Bonjour à toutes et à tous,
Suite à des posts sur le sujet, je lance cette discussion avec le thème "Agroécologie appliquée au Cameroun.
Les conseils apportés - en privé - à Frangin l'ont été pour une mutation d'une exploitation agricole classique (chimique donc) vers un fonctionnement basé sur l'agroécologie. Ce terme n'est pas un nouveau gros mot mais reste très différent de l'agriculture biologique dont les bases sont devenues quasi-juridiques, formalisées.
Extrait de l'ouvrage (vivement conseillé) "Manuel des jardins agroécologiques", Collectif d'auteurs dirigé par Pierre Rabhi, Terre et humanisme, éditions Actes Sud, 2012. ISBN-13: 978-2742798940 :
« L'agroécologie au jardin ne se résume pas à ne pas utiliser de produits chimiques de synthèse, à nourrir son jardin avec du compost et à faire des abris pour les oiseaux et pour les insectes. Ici, le jardinier, conscient que son jardin participe à un ensemble plus large, a une vision plus globale. L'observation et la compréhension du vivant déterminent ses pratiques agricoles. »
Plus d'infos ? Voir l'article
Une autre proposition d'ouvrage, plus général et grand public : Marie-Monique ROBIN, "Les moissons du futur", éditions La Découverte, 2012, ISBN-13: 978-2707171542
Un extrait, page 13 : « Que le lecteur soit rassuré : les alternatives existent, ainsi que le prouvent les nombreuses pratiques agroécologiques que j'ai pu observer dans les neufs pays où je me suis rendue (Mexique, Etats-Unis, Kenya, Malawi, Sénégal, Allemagne, France, Inde, Japon). Oui, on peut nourrir le monde, si on pratique une agriculture biologique à hauteur d'homme. »
Le principe est de valoriser l'agriculture dans sa globalité (homme-environnement-économie). Avec des techniques abordables économiquement, efficaces, éprouvées pour la plupart, écologiques souvent, respectant l'humain (chef d'exploitation, ouvriers, consommateurs, riverains).