Partir au bresil

Pour votre visa, que vous avez de la famille ou pas c'est la même chose, il faudra un visa investisseur soit 150 000r$, sur un autre post j'ai fais un petit commentaire, sur les visas.

Salut camarade!

Avec ce français truffé de fautes, je te recommande chaudement de quitter le territoire français, t´es pas assimilé toi, ah, oh, arf!!!!!!!

Plus sérieusement: entre tous les candidats à l´expat que je vois défiler, si tu sais cuisiner, tu auras plus de chance que les autres. Ici, ça manque cruellement, Un traiteur, par exemple, un gars capable de proposer des plats cuisinés, de la vraie charcuterie, poissonnerie etc, il y a un créneau..

Si tu en as ras-le-bol en France, tu peux te lancer ici, en tant que clandestin (comme un pote à moi) et voir après ce qui se passe, on peut pas tout prévoir dans la vie!

En principe et en thèse (je sais c´est une antinomie), tu ne peux pas t´installer au Brésil comme ça, mais si tu insistes, je les connais bien, au bout d´un moment ils t´adoptent, tout s´arrange avec le temps, ce sont des tendres, au fond, de temps en temps, ils pratiquent l´amnestie générale des clandestins et on en parle plus, au max, ça fait deux lignes dans les journaux.

Ils n´ont pas de "migra" ici, c´est pas comme aux USA où les gars se font prendre en chasse. Ça se passe pas comme ça, ils n´ont pas vraiment envie de tomber sur un clandestin, se taper une soirée de rapport, trouver le pognon pour le reconduire à la frontière, etc. ça leur casse vraiment les pieds, ils ont d´autres chats à fouetter, semble-t-il, c ´est pas comme en France où la marée-chaussé fait le pied de grue devant les écoles pour pincer un père d´écolier clandestin (avec le Vel´d´Hiv, ça fait bien, ça!!!).

L´immigration, c´est pas un thème récurrent ici, ça les chatouille pas, c´est comme si en France on recevait quelques centaines d´immigrés par an...on s´en foutrait pas mal (aujourd´hui c´est quand-même 200.000 par an, d´après ce qui se dit...bof... donc pas la même chose... le Front National en fait son cheval de bataille, d´ailleurs, c´est pas pour rien...)

La vérité c´est qu´au bout de quelques années, ils ne savent pas ce qu´il faut faire. Ça leur casse les pieds. En 40 ans de Brésil j´ai jamais vu un pélerin se faire reconduire après quelques années ici, sauf quand il se fait refouler immédiatement à l´aéroport et dans ce cas, il reprend le même avion avec lequel il est arrivé et la compagnie de transport se fait plomber.....même là, ils ne le font pas souvent, ils préfèrent maintenir de bonnes relations avec tous....bref...ça les emmerde....mon fils a travaillé 4 ans à l´aéroport et il n´en a pas vu un seul, de reconduit.

C´est à toi de savoir et, surtout, d´avoir le courage, la résistance.

Bon courage

S´il t´arrive une tuile à Rio, mon tél. c´est le  21 (indicatif Rio) ***, je suis avocat au barreau de Rio, ça peut aider.

Ma soeur habite a sao Paulo dans lé quartier appeler Mooca pouvez me dire si tout pres de la il y aurai école française pres de la maternelle au collège svp et en investissant 150000 réal moi et mon époux aurions lé droit de nous mettre a notre compte ? Et les delais svp pour l'accord des visas merci beaucoup de vos reponses

Bonsoir
Désolée pour les fautes j'écris de mon iPhone et je ne fais pas attention à la correction pàs grave le principal c'est que vous comprenais malgrés et merci de me repondre aussi vite

Salut, je blague, moi aussi je me ramasse, surtout quand j´écris avec mon i-phone comme toi, ça galère, ah, ah! C´était juste pour dédramatiser.

😜😜 ok jai u un coup de stresse la 😱😱

Merci😜

Salut, je sais pas répondre (j´habite Rio) mais si tu fais un Google, tu trouveras l´adresse du lycée franco-brésilien à Sao Paulo et après, il suffit de taper Moca-São Paulo, pour avoir une idée.

Fais attention, le fait de monter une affaire ici ne donne pas obligatoirement le droit de résider. Je te dis ça parce qu´aux dernières nouvelles, une entreprise, pour qu´elle soit brésilienne, il faut un brésilien majoritaire dans l´affaire....bon,  mais demande à ChicoBrasil, il est plus au courant que moi pour ces questions, j´ai largué un peu le sujet

Mais non, ici ça se passe à la bonne franquette, en principe, pas de stress

Mais comme il y a beaucoup de situations différentes, c´est pas évident à gérer, moi-même je me paye des coups de sang sur les gens, la France, le Brésil, les anges etc...

Si t´as besoin de quelque chose, tu demandes

Si je te réponds pas c´est que je me suis fait viré du site

Ok merci dans ce cas la je v demander a ma soeur car elle est mariée la

Salut Nono,
J'habite a Sao Paulo depuis 18 mois et au brésil depuis 3 ans et demi.
Pour répondre a tes questions, le quartier de Mooca se situe dans la zone est de SP, quartier classe moyenne pas terrible mais il y a bien pire, et l'école française il me semble se trouve a Vila Mariana zona sud pas très pratique si tu dois déposer les enfants a l'école le matin avec les embouteillages.
Si je peux te donner un conseil ne vient pas t'installer ici, ou un alors viens faire un test de quelques mois en tant que "clandestin" comme l'a justement proposé Henri Barthes pour voir si tu es prêt a renoncer a tout ce que la France ou l'Europe peuvent t'offrir. Sao paulo est une ville très moche, immeubles mal entretenus, sale, dangereuse, rues et trottoirs abimes, fils électriques qui pendent, inondations lors des fortes pluies... J'habite dans le quartier de Jardim Paulista qui est cense être un quartier chic de la ville et c'est vraiment rien de special.
Ici le climat économique est très difficile en ce moment, en plus si tu veux monter un business les employés c'est productivité proche de 0 et pas très malin sauf si tu mets le paquet niveau salaire, justement niveau salaire ne t'attend pas a gagner des millions non plus, ne croit pas non plus qu'en arrivant avec tes euros tu seras le roi du pétrole, la vie est très chère. Mutuelle santé, voiture/assurance, vie quotidienne (supermarché, resto, essence...), voyages, etc... tout ça n'est pas donné, et quand t'es étranger (meme s'ils adorent les français) ca risque souvent de te couter le double.
Pour les bons cotes, a part le climat je vois pas trop.
Voila je sais que je te fais un tableau très noir, et que je me ferai peut être allumer par certains, mais il faut connaitre la réalité, le brésil pour les vacances OUI mais pour y vivre NON.
En tout cas si tu as des questions n'hesite pas

tu parles portugais ? en premier le site de l'alliance française , boa sorte
aliancafrancesa.com.br/

Je suis  a 100% ok avec Jizanthepuss
a part le climat são paulo c'est naze , surtout en ce moment de crise...

Oui je parle portugais mais pàs mon mari et les enfants le comprenne mais ne le parle pàs

J'ai ma soeur qui est ma soeur qui est marier la et mon oncle et il dise qu'avec mon courage et ce que je sais faire a mon compte je m'en sortirai bien et aussi une amie qui c mis à don compte zlle ma dit les salaires qu'elle et fon mari de font et c plus que raisonnable en sachant que les trois pérsonne dont je te parle sint tous dans le secteur préparation de fetes anniversaire ou en service traiteur et il me dise que Sà cartonne la bas et que les brésiliens adore la nouveauté

Je peux vous dire, qu'il sera très dur d'avoir un visa avec 50 000 euros, vous allez devoir créé des emplois et l'intérêt économique pour le pays sera pris en compte. Prévoir 200 000 euros de budget appartement + entreprise. 

Henri, le pourcentage c'est pour les grosses entreprises et des secteurs. Pour les tpe c'est 150 000reais

La vie à são Paulo est très chère.

je suis depuis 8 ans au Brésil são paulo , la vie sociae ne cesse de se dégrader chaque jour et pourtant je suis zona sul qui devrai ne pas ressentir ces effets , je te déconseille très fortement d'investir ici , tu va te faire voler et  réussir a monter une affaire , a part te faire engager et partir avec un contrat de travail ok
Des centaines de Brésiliens souhaite partir pour l'europe , ou USA ta compris ? ici c'est la crise façon américaine , cad dure
tchau

Jackmast pourquoi vous ne rentrez pas en france?

Pour riche brésilien fini la fermme de ménage, la nounou.

Bizarrement aucun brésilien que je connais médecin ingénieur ne souhaite venir en europe, va savoir pourquoi!

Faut arrêter avec la crise, viens en france aujourd'hui tu vas voir.

c'est mon intention , rentrer en france bien sur et le plus tôt possible

São Paulo? 4 jours et c´est plié. Même un aveugle sent que c´est cuit! Ceux qui aiment habiter à São Paulo, au fond, ils le méritent, faut pas les contrarier.



Où que vous vous trouviez au Brésil, c´est fait pour les jeunes. À partir de 50 berges vous pigez tout de suit et par la force des choses que la France, c´est áchement bien. Ça manque lourdement.

Et là c´est trop tard, le gars à lâché pied, les siens, en France, ne le reconnaissent plus... condamné à l´exil..... allez qu´à faire un tour dans un asile de vieux français.....ça instruit, les consulats vont vous refiler les adresses.

La réussite ici est un leurre, sur 1000 français débarqués, combien "réussissent"? Un pourcentage inférieur à celui de la France. Et paf!

@Nono, c'est vrai que les anniversaires sont fêtés en grande pompe au brésil mais vu la concurrence avec les casa de festas je ne me lancerai pas dans un business comme ca, après évidemment j'y connais rien la dedans...
Tu dis que ta famille a SP arrive a gagner un salaire plus que raisonnable, mais ca se chiffre a combien ?
Si t'as du courage et un savoir faire, va tenter de l'exploiter dans un autre pays ou tu pourras en tirer quelque chose, du nord au sud le brésil c'est cramé

@arnaudbh oui ils veulent encore venir en Europe mais sont conscient de la situation la bas. Mais c'est vrai que pour la plupart le rêve c'est de s'installer aux US

L'élite veut rester au brésil, la vie est trop bonne!

Et l´élite française, à ton avis, elle veut s´expatrier au Brésil? Dis ça à madame Bettencourt.........

L´élite brésilienne tond ses congénères, elle se fait sur le dos de leur peuple alors, pourquoi elle voudrait s´en passer.....

Bonjour à tous, je viens de lire vos différents post et encore une fois comme Henri je sens que je vais faire encore critiquer 

Le Brésil fait rêver vu depuis la France, les français ne savent pas qu'ils vivent dans un des plus beaux pays au monde avec une qualité de vie au top (sécurité sociale, éducation, services publiques etc..), eh oui, vous n'avez pas ce sentiment car vous n'êtes jamais sortie vivre plusieurs mois en dehors de la France, alors c'est vrai que cela vous fait envie d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleur..mais la déception risque d'être énorme surtout que si dans l'aventure ont embarque,  femme et enfants ou conjoint et que l'on n'a pas préparé son départ d'une manière trés "calculée" car il faut déja savoir que rien n'est gratuit au Brésil  (école privé = standard école publique France = 200€ par enfants et par mois etc..)et que le candidat à l'exil devra avoir un petit "magot" de côté pour pouvoir vivre pendant 12 mois sans compter sur personne !!!  et ce magot devra être égal au moins  à ce qu'il depense par mois en France en €...donc si vous êtes une famille de 5 et que vous dépenser 2500€ / mois (logement, nourriture, frais divers..)....il vous faudra au moins 30 000€, auquel il faudra rajouter  le coût des dépenses de voyage (5 x 800€ de billets etc..) !!!   

voila pour la partie financière, ensuite même si vous avez 40 000€ (de réserve) rien n'est joué, car restera aussi à régler en amont, avant le départ  l'histoire des visas et selon les cas, un visa d'investisseur sera demandé pour une majorité, ce visa  demandera un investissement de 4-5000€ pour l'obtention (frais divers) et le blocage d'une somme 40 -50 000€ en liquide sur un compte de la Banco central en attendant la délivrance...donc on arrive à 55000€ pour le visa de disponibilité + 35000 de réserve de liquidité pour les premiers mois sur place....

voila donc je viens de casser un rêve pour une grande majorité d'entre vous  ..partir à un coût, revenir aussi....donc à refléchir et ne pas forcément "écouter" la "belle famille brésilienne" ou amis car eux, ils sont déjà dans la galère pour une majorité  et vous diront tous qu'au Brésil l'herbe est plus verte ce qui n'est pas la vérité, mais n'oseront pas vous l'avouer car la fierté et l'orgueil Brésilien les empêchent de reconnaitre cet état de fait, et  vu la crise actuelle qui va encore continuer pour au moins 2 ans, monter une affaire saine comme espérer trouver un job, c'est comme tenter de gagner à la megasena  sauf si on a du temps et de l'argent au moins 300 000€ devant soi, là effectivement on peut venir avec 150 000 au Brésil et s'en sortir à moins de 100 000.....difficile

bonjour

merci pour ces éclaricissement

c'est bien ce que j'avais lu en effet. c'est mon peu mon rêve qui se casse la gueule aussi. après rien n'est perdu, il suffit que je prépare bien les choses.

dernier point auquel je n'avais plus pensé en effet, c'est clair la fierté des brésiliens à dire que tout roule et tout est ok mais qu'ils n'en pensent pas tant que ça. je ne leur en veux pas, ma belle famille est comme ça aussi et je les adore. mais j'ai en effet un peu peur d'être déçu à la longue

Arnaud les rêves peuvent être réalisés, ensuite il faut savoir comment les faire devenir une réalité, et là si tu ne prépare pas ou n'a pas toutes les réponses à toutes interrogations effectivement cela peut se transformer en cauchemard, la prudence doit être de mise, le Brésilien ne calcule rien, fait tout à "l'arrache" , dépense aujourd'hui ce qu'il gagne sans s'occuper du demain, mais le demain souvent est catastrophique pour lui et le mets dans des situations extrêmes, c'est leur façon de vivre, ils ne te dirons "jamais" que tout va mal mal mais l'inverse, donc toi, Français interpréte l'inverse de ce qu'ils te disent......l'economie brésilienne va bien = l'economie est au plus mal.....je perds de l'argent avec mon affaire = j'en gagne un maxi...ma femme a un super boulot = ma femme à un travail de " m...." etc....le Français lui dit clairement les choses et c'est aussi pour cela que l'on a une étiquette de râleur 

Bonjour,
J'ai une maison à UNAMAR près de Buzio (que j'ai mise en vente raison perso), mais je pense qu'il est assez facile de créer des petites affaires au Brésil.
Celà dépend des endroits, personnellement je n'aime pas les grandes villes, car le Brésil est merveilleux de par sa flore et sa faune, de plus en vous exentrant plus de chance de créer quelque commerce.

Si l'on sait cuisiner français celà ouvre des portes, sachant qu'il faut faire de l'approximation de cuisine française, les produits étant différent au Brésil, exemple, manière de couper un boeuf.

Personnellement, je pensais faire de l'hébergement touristique, sachant beaucoup de jeunes voyageant sacs à dos recherchent hébergement bas prix.

Je suis à 1/2 heure de Buzio où la moindre chambre de pousada se loue 100 dollars, donc en louant une chambre 20 dollars, celà devient commercialisable facilement, sans être spécialement légalisé dans le pays.

Faire des petits plats et divulguer est aussi chose facile. Si vous faites un boeuf bourguignon accompagné le de riz en plus par exemple se sera la joie pour n'importe quel brésilien, mais n'oubliez pas le riz.

Une quiche lorraine (pas de gruyère mais mozarella).

Pour louer il est facile de travailler avec house trip, R and B, où l'agent immobilier du coin, faire des connexions avec les restos de Buzio et pousada.

Vous pouvez aussi créer micro entreprise, celà se fait en ligne par internet, mais bon il vaut mieux commencer doucement et après aller à la police fédérale pour vous légaliser. Ou vous marier donne aussi droit à légalisation. Ou être retraité et faire virer votre retraite au Brésil.

Compte en banque si vous êtes illégal, ouvrez en France à HBPC et faites transférer au Brésil, banque qui existe partout là bas aussi. Mais il est essentiel d'avoir votre n° CPF (fait en 1 h au Brésil avec un ami brésilien qui vous aide, facile à faire).   Pour certains abonnements on vous demandera vos coordonnées bancaires. Et le jour où vous êtes légal rien ne vous empêche de rester à HBPC ou de changer de banque.

Pour l'achat d'une maison, abonnement d'eau, électricité il n'est pas obligatoire d'être légalisé, pour l'achat même d'un ventilateur ou table ou meuble n'importe où on vous demandera juste le CPF.

Unamar où est ma maison, est une région en voie de développement (pas très connus encore).

Elle manque encore cruellement de crèche, de garde pour enfants (là c'est par contre une entreprise assez difficile à structurer).

Quant aux brésiliens comme sur toute notre plannète, il y a les bons bons, et les moins bons.

Par contre, il est impératif de parler portugais, l'anglais ne sert à rien.

Par contre il faut savoir si l'objectif est de faire fortune ou tout simplement de vivre correctement, car pour faire fortune - aucune idée, mdr -

L'import-export est aussi interréssant mais là c'est encore un autre registre, mais beaucoup d'artisanat superbe au Brésil et non divulgué en France.

Quant à la France, les parfumeries de Grasse divulguent déjà de très bons parfums à 60 réais soit environ 20 euros. Donc beaucoup de produits français à divulguer mais savoir que tous ce qui est liés aux cosmétiques et agro-alimentaire représentent les autorisations les plus compliqués, là il faut pas mal d'argent.

Une bonne journée à vous tous.

Chicobrasil a résumé la situation du Brésil de ce moment de crise , ici sans dinheiro vous ne faites rien du tout a part galérer , si entre temps vous n'etes pas volé sans même vous en apercevoir, surtout a Rio ou São Paulo .
A ceux qui lisent réfléchissez bien avant de venir , tchau

Salut tous (je vais me faire engueuler mais tant pis),

Aujourd´hui on a plus de chance de se faire légaliser en France en débarquant du Maghreb que français au Brésil (on absorbe 200.000 immigrés par an en France et c´est pas le cas du Brésil).

Passés les trente ans et s´expatrier, c´est vouloir revivre Voyage Au Bout de la Nuit. C´est trop tard pour débarquer et trop tard pour revenir en France et se "normaliser".

Vivre en France n´est pas si  simple, il faut se mettre sur les "rails", autrement dit il y a des contraintes, on ne fait pas ce que l´on veut quand bon nous semble, les institutions sont nombreuses, normatrices et contrôleuses, même quand on va aux champignons.

Peuvent paraître des avantages ici, comme de faire une boum chez soi et ne pas laisser les voisins dormir, manquer au boulot et ne pas se faire forcément virer, cracher par terre, pisser dans les rues, s´installer dans une cabane sur une coline entre deux cocotiers, sans permis de construire, bon, tout ça c´est du folclore.

Concrètement parlant, il faut tellement d´argent pour avoir une vie "normale" au Brésil qu assurément on fait mieux de rester en France et les expats, en général, ne sont pas des routards de la veille, ils ont le cuir endurci, ils ont pris le pli, ils se fondent dans le paysage et il faut bien le dire, dans les années 70 tout était plus facile mais aujourd´hui, salut la galère.

Partir est un réflexe presque naturel, ça se comprend, les français sont assez râleurs, on se lie pas facilement d´amitié, on est méfiant à priori et on aime pas se faire aborder. Chacun pour soi et les chèvres sont bien gardées.

Avec le froid en hiver je comprends parfaitement qu´on ait tendance à broyer du noir, une fois je me suis tapé un hiver entier dans la cambrousse poitevine... je vous raconte pas, la déprime.

A part la déprime, le reste est spéctaculaire par rapport au tiers-monde, c´est indéniable. Cependant, il faut un minimum de réflexion: dans un pays quelconque, plus les institutions sont fortes et plus les individus peuvent se passer les uns des autres. Vous pouvez passer 30 ans dans un immeuble sans jamais connaître vos voisins.

Au Brésil on peut dire que les institutions se réduisent,, dans la pratique, à une façade mal entretenue. Le truc ici c´est d´inaugurer à tour de bras des écoles, des hôpitaux etc et ne pas prévoir un radis pour l´entretien. Tout s´effrite, tout tombe, la rouille ronge tout, il y a un mépris et un laxisme qui sont de règle. Le je m´en foutisme, l´insouciance sont peu souvent sanctionnés.... et alors? Ben c´est à ce régime-là que les brésiliens comptent toujours sur l´autre et cet état de fait les oblige à se souder tous pour faire face à un système inique voire sauvage ou tout simplement méprisant (les oligarchies brésiliennes sont championnes en démago et en mépris, des cyniques professionnelles).

C´est pratiquement une règle générale qui s´applique sur tout le globe: moins les institutions se portent garantes des citoyens, les protègent et moins ceux-ci sentent le besoin de solidarité immédiate. Et plus les institutions se posent en prédatrices sociales et plus les citoyens sentent le besoin de s´entre-aider.

Les brésiliens qui vont en France font partie d´une certaine élite dans la mesure où, par exemple, au fin fond du Nordeste, l´analphabétisme est monnaie courante et souvent ils n´ont aucune idée où se trouve l´Europe...alors je continue, quand un brésilien arrive en France il a une bonne surprise en voyant comme tout est propre et organisé puis il déchante tout de suite quand il s´aperçoit que, souvent souvent, il n´est pas au niveau et là c´est la catastrophe, il s´aperçoit qu´un ouvrier, un technicien, un prof, un concierge, un simple employé de mairie presque tous ont des voitures, un pavillon etc autrement dit un niveau de vie qui correspondrait, au Brésil, à un niveau de vie d´ingénieur ou plus...c´est ça qui le cisaille et en plus il va vivre l´isolement social qui règne en France comme un mépris à son endroit, les brésiliens ne savent pas vivre sans un fort réseau de relations, d´amitiés , de fêtes....

Je ne parle pas des brésiliens qui débarquent aux USA ou en Europe invités à la Nasa ou au CNRS, ceux-la s´en fichent, ils sont bien cadrés et sécurisés, c´est une frange de la société brésilienne qui s´identifie au européens,

L´idéal ce serait que les français soient aussi joyeux que les brésiliens et qu´au Brésil les brésiliens continuent d´être joyeux mais avec une organisation à la française... c´est malheureusement pas possible.

J´en ai autant à dire des expats qui arrivent ici et méritent tout de suite, gratuitement, la bienveillance et les petits soins  qui sont pratiquement la règle ici. Le Brésil est très attachant de ce côté-là. On se lie d´amitié très facilement, les gens ne sont pas farouches pour un sou.et ils ont une capacité à rigoler qui nous surprend souvent. L´insouciance aussi est généralisée, l´imprévoyance, et des fois la fatalité (está nas mãos de Deus....está tudo sob controle, que dalle, oui!).

Le truc, ici, c´est de se faire un super réseau d´amitiés, des connaissances à la tonne, c´est vital, il faut connaître personnellement un dentiste, un médecin, un ingénieur, un avocat, un flic, une autorité, un juge, un député etc sinon c´est la galère.

Et comme les amitiés sont assez superficielles (on se connaît dans des boums etc.)ce qui marche le mieux c´est le donnant-donnant et pour tomber dans la corruption il n´y a qu´un pas que eux ont franchi depuis des siècles et là, nous, ont fait figure d´amateurs (je parle des expats), c´est à ce point précis qu´on finit par s´apercevoir qu´ils deviennent méfiants, ils ne vont pas vous faire part de leurs combines, vous n´aurez que très peu de chance de rentrer dans le saint des saints...de faire partie.

C´est pas sympa de dire que la société brésilienne se soumet à la corruption généralisée mais c´est une constatation. C´est normal et on comprendre pourquoi. Dans une société où les institutions ne marchent pas ou très mal, où le citoyen est sans cesse menacé de se retrouver démuni, sans un minimum, il serait dingue s´il ne sautait pas sur n´importe quelle occasion de s´enrichir, de se mettre lui et les siens à l´abri.

La règle c´est exactement celle-là: s´il y a un flux d´argent qui lui passe à portée de main, un brésilien ne s´encombrera jamais de morale ou d´éthique. Il va tout de suite penser comment détourner les fonds, les aides, les financement, la merenda escolar, les médicaments. Pour lui c´est pas de la corruption, c´est vital, c´est une question de survie, c´est presque de la légitime défense.

En France, c´est souvent le même topo mais il y a une différence: il y a plus de chances de se faire piquer la main dans le sac même si beaucoup ne s´effraient pas facilement. Au Brésil, étant donné que ça frôle le sport national, ils sont d´une audace incroyable et quand ils se font pincer, ils savent que la justice est bancale.

Je ne rêve pas, ça arrive tous les jours, la Police Fédérale ne s´en sort plus, trop de dossiers.

Lula. Premier mandat. Tous les ministres tombent pour corruption. Lui affirme qu´il ne savait pas et se fait re-élire (comme quoi les brésiliens ne prennent pas en compte les crimes de corruption). Deuxième mandat. Les ministres tombent pour corruption. Pas grave, Lula continue droit dans ses bottes et fait élire la camarade Dilma qui elle aussi voit ses troupes tomber pour corruption. Deuxième mandat. La police essaye de remonter les filières qui détournaient des milliards de dollars t´en veux en voilà, la Police Fédérale arrête à tour de bras, les partis politiques mouillent, les grosse entreprise du BTP, Petrobras etc etc, tous croquent , reversent au parti PT qui à son tour gagne les élections, fait profiter de sa générosité pour garder le pouvoir et la boucle est bouclée.

Pendant ce temps-là, Lula se pavanne en donnant des conférences un peu partout dans le monde. Et ça marche, ça marche parce qu´en Europe on imagine pas un cynisme de cette taille. Et puis Lula, entre parenthèse se voit obligé de jouer son rôle de révolutionnaire tranquille jusqu´au bout.


France. Cahuzac.......et Hollande continue au pouvoir....tiens tiens donc....il aurait pris des cours du soir avec Lula?!!! Mais quelle honte! Quelle honte, pas de se faire gauler mais de ne pas se faire arrêter et prendre de la taule ferme et ensuite voir ce gros plein de soupe de président continuer à nous casser les pieds. Il faudrait une commission parlementaire se charger de passer au peigne fin tout ce gouvernement, on aurait des surprises.

Les politiciens sont un dénominateur commun, de toute la planète, de la mauvaise fois, du mépris pour le peuple. Tous les peuples.

Un autre jour, quand j´aurais le temps, je vous parlerai des multinationales et ce qu´elles font au Brésil, vous allez piger un certain nombre de choses et pourquoi elles écrasent sans pitié la société brésilienne. Les français n´ont pas un rôle très propre dans ces affaires.

Que nos amis brésiliens veuillent bien me pardonner ma franchise.

Pour terminer, mes amis brésiliens, mes amis français, on est pas sortis de l´auberge!

Salut,

Zut alors, je viens de me faire plomber un message, Priscilla m´en prévient à l´instant. Je viens d´en mettre une tartine tout de suite après le message de Chico Brasil. Désolé, Priscilla, je ne savais pas qu´on ne pouvait pas parler de politique, alors si vous enlevez mon dernier message c´est sans rancune, pas de souci.

Quoique, au fond, c´est difficile de ne pas parler de politique dans la mesure où tout est politique, difficile de parler avec des candidats à l´expatriation sans leur parler de ce qui cloche ici (c´est valable pour les brésiliens candidats pour aller en France) et quand quelque chose cloche, c´est forcément politique, on ne peut pas faire porter le chapeau aux brésiliens, sur leur nature, ce ne serait pas juste.
Cordialement

Salut les gars.

Je crois que le mot critique n´est pas approprié, il s´agit plutôt de constatations. C´est souvent désolant de constater. En fin de compte, c´est ça, je n´ai pas de critique à faire aux brésiliens parce que ce serait les rendre responsables de certains inconvénients et c´est pas ça du tout. Je pense qu´il sont victimes de situations qu´ils n´ont pas vraiment voulues. Ils savent parfaitement en quoi consiste un vol, un crime etc.que ce n´est moralement pas acceptable et pourtant, c´est un pays qui assiste à une nette augmentation de la violence. Il y a des raisons précises pour cela mais je m´arrête là parce que tout débat dans ce sens aboutira nécessairement sur la politique. L´organisation d´une société est toujours politique, par définition et sur ce site c´est interdit. Je me plie.

Salut,

Je vois que Jurema garde son optimisme et c´est bien, il ne faut pas baisser les bras.

Bonjour Jurema.

Le problème n´est pas la difficulté d´ouvrir une entreprise au Brésil, les formalités ne sont pas la mer à boire et si tu as la flemme tu peux prendre un despachante, ça va encore plus vite .

Par contre, une fois lancée, la boîte, tu ne peux plus la fermer, duraille, demande à qui l´a déjà fait. Et une boîte déclarée au Brésil croule sous les impôts. Comme en France, d´ailleurs.

Mais, je suis d´accord avec toi, on peut rouler avec une entreprise non déclarée pendant quelques temps. Je ne vois pas l´intérêt de créer une boîte et la déclarer tout de suite, sans savoir à quoi s´en tenir d´abord.

Contrairement à une idée reçue, en France il y a beaucoup d´activités non déclarées. Si on se fait pincer, on paye l´amende et les contributions. Point barre, comme au Brésil.

Le fisc brésilien et français ne sont pas des ogres (bicho papão), si on paye ce que l´on doit ils nous laissent tranquilles et c´est normal, ils prèfèrent récupérer les dûs plutôt que de fermer une boîte, ça représente aucun intérêt pour la société

Henri un tres bon résumé de la réalité    , mais malheureusement, seulement ceux qui sont sur place actuellement ou qui y ont vécu récemment peuvent comprendre tes propos et les approuver, pour les autres plus difficiles car eux n'ont pas encore fait le grand saut  vers le "farwest" brésilien 

Salut, oui je sais que c´est un peu difficile à saisir pour des gens qui ne sont jamais venus je pense que ces propos devraient être retirés aussi parce que je viens d´apprendre qu´il ne fallait pas parler politique. En fait, si on me lit calmement, on verra que je ne suis pas tendre avec les français non plus.

C´est ma veine juridique, je houspille, d´accord, mais je défends toujours les faibles contre les forts et c´est pas une question de nationalité, les abus font partie de la vie mais j´admets mal les abus contre les démunis et je sens, souvent, que les expats (dans les deux sens) sont victimes de la clandestinité, du travail à deux balles, du manque de soins, du manque de perspectives, du désarroi, de l´isolement dans certains cas.

J´ai remarqué un truc bizarre, on se retrouve sur ce site, les intervenants sont à la recherche de renseignements et après, oup, ils s´évanouissent dans la nature....ce serait bien qu´ils reviennent pour nous expliquer comment ça se passe, on pourrait peut-être les aider...

Henri , non tu va pas te faire engueuler    nous sommes tous liés d'une façon ou d'une autre  a la politique hélas
La seule façon de changer les choses ici au Brésil c'est une révolution , mais les Brésiliens ne savent pas la faire 

Salut,


Salut

D´accord, le Brésil, quelque part, est victime de sa taille, c´est très grand, ça ne communique pas très bien en long et en large parce que si c´est vrai qu´il y a beaucoup de lignes d´avions, c´est pas encore à la portée du petit peuple, majoritaire.

La révolution dans le sens que tu dis n´est pas enviageable ici parce qu´il n´y a pas un ennemi désigné du peuple, quelqu´un à renverser.  Il y a des élections au suffrage universel, donc, si les choses clochent on pourrait se dire, a priori, qu´ils n´ont qu´à changer de gouverneurs.... mais, au fond, en France c´est comme ça aussi, sous certains aspects, on en est encore à la monarchie.

T´as remarqué aussi que ce sont les rois de la débrouille, alors, en ce moment de crise, les gars pensent plutôt à survivre, parer les coups et éviter les situations dangereuses....difficile de leur demander une révolution