Blaxs a écrit:lilianez a écrit:Je suis allée avec un budget confortable. Malgré mes talents de gestionnaire, ma méfiance et ma tempérance. Je me suis quand fait arnaquer. J'ai dépensé beaucoup d'argent, sans réellement savoir comment et, je suis loin de mon projet... Pourtant, mon budget me permettait de terminer aisément, mon projet de vie
Bien que d'origine camerounais, je n'ai pas du tout "l'instinct de survie" à la camerounaise. Ce qui veut dire que, aux x des camerounais, je suis un pigeon providentiel. chacun voulait devenir milliadaire, sur mon dos.
Déjà en Suisse, faire construire une maison est un projet important, générateur de stress, de possible conflicts avec les différents intervenants, etc. Donc en soit, ce genre de projet est un "très gros morceaux". Certains ne s'en remettent jamais, voire se suicident.
Alors dans un pays comme le Cameroun, c'est juste un très, très, très gros défis.
Je sais de quoi je parles, le 'clan' de ma belle famille ont, où sont en train de construire une bonne douzaine de maison. C'est pas triste. Mais j'essais d'en tirer des conclusions si un jour je décide de me lancer dans cette folle aventure.
Beaucoup de mbengistes construisent leur maison sur plusieurs années, faisant évoluer le chantier au gré de leurs moyens. D'où le nombre impressionnant de maisons 'squelettes' au Cameroun. Je ne suis pas certain que c'est la meilleure approche...
Le premier problème, c'est de limiter au maximum le "coefficient d'arnaque". Bref de payer un sac de ciment à sa valeur réelle, et pas à un multiple de son prix, car tout le monde veux sa dime sur l'argent qui vient d'Europe.
J'ai déjà dis à mon épouse, que si nous construisons un jour une maison, cela se fera à la condition que je sois présent sur le chantier du matin jusqu'au soir, durant les mois que durera la construction.
Il faudra aussi que je trouve un excellent contre-maître.
Bonjour
Tout à fait d'accord avec vous, sur tous les points.
Pour être honnête, je pense que je me suis mise dans cette situation, en ne m'imprégnant pas d'abord, de l'ampleur du projet, aussi bien ici et, à plus forte raison, au Cameroun. Mon compagnon, qui m'a prêtée l'argent pour ce projet, a une habitude, très sale habitude, de ne voir que les défauts et les manques de l'autre... Il ne cesse pas de me critiquer or, mon cas n'est pas exceptionnel... Mais, j'ai une expérience que personne ne peut m'enlever.
C'est surtout, vis à vis de lui, que je me sens mal car, il refuse totalement de m'accorder des circonstances atténuantes. Tout ce qui s'est passé, je l'intégrais intellectuellement et culturellement mais, c'st son opinion, qui me fait me sentir mal..