fran%C3%A7ois … 39476.html    jean  luc  ;)

hollande en Allemagne ,voir la vidéo http://videos.tf1.fr/infos/2014/holland … 16132.html   jean  luc  ;)

Hollande et Merkel divergent sur l'analyse du vote aux européennes https://s1.yimg.com/bt/api/res/1.2/1Uwmi7QFIyZx3.io.DEa0w--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NTIzO2NyPTE7Y3c9ODAwO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MTI7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/en_us/News/Reuters/2014-05-10T143147Z_1007180001_LYNXMPEA4905Z_RTROPTP_3_OFRTP-UNION-HOLLANDE-MERKEL.JPG  François Hollande et Angela Merkel ont affiché samedi des opinions divergentes sur la manière dont les résultats des élections européennes doivent être interprétés pour remplacer José Manuel Barroso à la présidence de la Commission européenne.

Malgré leurs efforts pour mettre en scène une complicité sans faille lors d'une visite du fief électoral de la chancelière sur les bords de la Baltique, le président français a exprimé une lecture divergente du traité de Lisbonne de celle de son "amie" allemande.

Ce texte précise que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne doivent "tenir compte" du vote des électeurs mais, pour les deux dirigeants, cette disposition peut être interprétée différemment.

Le président français s'est rallié explicitement jeudi dans une tribune publiée par Le Monde à la thèse défendue par le Parlement européen.

Selon cette interprétation, les Vingt-Huit sont tenus de désigner le prochain chef de l'exécutif européen sur la base du nombre de sièges que remportera chaque tête de liste aux élections qui se tiendront du 22 au 25 mai.

"Une élection au Parlement européen doit avoir des conséquences, si nous appelons au vote, c'est bien pour qu'il soit respecté dans ses résultats", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse commune.

Le social-démocrate allemand Martin Schulz et le démocrate-chrétien luxembourgeois Jean-Claude Juncker, candidats de leurs groupes respectifs pour le poste, mènent une campagne électorale paneuropéenne et sont donnés au coude-à-coude pour remporter une majorité relative au Parlement européen.

A deux semaines d'un scrutin pour lequel le Front national est souvent donné en tête par les sondeurs, le président français tente de motiver les électeurs pour limiter une abstention qui s'annonce très élevée.

La chancelière allemande, rétive à l'idée de se voir imposer un nom par les eurodéputés, n'a pas encore renoncé au rôle décisif qui revient, selon elle, aux chefs d'Etat et de gouvernement.

"GRANDE COALITION"   

"Le 27 mai, le Conseil européen se réunit, et le traité de Lisbonne nous confie la responsabilité d'élaborer une proposition, aussi bien en ce qui concerne la personne du président de la Commission mais aussi du Haut représentant pour la politique étrangère", a dit la chancelière, qui entend prendre son temps.  "Il ne faut pas imaginer que mardi 27 ou mercredi 28 une décision soit prise, cela prendra un certain temps (...) et il faudra certainement plusieurs semaines avant que l'on puisse prendre ces décisions", a-t-elle ajouté, laissant entrevoir une négociation politique de longue haleine.

"Tous les chefs d'Etat et de gouvernement n'appartiennent pas au mêmes mouvements politiques, il y a beaucoup de grandes coalitions en Europe, pas uniquement en Allemagne", a-t-elle relevé, au risque d'inquiéter certains parlementaires qui redoutent de voir les libéraux emmenés par l'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt jouer un rôle d'arbitre.

En évoquant une "grande coalition", la chancelière ouvre la possibilité pour le Conseil de choisir une personnalité européenne qui représenterait mieux que Martin Schulz ou Jean-Claude Juncker, le résultat des urnes.

Le Conseil doit formaliser son choix sur le futur président de la Commission européenne lors d'un sommet fin juin.

Un désaccord entre le Conseil et les députés européens ouvrirait une crise politique à Bruxelles car la Commission européenne ne peut entrer en fonction - en théorie début novembre - qu'à la condition de recevoir l'investiture du Parlement européen.
https://fr.news.yahoo.com/hollande-et-m … 47905.html

jean  luc  ;)

PS: une fois les elections passés ,nous le peuple on seras écarté des discutions ,car on exite pas pour les grands de ce monde .

Finances publiques : la divergence entre France et Allemagne est récente ! http://static.latribune.fr/article_page/351116/paris-pourra-baisser-un-peu-moins-vite-ses-deficits-dit-sapin.png
Le contraste est saisissant entre une Allemagne qui se permet d'être à l'équilibre budgétaire et dont l'endettement diminue rapidement depuis le pic de la crise, et une France qui ne parvient pas à tenir ses objectifs et se rapproche dangereusement d'une dette publique à 100% du PIB. Ce que viennent de rappeler la Commission européenne et l'OCDE dans leurs prévisions révisées publiées respectivement les 5 et 6 mai derniers.

 
Contrairement à l'opinion souvent répandue d'une situation qui prévaudrait de longue date, cette divergence est en fait un phénomène très récent.

Quand on regarde la situation de la dette publique, par exemple, la situation des deux premières économies de la zone euro était similaire depuis les années 90 jusque vers 2010. Ce n'est qu'à partir de cette date que les situations divergent complètement. Un écart qui devrait s'approfondir au moins jusqu'en 2015 si l'on en croit les prévisions des institutions internationales, et probablement au-delà.  lire le reste de l'article  jean  luc  ;)

Les Allemands ont-ils encore besoin de nous et de la zone euro (à part pour les week-ends Angela-François) ?

Sortir ou rester dans la zone euro, telle est la question que se posent bon nombre d'économistes au sujet de l'Allemagne. Pour certains, le pays n'en a plus besoin, pour d'autres, celui-ci est trop dépendant de ses partenaires pour effectuer le grand saut. Un bon sujet de conversation entre François Hollande et Angela Merkel, dont le weekend au bord de la Baltique se termine ce samedi.

Quelle est la part de l'économie allemande qui joue ailleurs qu'en Europe ?

Bernard Maris : "En 1992, François Mitterrand a ouvert une deuxième guerre de Trente ans en croyant par la monnaie unique arrimer lAllemagne à lEurope.

LAllemagne réalise sans le vouloir par léconomie ce quun chancelier fou avait déjà réalisé par la guerre : elle détruit à petit feu léconomie française. Certes, elle nest pas responsable de cette situation, au contraire ; elle nest jamais intervenue dans la politique intérieure de la France, elle a tendu la main aux Français du temps de Balladur pour réaliser un début dunité fiscale et budgétaire (qui lui fut refusée).

Cest François Mitterrand qui à deux reprises a voulu arrimer la politique monétaire de la France à celle de lAllemagne, détruisant une industrie qui nallait pas bien fort : en 1983 dabord, avec le tournant de la rigueur et la politique du "Franc fort", en 1989 ensuite, en paniquant après la réunification allemande, et en avalisant celle-ci au prix dune monnaie unique et dun fonctionnement de la BCE calqué sur celui de la Bundesbank.

Plus de vingt ans de guerre économique ont passé, et lindustrie allemande a laminé les industries italienne et surtout française. Aujourdhui la guerre est terminée et gagnée. La part des exportations de lAllemagne en zone euro représente 10% du total. Le reste est hors zone euro, aux Etats-Unis et en Asie. LAllemagne na plus besoin de la zone euro. Au contraire : la zone euro commence à lui coûter cher, à travers les plans de soutien à la Grèce, au Portugal, et à lEspagne, à tel point quelle songe elle aussi à quitter leuro."
lire le reste de l'article   jean  luc  ;)

Sondage : l'Union européenne, l'Allemagne ELECTIONS EUROPÉENNES - Alors que souffle un vent d'euroscepticisme, le couple franco-allemand porte-t-il encore une vision commune de la construction européenne? Le dernier eurobaromètre de la Commission européenne classait la France et l'Allemagne dans le top 10 des 28 Etats-membres qui ont le moins confiance dans l'UE. Pas de quoi inciter à l'optimisme à quinze jours de l'unique tour du scrutin des élections européennes, menacé par un taux d'abstention record tant en Allemagne qu'en France.

Mais ces craintes n'effacent pas pour autant le rêve européen et ses réalisations concrètes qui ont bouleversé le quotidien de centaines de millions de citoyens. Dans un sondage YouGov réalisé pour Arte et les éditions française et allemande du HuffPost, 1000 Allemands et 1000 Français ont été interrogés sur leur vision de l'Europe, sur ses succès passés et ses défis à venir.

Qu'a accompli l'UE pour eux hier? Que peut-elle faire pour eux aujourd'hui? Que peut-elle leur promettre demain? Voici leurs réponses.
AdyoulikeProposé par Cofidis
Les préjugés sont absurdes ! Les préjugés sont absurdes !
Cest pourquoi chez Cofidis, nous avons décidé de les combattre. Aujourdhui, nous faisons même le pari den rire avec vous. Parce que nous pensons que le meilleur moyen de dépasser les préjugés, c'est encore de s'en moquer.
    Les succès d'hier: une Europe de la liberté de circulation

Surprise, ce n'est pas la paix qui arrive en tête des succès de l'Union européenne plébiscités par les Français et leurs voisins allemands. La réalisation passée dont les Français (50%) et les Allemands (54%) tirent le plus grand avantage est la possibilité de voyager dans toute lEurope, sans frontière, à l'aide d'une simple carte didentité. La "pax europae" (paix européenne) ne se classe qu'en deuxième position (44% pour les Français, 37% côté allemand), devant l'Euro, Erasmus et la possibilité de travailler dans tous les Etats-membres de l'UE.

Un constat qui n'étonne pas Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa). "Pour les Français comme les Allemands, la paix est une chose acquise sur le continent européen. Un sentiment que la crise en Ukraine n'a pas encore affecté". A l'inverse, précise le chercheur à l'Ifri, "la liberté de circuler résume à elle seule toutes les conquêtes de la construction européenne, de la fin des frontières à la monnaie unique en passant par la génération Erasmus".
http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/14 … 15906.html  le sondage dans les détais  l http://cdn.yougov.com/cumulus_uploads/d … FRANCE.pdf                       jean  luc  ;)

Comment la France sape son influence au Parlement européen .
https://s1.yimg.com/bt/api/res/1.2/6IPy94g8K8sHq9TWH8f26A--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NTA4O2NyPTE7Y3c9ODAwO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MDE7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/en_us/News/Reuters/2014-05-19T100506Z_1007180001_LYNXMPEA4I09Y_RTROPTP_3_OFRTP-EUROPEENNES-FRANCE-INFLUENCE.JPG 
La France, pays fondateur de l'UE, peine à prendre sa part dans les jeux d'influence au Parlement européen, tant par tradition culturelle et politique que par désinvolture à l'égard d'une institution pourtant appelée à jouer un rôle croissant.

Si l'écart avec l'Allemagne et le Royaume-Uni s'est réduit ces dernières années, les élus français font en moyenne moins de mandats au Parlement européen (1,8 contre 2,4 pour un député allemand ou britannique), note dans un rapport Thierry Chopin, directeur des études de la Fondation Robert Schuman.

Or, la longévité est une des conditions de l'influence, les postes à responsabilité (président de groupe ou de commission majeure, rapporteur, coordinateur) allant aux plus expérimentés.

"Britanniques et Allemands sont mieux organisés", admettait récemment l'ex-Premier ministre François Fillon : "Leurs députés font en général trois mandats. Au premier, ils se font bizuter, au second, ils s'imposent et au troisième ils font la loi."

Selon un pointage de la Fondation Schuman, les Allemands occupent 55 des 370 postes à responsabilité dans le Parlement sortant, dont sa présidence avec Martin Schulz, deux vice-présidences, six présidences de commission, 25 postes de coordinateurs - un rouage clef du travail parlementaire.

La France est loin derrière au deuxième rang, avec 41 postes - à quasi-égalité avec des Britanniques plus enclins à freiner qu'à promouvoir l'Union - dont quatre présidences de commission mais aucun des 14 vice-présidents du Parlement. Elle n'a surtout que neuf coordinateurs, alors que le Royaume-Uni en a 21.

Cette faiblesse s'explique notamment par le fort taux de renouvellement de ses eurodéputés, plus nombreux à cumuler mandats européen et français (40,5% contre 22,2% pour les Allemands et 4,1% pour les Britanniques) ou à démissionner.

Si quelques eurodéputés UMP, PS, centristes ou écologistes se sont signalés par leur activisme, la France est à peine dans la moyenne en termes d'assiduité et d'implication de ses élus.

DÉFICIT DE CULTURE PARLEMENTAIRE

Selon l'organisation indépendante VoteWatch Europe, chaque élu français a rédigé en moyenne 2,28 rapports pendant la période 2009-2014, contre 3,09 pour les Allemands, 3,3 pour les Italiens, 3,54 pour les Néerlandais, 4,69 pour les Finlandais.

Harlem Désir, nommé en avril secrétaire d'Etat aux affaires européennes, est un des moins bien notés, avec un score de 50% de participation aux votes nominatifs, loin de la moyenne des eurodéputés français (83,31%).

lire le reste de l'article    jean  luc  ;)

Quand la France et l'Allemagne s'échangent leurs hauts fonctionnaires
Cette pratique unique au monde n'est pas nouvelle mais elle s'intensifie. Une façon de préparer les esprits à un plus ample rapprochement ? 20 d'entre eux témoignent de leur expérience.  http://referentiel.nouvelobs.com/file/7350285-quand-la-france-et-l-allemagne-s-echangent-leurs-hauts-fonctionnaires.jpg
Lorsquil était à lElysée, Nicolas Sarkozy parlait beaucoup du modèle allemand et rêvait tout haut dun ministre franco-allemand. Dans sa tribune parue dans le Point cette semaine, lancien Président a une nouvelle fois évoqué un rapprochement nécessaire entre les deux grands voisins. Même préoccupation récurrente côté berlinois. Fin janvier, lors du conseil des ministres franco-allemand de Paris, Frank-Walter Steinmeier, patron de la diplomatie allemande, avait proposé dapprofondir les relations bilatérales : il veut intensifier les échanges entre conseillers des ministres.

Une pratique unique au monde. Mise en place depuis vingt ans, elle est encore peu connue, même si, depuis, elle a essaimé hors de la sphère gouvernementale : les villes de Paris et Berlin échangent leurs cadres dirigeants, ainsi que lAssemblée Nationale et le Bundestag. Mais à ce jour, aucune association des anciens, aucun bilan officiel na été tiré de ces expériences.
Le témoignage de 20 d'entre eux

Challenges sest  entretenu avec une vingtaine de ces fonctionnaires dits "échangés", français et allemands, qui sont en poste, ou lont été, auprès dun ministre de lautre côté du Rhin. Leur profil: en général ce sont des hommes, jeunes, âgés de 30 à 40 ans, détachés pour trois années. Côté français, ils sont actuellement huit à Berlin, répartis dans les ministères de léconomie, des transports, de la culture et des affaires étrangères. "Il y a neuf Allemands en poste à Paris", témoigne de son côté Sebastian Groth. Lui officie à Matignon depuis quatre ans, et a pu suivre trois Premier Ministres : François Fillon, Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls

La plupart des témoins interrogés par Challenges ont livré tout ou partie de leurs témoignage en "off", à cause dune hiérarchie tatillonne. Beaucoup sont des diplomates ! Ils racontent ce qui leur a plu, ce qui les a surpris, agacé, emballé dans le travail au quotidien dans les sphères de pouvoir chez le voisin.

Unanimes, tous évoquent un "devoir de réserve nécessaire dans les deux pays". Michael Ohnmacht, qui a été détaché auprès du secrétaire dEtat aux affaires européennes pendant quatre années et qui est maintenant ambassadeur par intérim en Arabie Saoudite, parle dune "double loyauté". lire le reste de l'article  jean  luc  ;)

L'Allemagne est très inquiète du résultat des élections en France"


En Allemagne, nul ne conteste fondamentalement le modèle social et les résultats du scrutin de dimanche traduisent une grande stabilité. http://www.lepoint.fr/images/2014/05/27/europeenne-jpg-jpg-jpg-2659810-jpg_2298675.JPG


Directeur adjoint de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg, Henrik Uterwedde n'est pas surpris par les résultats des élections européennes en Allemagne. La montée du FN en France l'inquiète beaucoup plus...

Le Point.fr : La CDU d'Angela Merkel a enregistré une très légère baisse de sa popularité lors du vote de dimanche par rapport aux européennes de 2004 (- 0,7 % à 30 %). Comment peut-on interpréter ce résultat ?

Henrik Uterwedde : La baisse de la CDU, qui reste très limitée, est une conséquence directe du recul de sa branche bavaroise (5,3 % contre 7,2 % en 2004). La CSU paie les conséquences de sa campagne électorale qui était assez eurosceptique, mais elle pourra, comme dans le passé, récupérer les pertes enregistrées le week-end dernier lors des prochaines échéances électorales. Elle souffre d'un problème de riche puisqu'elle a récolté 40 % des voix en Bavière hier.

Le SPD enregistre, lui, un bond spectaculaire (27,3 %, + 6,5 %). Comment expliquez-vous cette performance ?

Les sociaux-démocrates avaient, il faut se le rappeler, subi une claque extraordinaire en 2004 et leur résultat de dimanche représente un certain "retour à la normale" pour leur parti. Le SPD a également eu la part belle durant les premiers mois de la grande coalition dirigée par Angela Merkel. Ils ont fait voter certaines de leurs promesses de campagne, comme l'instauration d'un salaire minimum, et ils touchent aujourd'hui les dividendes de leurs mesures sociales. Mais la CDU/CSU garde, malgré tout, une longueur d'avance sur eux.

Les eurosceptiques avec leur nouveau parti, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), ont obtenu 7 %. Une belle percée...

Il y a toujours eu des eurosceptiques en Allemagne, mais ils n'avaient jusqu'alors jamais réussi à faire entendre leur voix. Je ne trouve pas étonnant que certaines personnes condamnent les dérives de la politique de l'euro. Mais je préfère qu'ils se rassemblent dans un mouvement de contestation bon teint et bourgeois comme l'AfD plutôt que dans des partis d'extrême droite.

Le vote de dimanche ne change donc pas grand-chose au paysage politique allemand ?

Non. En Allemagne, la contestation est très légère et elle ne veut pas fondamentalement remettre en cause le modèle actuel.

Reste la question du président de la Commission. Les sociaux-démocrates soutiennent toujours Martin Schulz, alors qu'Angela Merkel préfère Jean-Claude Juncker. Ce débat peut-il fragiliser la grande coalition au pouvoir ?

Je ne le crois vraiment pas. Le SPD et la CDU aiment bien trouver des sujets de ce genre pour se démarquer les uns des autres, mais le choix du futur président de la Commission va très rapidement dépasser le cadre germano-allemand pour devenir une question européenne. C'est le nombre de députés dans un camp ou dans l'autre qui va faire la différence, pas les pressions d'un parti allemand ou de l'autre.

La montée du FN en France peut-elle avoir des conséquences en Allemagne et en Europe ?

Sans aucun doute. L'Allemagne est très inquiète du résultat des élections en France. Cela nous fait peur. La France reste le principal partenaire de notre pays et quand elle montre des signes de faiblesse, nous craignons de ne plus avoir un partenaire aussi fort et aussi fiable. Les problèmes de vos voisins finissent toujours pas vous retomber sur la tête. François Hollande va devoir faire face à de plus en plus de résistance pour poursuivre ses réformes. Et s'il décide de faire du surplace, sa stratégie aura des conséquences politiques et économiques pour toute l'Europe.
lire le reste de l'article  jean  luc  ;)

PS: lundi la police financiére a fait une perquisition au siége de l'UMP ,elle vient de mettre á jour un systéme de fausse factures pour financer la campagne de Sarkosy en 2012  :( .  c'est du simplement un auto sarbordage politique provoquer par nos responsable politique  :mad: .le PS a sombrer aussi   , plus rien va arrêter le Fn  :(:sosad:

L'Allemagne redécouvre la première guerre mondiale .Des dizaines d'expositions, d'innombrables débats, des livres de plusieurs centaines de pages propulsés au rang de best-sellers La première guerre mondiale passionne les Allemands. Un phénomène nouveau et surprenant. Jusqu'à présent, la barbarie nazie avait comme éclipsé le premier conflit mondial. Vue comme la catastrophe originelle du XXe siècle qui allait provoquer la seconde guerre mondiale, la guerre de 1914-1918 était, depuis les années 1960, perçue comme la conséquence du militarisme et du nationalisme du Reich allemand, selon la thèse célèbre de l'historien Fritz Fischer.

Mais deux ouvrages d'historiens parus en 2013 ont modifié le regard des Allemands sur leur histoire : Les Somnambules (paru en français chez Flammarion), de l'historien australien Christopher Clark, et Der Grosse Krieg (« La Grande Guerre »), de l'Allemand Herfried Münkler (éd. Rowohlt, 2013). Vendu à plus de 200 000 exemplaires en Allemagne, déjà réédité douze fois, le livre de Christopher Clark prend le contre-pied de la thèse de Fischer. Pour l'Australien, « les Allemands n'étaient pas les seuls à avoir été impérialistes ni à avoir succombé à la paranoïa. La crise qui a entraîné la guerre de 1914 était le fruit d'une culture politique commune. Mais elle était également multipolaire et authentiquement interactive, ce qui en fit précisément l'événement le plus complexe des temps modernes ». Si Herfried Münkler, professeur à l'université Humboldt de Berlin, corrobore cette thèse qui plaît au public allemand, d'autres historiens la contestent, comme le francophile Gerd Krumeich.
lire le reste   jean  luc  ;)

"L'Allemagne est très inquiète du résultat des élections en France"


En Allemagne, nul ne conteste fondamentalement le modèle social et les résultats du scrutin de dimanche traduisent une grande stabilité. [img align=C]http://www.l epoint.fr/images/2014/05/27/europeenne-jpg-jpg-jpg-2659810-jpg_2298675.JPG[/img]  Directeur adjoint de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg, Henrik Uterwedde n'est pas surpris par les résultats des élections européennes en Allemagne. La montée du FN en France l'inquiète beaucoup plus...

Le Point.fr : La CDU d'Angela Merkel a enregistré une très légère baisse de sa popularité lors du vote de dimanche par rapport aux européennes de 2004 (- 0,7 % à 30 %). Comment peut-on interpréter ce résultat ?

Henrik Uterwedde : La baisse de la CDU, qui reste très limitée, est une conséquence directe du recul de sa branche bavaroise (5,3 % contre 7,2 % en 2004). La CSU paie les conséquences de sa campagne électorale qui était assez eurosceptique, mais elle pourra, comme dans le passé, récupérer les pertes enregistrées le week-end dernier lors des prochaines échéances électorales. Elle souffre d'un problème de riche puisqu'elle a récolté 40 % des voix en Bavière hier.

Le SPD enregistre, lui, un bond spectaculaire (27,3 %, + 6,5 %). Comment expliquez-vous cette performance ?

Les sociaux-démocrates avaient, il faut se le rappeler, subi une claque extraordinaire en 2004 et leur résultat de dimanche représente un certain "retour à la normale" pour leur parti. Le SPD a également eu la part belle durant les premiers mois de la grande coalition dirigée par Angela Merkel. Ils ont fait voter certaines de leurs promesses de campagne, comme l'instauration d'un salaire minimum, et ils touchent aujourd'hui les dividendes de leurs mesures sociales. Mais la CDU/CSU garde, malgré tout, une longueur d'avance sur eux.

Les eurosceptiques avec leur nouveau parti, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), ont obtenu 7 %. Une belle percée...

Il y a toujours eu des eurosceptiques en Allemagne, mais ils n'avaient jusqu'alors jamais réussi à faire entendre leur voix. Je ne trouve pas étonnant que certaines personnes condamnent les dérives de la politique de l'euro. Mais je préfère qu'ils se rassemblent dans un mouvement de contestation bon teint et bourgeois comme l'AfD plutôt que dans des partis d'extrême droite.

Le vote de dimanche ne change donc pas grand-chose au paysage politique allemand ?

Non. En Allemagne, la contestation est très légère et elle ne veut pas fondamentalement remettre en cause le modèle actuel.

Reste la question du président de la Commission. Les sociaux-démocrates soutiennent toujours Martin Schulz, alors qu'Angela Merkel préfère Jean-Claude Juncker. Ce débat peut-il fragiliser la grande coalition au pouvoir ?

Je ne le crois vraiment pas. Le SPD et la CDU aiment bien trouver des sujets de ce genre pour se démarquer les uns des autres, mais le choix du futur président de la Commission va très rapidement dépasser le cadre germano-allemand pour devenir une question européenne. C'est le nombre de députés dans un camp ou dans l'autre qui va faire la différence, pas les pressions d'un parti allemand ou de l'autre.

La montée du FN en France peut-elle avoir des conséquences en Allemagne et en Europe ?

Sans aucun doute. L'Allemagne est très inquiète du résultat des élections en France. Cela nous fait peur. La France reste le principal partenaire de notre pays et quand elle montre des signes de faiblesse, nous craignons de ne plus avoir un partenaire aussi fort et aussi fiable. Les problèmes de vos voisins finissent toujours pas vous retomber sur la tête. François Hollande va devoir faire face à de plus en plus de résistance pour poursuivre ses réformes. Et s'il décide de faire du surplace, sa stratégie aura des conséquences politiques et économiques pour toute l'Europe. http://www.lepoint.fr/europeennes-2014/ … 5_2095.php  .  jean  luc  ;)

je met un commantaires á part , comme l'a indiquer l'article ,l'Allemagne est trés inquiéte sur la France . A tritre personnelle je fait le constat suivant,que certains français reprochent aux étrangers qui sont en France ,de ne pas parler français de faire le comunautarisme .Mais lorsque ceux ci (les français) sont en Allemagne ,la premiére choses  qu'ils  font  c'est de rester entre eux ,pour parler ,boire, manger , français ,et pour corser le tout ,une partie va voter pour les populistes e n France ,quelle gueule qu'il ferais si ils voyait des affiches en "Allemagne" qui stigmatissent  les étrangers (donc eux ) . moi je trouve ça piquant  http://www.ambafrance-de.org/IMG/pdf/fr … s_2014.pdf  . Ce  n'est pas sur le fait politique que je rebondit ,mais simplement sur le fait que les fran♪5ais font la même chose á l'étranger .  jean  luc  ;)

Marine le Pen charge l'Allemagne dans le Spiegel : est-elle la seule à dire leurs quatre vérités aux Allemands ?
Dans une interview-fleuve accordé au magazine Spiegel, Marine Le Pen a dénoncé vertement la politique menée par Berlin, estimant quelle était « nuisible à tous les autres pays » de la zone euro tout en alimentant la germanophobie. Des critiques très commentées outre-Rhin mais qui sont loin d'être inédites de la part d'un responsable politique français.
Malgré des réticences, Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont tous deux engagés dans une coopération ouverte avec Berlin, donnant par-là peu de gages à la « voie française ». Nya-t-il pas depuis un décalage entre lopinion française et son pouvoir qui laisse actuellement un boulevard aux euro-critiques ?

Cécile Calla : Il y a effectivement eu des volontés de négocier davantages avec Berlin, que ce soit sur les statuts de la BCE avec Sarkozy ou sur le Traité Européen avec François Hollande. Il sagit ici de néanmoins de changements institutionnels qui ont été validés par les autorités françaises et que lon ne peut modifier du jour au lendemain. Dautant plus quen Allemagne, il nexiste pratiquement aucun débat sur des sujets que la droite (CDU) comme la gauche (SPD) refusent de reconsidérer pour linstant. Les problèmes posés par un euro fort quil nous est impossible de dévaluer sont toutefois plus vastes et plus subtils que ce que lon pourrait penser puisquune simple réforme des statuts de la BCE noffrirait pas de facto la souveraineté monétaire tant réclamée par les dirigeants et lopinion française.

La difficulté pour la classe politique française est aujourdhui dexpliquer que nous vivons dans une économie interdépendante, reposant sur de nouvelles bases et nécessitant des réformes qui ont été engagés tardivement et avec beaucoup de timidité. Si cette vision des problèmes économiques est effectivement assez partagée au sein du pouvoir allemand, il ne sagit pas dun point de vue exclusivement « germanique » puisque les pays scandinaves et la Hollande sont eux aussi proches de ce discours actuellement.
Peut-on dire que lAllemagne soit prête à écouter des critiques de plus en plus récurrentes à lencontre de sa politique ?

Cécile Calla : Les prochaines semaines démontreront justement jusquoù les Allemands seront prêts aux concessions face à un euroscepticisme de plus en plus important. On peut en tout cas affirmer quil y a une réelle conscience des sacrifices réalisés et de la montée du chômage sur lensemble du Continent, et la politique menée sur les prochains mois devraient être lillustration de cette appréhension. Ce sera particulièrement vrai dans le cas de la France qui est un partenaire incontournable pour Merkel, cette dernière ayant plus que jamais besoin de laval de Paris pour légitimer les grandes décisions prises à Strasbourg et à Bruxelles. Ces volontés douverture seront toutefois logiquement modérées par plusieurs principes, le premier dentre eux portant sur le respect des traités signés jusquici par les différents gouvernements. La fame use mesure des euro-bonds (qui revient à mutualiser lensemble des dettes de la zone euro, NDLR) reste ainsi un sujet tabou à lheure actuelle malgré quelques sympathies minoritaires au sein du SPD allemand.  lire la page 2  jean  luc  ;)

L'Allemagne comme la France sélectionne ses réfugiés  http://fr.myeurop.info/sites/default/files/dynimagecache/0-0-750-428-561-321/media/images/Re%CC%81gugie%CC%81s.   
L'Allemagne, destination favorite des réfugiés. Cette année encore le nombre de demandes d'asile a augmenté de 61% outre-Rhin. Mais le gouvernement allemand, inspiré par celui de Manuel Valls, veut freiner cette "invasion".

LAllemagne fait rêver. Tellement que depuis 2013, le pays est devenu l'Etat plébiscité par les demandeurs d'asile selon l'Agence des nations unies pour les réfugiés (UNHCR) (voir graphique ci-dessous). Une tendance confirmée par les chiffres du ministère de l'Intérieur. Le nombre de demandes d'asile a augmenté de 61% en 2013. A la fin du mois de mai 2014, 62.600 personnes avaient fait une demande d'asile vers l'Allemagne. C'est près de 23.800 requêtes de plus que l'année précédente. http://cdn1.myeurop.info/sites/default/files/infographie%20HCR.png  Parmi ces nouveaux réfugiés on compte surtout :

    Des Syriens, 10.000 demandes  depuis le début de l'année contre 4000 sur la même période en 2013.
    Des Serbes, 7800 demandes depuis le début de l'année contre 4400 sur la même période en 2013.
    Des Afghans, 3860 demandes  depuis le début de l'année contre 1000 sur la même période en 2013.

Viennent ensuite, dans une moindre mesure, les Albanais et les Macédoniens.

Mais si les demandes sont pléthore, le taux d'acceptation reste extrêmement faible. Seulement 18% des requêtes sont validées en Allemagne pour 109.600 demandes, 10% en France pour 60.100 demandes et 9% en Suède pour 54.300 demandes (voir rapport ci-dessous). N'en déplaisent aux populistes, l'Europe est encore très loin d'accueillir toute la misère du monde...lire le reste de l article  jean  luc  ;)

Pour ma part ,je  trouve que l'on accueille trop de refigiers politique ,celas goute trés cher aux contribuables ,trop chére . inhumain ,non ,mais j'en ai marre de payer,toujours payer ,pour les autres     jean  luc  ;)

L'échec du FN au Parlement européen est un problème pour lui (et aussi un peu pour la France)
http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/1090x500/marinelepenlunettes.jpg
La marginalisation de la formation frontiste au sein de l'institution risque de radicaliser encore davantage ses électeurs et prolonge l'affaiblissement de la France au profit de l'Allemagne dans l'hémicycle.

Un orage sec est un orage qui nest pas accompagné de pluie. Ou plutôt, leau qui tombe des nuages sévapore avant datteindre le sol.

Telle est bien la situation du Front national: sa victoire aux élections européennes a été une déflagration nationale retentissante dans toute lEurope, mais ce fut un coup de tonnerre sans conséquence pratique. Faute davoir pu constituer un groupe politique 25 eurodéputés issus dun quart des Etats membres, les 23 élus du FN siègeront parmi les non inscrits (NI).

La marginalisation totale du FN au sein du Parlement européen qui en résulte a de nombreuses conséquences, qui découlent des règles de procédure prévues par le règlement intérieur de l'institution.
Exclus des postes à responsabilité

En premier lieu, les députés NI sont exclus de tous les postes de responsabilité au Parlement, quil sagisse des postes de président de lune des 22 commissions, de vice-président, de coordinateur (désigné par les groupes pour suivre les travaux de la commission), de rapporteur des textes, de rapporteur fictif (shadow rapporteur) désigné par les groupes pour  travailler avec le rapporteur en titre et de rapporteur pour avis des autres commissions.

Tous ces postes sont répartis entre les sept groupes du Parlement. Les deux groupes majoritaires Parti populaire européen (PPE, centre droit) et sociaux démocrates (SD) ont un poids déterminant, voire écrasant, dans linstitution. Les groupes moyennement importants (Verts et libéraux) sen sortent à peu près, tandis que les petits groupes dune trentaine de membres sont trop peu nombreux ne serait-ce que pour désigner des coordinateurs et des rapporteurs fictifs. Les NI nont aucun rôle.



En second lieu, les députés NI ont une capacité dexpression réduite. Concernant lexpression juridique, tout député peut déposer un amendement sur un texte en commission mais, en pratique, les amendements sont filtrés par le rapporteur et les rapporteurs fictifs qui travaillent pour parvenir à des amendements de compromis. Les amendements extérieurs sont eux rejetés.

Le droit damendement en séance plénière, qui suit lexamen en Commission, est réservé aux groupes. Lexpression politique est réduite elle aussi. Lexplication de vote, à lissue de la discussion du texte, est de 2 minutes par orateur lorsquil sagit dun groupe, tandis que celle dun député de base nest que de une minuteUne minute par député: voilà le sort réservé aux non inscrits. On comprend ainsi lenjeu décisif du groupe parlementaire. lire le reste de l'article    jean  luc  ;)

[large]commentairescelas prouve une chose que chez les populistes 1+1 ne font pas2 ,mais 0 .  la montée de la puissance allemande  est du ,á la faiblesse de la France ,faiblesse  que la France a elle même  déclancher ,ce embête l'Allemagne qui a bessoin d'une France forte .  [/large]