Agroécologie appliquée au Cameroun

Bonjour à toutes et à tous,
Suite à des posts sur le sujet, je lance cette discussion avec le thème "Agroécologie appliquée au Cameroun.
Les conseils apportés - en privé - à Frangin l'ont été pour une mutation d'une exploitation agricole classique (chimique donc) vers un fonctionnement basé sur l'agroécologie. Ce terme n'est pas un nouveau gros mot mais reste très différent de l'agriculture biologique dont les bases sont devenues quasi-juridiques, formalisées.

Extrait de l'ouvrage (vivement conseillé) "Manuel des jardins agroécologiques", Collectif d'auteurs dirigé par Pierre Rabhi, Terre et humanisme, éditions Actes Sud, 2012. ISBN-13: 978-2742798940 :
« L'agroécologie au jardin ne se résume pas à ne pas utiliser de produits chimiques de synthèse, à nourrir son jardin avec du compost et à faire des abris pour les oiseaux et pour les insectes. Ici, le jardinier, conscient que son jardin participe à un ensemble plus large, a une vision plus globale. L'observation et la compréhension du vivant déterminent ses pratiques agricoles. »
Plus d'infos ? Voir l'article

Une autre proposition d'ouvrage, plus général et grand public : Marie-Monique ROBIN, "Les moissons du futur", éditions La Découverte, 2012, ISBN-13: 978-2707171542
Un extrait, page 13 : « Que le lecteur soit rassuré : les alternatives existent, ainsi que le prouvent les nombreuses pratiques agroécologiques que j'ai pu observer dans les neufs pays où je me suis rendue (Mexique, Etats-Unis, Kenya, Malawi, Sénégal, Allemagne, France, Inde, Japon). Oui, on peut nourrir le monde, si on pratique une agriculture biologique à hauteur d'homme. »

Le principe est de valoriser l'agriculture dans sa globalité (homme-environnement-économie). Avec des techniques abordables économiquement, efficaces, éprouvées pour la plupart, écologiques souvent, respectant l'humain (chef d'exploitation, ouvriers, consommateurs, riverains).

Bonjour à toutes et à tous,
Ce post a été lancé en différenciation d'avec la discussion "projets agricoles au Cameroun", très fréquenté par ailleurs, car il concerne une sous-division agricole qui mérite (sauf erreur) une page spécifique.
Pour celles et ceux désirant plus d'infos, permettant des discussions en connaissance de cause, voici des pages externes, destinées au grand public et permettant à tous de comprendre les termes principaux :
- Le sol et le climat, principes généraux
- Environnement, écologie et nature : définitions et enjeux
- La plante, fonctionnement de base

Bonne journée.

merci pour ces apports Cozarys,
je voulais mettre l'emphase sur ce qui m'as le plus séduit:
l'agroécologie permet d'obtenir des rendements supérieurs à ceux des méthodes chimiques tout en rendant sa liberté à l'agriculteur car il n'est plus l'otage de l'industrie des engrais, herbicides et pesticides.
de plus elle assure la sécurité de la santé pour les ouvriers d'exploitation qui n'ont plus besoin de manipulé les produits toxiques et cancérigènes.

WOW! ces méthodes existent, les études qui le démontrent existent, mais elles ont occultés par les industriels et les médias (qui sont d'ailleurs presque tous rachetés par les multinationales). c'est une solution pour l'Afrique. c'est probablement LA solution pour toute la planète.  J'espère pouvoir convaincre les septiques avec ce que nous allons faire dans ma plantation.

tous les gens qui viennent sur ce site dire qu'ils veulent se lancer dans l'agriculture devraient penser à le faire de cette façon. le bio c'est pas simplement de ne pas ajouter de produits chimique, c'est un art de vivre.

frangin a écrit:

merci pour ces apports Cozarys,
je voulais mettre l'emphase sur ce qui m'as le plus séduit:
l'agroécologie permet d'obtenir des rendements supérieurs à ceux des méthodes chimiques tout en rendant sa liberté à l'agriculteur car il n'est plus l'otage de l'industrie des engrais, herbicides et pesticides.
de plus elle assure la sécurité de la santé pour les ouvriers d'exploitation qui n'ont plus besoin de manipulé les produits toxiques et cancérigènes.

WOW! ces méthodes existent, les études qui le démontrent existent, mais elles ont occultés par les industriels et les médias (qui sont d'ailleurs presque tous rachetés par les multinationales). c'est une solution pour l'Afrique. c'est probablement LA solution pour toute la planète.  J'espère pouvoir convaincre les septiques avec ce que nous allons faire dans ma plantation.

tous les gens qui viennent sur ce site dire qu'ils veulent se lancer dans l'agriculture devraient penser à le faire de cette façon. le bio c'est pas simplement de ne pas ajouter de produits chimique, c'est un art de vivre.


Et un bon art de vivre !!

Bonjour à toutes et à tous,
Pour info, voici une "ferme expérimentale" au Cameroun, dans le Noun, où s'est effectué depuis 2008 une mission de l'organisme (érigé par Pierre Rabhi) Terre et Humanisme.
"L'agroécologie : au-delà d'une pratique agricole, une éthique de vie." (dixit www.terre-humanisme.org)
Bonne lecture.

frangin a écrit:

merci pour ces apports Cozarys,
je voulais mettre l'emphase sur ce qui m'as le plus séduit:
l'agroécologie permet d'obtenir des rendements supérieurs à ceux des méthodes chimiques tout en rendant sa liberté à l'agriculteur car il n'est plus l'otage de l'industrie des engrais, herbicides et pesticides.
de plus elle assure la sécurité de la santé pour les ouvriers d'exploitation qui n'ont plus besoin de manipulé les produits toxiques et cancérigènes.

WOW! ces méthodes existent, les études qui le démontrent existent, mais elles ont occultés par les industriels et les médias (qui sont d'ailleurs presque tous rachetés par les multinationales). c'est une solution pour l'Afrique. c'est probablement LA solution pour toute la planète.  J'espère pouvoir convaincre les septiques avec ce que nous allons faire dans ma plantation.

Enfin de vrai méthodes écologique comme sujet j'en suis friand


tous les gens qui viennent sur ce site dire qu'ils veulent se lancer dans l'agriculture devraient penser à le faire de cette façon. le bio c'est pas simplement de ne pas ajouter de produits chimique, c'est un art de vivre.

Bonjour à tous,

Je me joins à cette discussion car elle est exactement tout ce que je recherchais sur ce forum.. Avant de lancer un nouveau post, j'ai fait le tour du forum question de voir si le sujet n'a pas déjà été abordé voire traité auparavant et je suis tombée sur cette discussion  :top:

Vous avez tout dit Cozarys!
L'agroécologie tout comme la permaculture mérite d'être largement connue, d'être pratiquée, encore faut-il que les humains que nous sommes acceptions d'épouser ses valeurs. On vit dans une société où la compétition est valorisée à son extrême, où il faut faire du profit à tout prix et à tous les prix, une société où tout ce qui n'a pas de prix justement n'a pas de valeur, où croissance effrénée et illimitée rime avec richesse et développement... Difficile dans ce contexte de ne pas de se laisser embarquer dans "le wagon du profit". Pourtant l'agriculture intensive, chimique et industrielle est destructrice, elle épuise nos sols mais aussi les rivières et les forêts qui sont pourtant les poumons et les veines de notre planète. Nous devrions réfléchir à notre capacité de produire sans nuire à la nature, à notre environnement et pas seulement. Comme disait Frank Herbert: « La Nature ne commet pas d'erreurs. Le bon et le mauvais sont des conceptions humaines. »

Voici un livre qui mériterait d'être mis entre les mains de tous et pas seulement dans celles d'un agriculteur: "La révolution d'un seul brin de paille" de M. FUKUOKA


Je profite de cette intervention pour poser une question:
- Quelqu'un sait où je peux trouver d'autres sites où la permaculture est pratiquée au Cameroun?
Après quelques recherches sur le net, j'ai trouvé un site à Koutaba, celui qu'à évoqué Cozarys via le lien vers le site terre et humanisme. J'ai vu aussi que pas loin de Bamenda il y'en avait un autre: le Jardin de Ndanifor, soutenu par betterworld- cameroun. Mais je me demandais s'il y'en a pas d'autres... Si vous en connaissez, je suis preneuse! Merci d'avance  :)

Bon je vais pas trop me la ramener question agriculture, je ne suis pas fichu de maintenir en vie une simple plante verte à la maison  :|

Par contre j'aimerai témoigner du fait que des produits 'bios', commerce équitables, etc. sont un marché de niche avec une croissance exponentielle dans des pays à haut revenus comme la Suisse.

Tiens d'ailleurs dans les projets qui trottent dans ma tête, j'aurais l'exportation d'arachides du village en qualité AAA+ qui sont juste une tuerie.

Je prétend que ce type de produit, avec un marketing adapté, peut se vendre facilement à 20x ou plus le prix du marché de l'arachide courant.

Il n'y a personne qui cultive de l'arachide ou qui est familier avec cette filière parmi vous ?

Blaxs a écrit:

Bon je vais pas trop me la ramener question agriculture, je ne suis pas fichu de maintenir en vie une simple plante verte à la maison  :|

Par contre j'aimerai témoigner du fait que des produits 'bios', commerce équitables, etc. sont un marché de niche avec une croissance exponentielle dans des pays à haut revenus comme la Suisse.

Tiens d'ailleurs dans les projets qui trottent dans ma tête, j'aurais l'exportation d'arachides du village en qualité AAA+ qui sont juste une tuerie.

Je prétend que ce type de produit, avec un marketing adapté, peut se vendre facilement à 20x ou plus le prix du marché de l'arachide courant.

Il n'y a personne qui cultive de l'arachide ou qui est familier avec cette filière parmi vous ?


Bonjour Blaxs. Je n ai pas compris ta derniere question
peux tu developper un peu plus Blaxs? merci

chocogirl a écrit:

Bonjour Blaxs. Je n ai pas compris ta derniere question
peux tu developper un peu plus Blaxs? merci


Salut Chocogirl,

Comme indiqué dans mon post, parmi les possibilités du business au Cameroun que j'explore de manière plus ou moins sérieuse, il y a l'exportation, respectivement l'importation depuis le Cameroun d'arachide du Village grillées salées vers la Suisse ou l'Europe.

Je suis un gourmand, donc quand nous avons une fois acheté par hasard ce type de cacahuètes (terme utilisé chez nous) au marché, conditionnées en bouteilles de whisky, je suis tombé sur le cul tellement la qualité était exceptionnelle !

Attention, c'est un produit spécifique, qu'il n'est pas si facile de trouver sur le marché. Ce sont de toutes petites arachides, de la qualité dite "du village", soigneusement grillée et légèrement salées.

Je précise que ce n'est pas juste une appréciation du blanc inculte qui n'a jamais dégusté de bonnes cacahuètes. Même mon épouse et la belle famille ont reconnu qu'elles étaient hors normes, rien à voir avec d'autres, sauf erreur moins rare, qui sont plus grosses et moins fine en goût.

A mon sens, dans la dite qualité, on pourrait faire un parallèle avec les meilleurs cigares cubains, le meilleur caviar pour ceux qui aiment cela, etc.

Mis en valeur avec un concept marketing axé sur un produit authentique fabriqué par des femmes de manière traditionnelle dans un village du Cameroun, labellisé commerce équitable, etc. cela peut se vendre 5 euros les 100 grammes, en tant que produit de luxe. Soit 50'000.-- euros la tonne !!

Donc s'il y a des spécialistes de la culture des arachides sur le forum, je profite de me renseigner.

Blaxs a écrit:
chocogirl a écrit:

Bonjour Blaxs. Je n ai pas compris ta derniere question
peux tu developper un peu plus Blaxs? merci


Salut Chocogirl,

Comme indiqué dans mon post, parmi les possibilités du business au Cameroun que j'explore de manière plus ou moins sérieuse, il y a l'exportation, respectivement l'importation depuis le Cameroun d'arachide du Village grillées salées vers la Suisse ou l'Europe.

Je suis un gourmand, donc quand nous avons une fois acheté par hasard ce type de cacahuètes (terme utilisé chez nous) au marché, conditionnées en bouteilles de whisky, je suis tombé sur le cul tellement la qualité était exceptionnelle !

Attention, c'est un produit spécifique, qu'il n'est pas si facile de trouver sur le marché. Ce sont de toutes petites arachides, de la qualité dite "du village", soigneusement grillée et légèrement salées.

Je précise que ce n'est pas juste une appréciation du blanc inculte qui n'a jamais dégusté de bonnes cacahuètes. Même mon épouse et la belle famille ont reconnu qu'elles étaient hors normes, rien à voir avec d'autres, sauf erreur moins rare, qui sont plus grosses et moins fine en goût.

A mon sens, dans la dite qualité, on pourrait faire un parallèle avec les meilleurs cigares cubains, le meilleur caviar pour ceux qui aiment cela, etc.

Mis en valeur avec un concept marketing axé sur un produit authentique fabriqué par des femmes de manière traditionnelle dans un village du Cameroun, labellisé commerce équitable, etc. cela peut se vendre 5 euros les 100 grammes, en tant que produit de luxe. Soit 50'000.-- euros la tonne !!

Donc s'il y a des spécialistes de la culture des arachides sur le forum, je profite de me renseigner.


Ok j'ai compris. Je connais ces arachides du villages dont tu parles, les gens au vilages peuvent fournir ces arachides. Mais pour une production massive ces dames devraient se mettre ensemble pour le faire et je pense que le mieux serait de créer une petite coopérative. Tout cela demande sans doute une main d'oeuvre. Et les arachides seront exportées deja grillées et plastifiées?

chocogirl a écrit:

Ok j'ai compris. Je connais ces arachides du villages dont tu parles, les gens au vilages peuvent fournir ces arachides. Mais pour une production massive ces dames devraient se mettre ensemble pour le faire et je pense que le mieux serait de créer une petite coopérative. Tout cela demande sans doute une main d'oeuvre. Et les arachides seront exportées deja grillées et plastifiées?


Il faudra effectivement organiser un peu la production. Mais surtout pas l'industrialiser. Dans ce type de projet, il faut respecter le fait qu'il doit s'agir de petits producteurs locaux, que tout est artisanal et authentique.

La personne qui achète ce type de produit se fait plaisir avec un très bon produit, mais il se donne également bonne conscience en soutenant des familles africaines modestes.

Il y a tellement de scandales avec l'exploitation des ouvriers à très bas salaires, qu'une partie des consommateurs occidentaux sont prêt à payer volontairement plus cher pour soutenir le travail des producteurs à l'autre bout de la planète.

Donc on réalise le produit fini complet au Cameroun, selon les méthodes ancestrales, etc.

Le seul aspect moderne serait le contrôle qualité et sanitaire et l'emballage sous vide au plus près de la production.

Blaxs a écrit:
chocogirl a écrit:

Ok j'ai compris. Je connais ces arachides du villages dont tu parles, les gens au vilages peuvent fournir ces arachides. Mais pour une production massive ces dames devraient se mettre ensemble pour le faire et je pense que le mieux serait de créer une petite coopérative. Tout cela demande sans doute une main d'oeuvre. Et les arachides seront exportées deja grillées et plastifiées?


Il faudra effectivement organiser un peu la production. Mais surtout pas l'industrialiser. Dans ce type de projet, il faut respecter le fait qu'il doit s'agir de petits producteurs locaux, que tout est artisanal et authentique.

La personne qui achète ce type de produit se fait plaisir avec un très bon produit, mais il se donne également bonne conscience en soutenant des familles africaines modestes.

Il y a tellement de scandales avec l'exploitation des ouvriers à très bas salaires, qu'une partie des consommateurs occidentaux sont prêt à payer volontairement plus cher pour soutenir le travail des producteurs à l'autre bout de la planète.

Donc on réalise le produit fini complet au Cameroun, selon les méthodes ancestrales, etc.

Le seul aspect moderne serait le contrôle qualité et sanitaire et l'emballage sous vide au plus près de la production.


Je trouve ton projet tres intéressant. le contrôle sanitaire et emballage ca sera l'endroit où il faudra plus faire attention

Bonjour et merci à toutes et à tous pour ces contributions.

Avant de prendre le temps de répondre en détail à chacun et chacune d'entre vous (Daliachris et Blaxs), j'aimerais attirer votre attention sur un point essentiel :
- Ce post n'est pas le bon endroit pour parler du commerce équitable. Vous remarquerez que à aucun moment je n'en fais mention.
- Le commerce équitable n'a strictement rien à voir avec l'agriculture biologique, l'agroécologie, l'agroforesterie, etc. Elle peut sans aucun souci s'accommoder de modes de cultures classiques (donc chimiques, voire intensifs).
- Je vous exhorte de bien vouloir créer un autre post séparé sur le commerce équitable.
- Si vous voulez parler de la culture de l'arachide dans un contexte agroécologique, agriculture biologique, ou dans le même esprit, dans ce cas, ce post est le bon. Dans le cas contraire, j'émets la même remarque, à savoir créer une autre discussion traitant spécifiquement de la culture/commercialisation/exportation des arachides.

En vous remerciant, à très bientôt.

Cozarys a écrit:

- Ce post n'est pas le bon endroit pour parler du commerce équitable. Vous remarquerez que à aucun moment je n'en fais mention.
- Le commerce équitable n'a strictement rien à voir avec l'agriculture biologique, l'agroécologie, l'agroforesterie, etc. Elle peut sans aucun souci saccommoder de modes de cultures classiques (donc chimiques, voire intensifs).


Dont acte, on se recentre.

La culture des arachides est compatible avec l'agroécologie ?

Les petits producteurs au Cameroun utilisent beaucoup de produit chimique dans la culture ordinaire des arachides ?

bonjour Blaxs,
je confirme également que c'est une bonne idée. je ne suis pas un chapardeur d'idée donc je vais permettre de te suggérer quelques idée afin de te permettre de mettre ce projet en route. le principales bénéficiaires seront certainement les villageoises qui produisent ces arachides et ça c'est très cool.

primo t'as raison de vouloir garder le côté artisanal, ce sera le principal atout marketing du produit (après le gout évidemment)
secondo l'europe produit très peu d'arachide donc tu ne sera pas en compétition avec la production locale donc ils ne te mettrons pas trop de barrières administrative (sanitaires) dans les pattes.

bon sur le plan pratique:
1- ta femme (pas toi) trouve la personne qui t'as vendu les arachides et s'arrange pour obtenir le contact de son fournisseur (ça devrait te couter entre 50K et 100K CFA) 
2- vous rencontrez ces dames et tu leur propose d'acheter 100 kilos d'arachides au prix habituel plus 30% (au moins). si elles ont le stock elle te livrent, sinon t'avance 20% et t'attend la prochaine production.
3- tu trouve une structure sur douala ou yaoundé qui te fera des petits sachets sous vides de 50grs

4- tu pourras distribuer ces petits formats aux alimentations bio/équitable en europe afin qu'elles découvrent. commence par deux ou trois boutique afin que tu puisse gérer les approvisionnement.

5- si les dames trouvent leur comptent elles augmenteront la production graduellement et tu pourras les faire assister par des agronomes qualifiés afin qu'elles n'épuisent pas la terre et continuent a travailler de façon bio.

Blaxs a écrit:

La culture des arachides est compatible avec l'agroécologie ?

Les petits producteurs au Cameroun utilisent beaucoup de produit chimique dans la culture ordinaire des arachides ?


Oui, bien sûr, aucune culture n'est incompatible avec l'agroécologie.

frangin a écrit:

bonjour Blaxs,
je confirme également que c'est une bonne idée. je ne suis pas un chapardeur d'idée donc je vais permettre de te suggérer quelques idée afin de te permettre de mettre ce projet en route. le principales bénéficiaires seront certainement les villageoises qui produisent ces arachides et ça c'est très cool.


Salut Frangin,

L'Europe c'est un demi-milliard de consommateurs, la production mondiale d'arachide doit tourner dans 40 millions de tonnes, donc il devrait avoir de la place pour plusieurs acteurs prêt à exporter une production confidentielle de quelques centaines de kilos. Je revendique pas l'exclusivité  :D

En tout cas merci de tes conseils qui rejoignent tout à fait mon ébauche de projet.

Je réitère tout de même ma question, personne n'est dans la culture ou la filière des arachides du côté de Yaoundé ?

Blaxs, si personne ne peut répondre alors voilà peut-être un bon projet pour notre ami Menthol, cycle court, bonne valeur ajouté grace à l'export, pas besoin de louer la terre pour 10 ans

Cozarys a écrit:

- Si vous voulez parler de la culture de l'arachide dans un contexte agroécologique, agriculture biologique, ou dans le même esprit, dans ce cas, ce post est le bon.


Absolument !

Le côté bio / agroécologique est même un point cardinal du projet.

Non seulement pour ne pas avoir de résidu chimique dans le produit final, mais surtout pour ne pas empoisonner les cultivateurs.

En tant que consommateur européen lambda, je suis très sensibilisé à ces aspects via les campagnes médiatiques contre l'exploitation à outrance du palmier à huile et des conséquence désastreuses sur la flore, la faune et l'homme.

Je suis bien conscient que tu désires explorer le sujet avec un prisme plus 'idéologique' voire philosophique, et je te rassure, je n'y vois pas uniquement un argument marketing.

Mais je suis persuadé que si l'agroécologie doit se développer en dehors des jardins des adeptes du concept, ll faut que ce soit poussé par également des arguments économique.

Et contrairement à toi, je pense que l'aspect 'commerce équitable' est pas hors sujet, mais au coeur du sujet.

Un cultivateur camerounais, c'est pas un bobo ni un alter-mondialiste,  c'est un entrepreneur ! Si tu lui parles de moins de rendement et plus de travail pour le bien de la planète et de l'écosystème, je suis pas sur que c'est vendeur.

Si par contre on lui fait comprendre que quitte à faire un sacrifice en terme de rendement et d'investissement en main-d'oeuvre, au final son revenu sera supérieur, ce sera plus intéressant.

Blaxs a écrit:
Cozarys a écrit:

- Si vous voulez parler de la culture de l'arachide dans un contexte agroécologique, agriculture biologique, ou dans le même esprit, dans ce cas, ce post est le bon.


Absolument !

Le côté bio / agroécologique est même un point cardinal du projet.

Non seulement pour ne pas avoir de résidu chimique dans le produit final, mais surtout pour ne pas empoisonner les cultivateurs.

En tant que consommateur européen lambda, je suis très sensibilisé à ces aspects via les campagnes médiatiques contre l'exploitation à outrance du palmier à huile et des conséquence désastreuses sur la flore, la faune et l'homme.

Je suis bien conscient que tu désires explorer le sujet avec un prisme plus 'idéologique' voire philosophique, et je te rassure, je n'y vois pas uniquement un argument marketing.

Mais je suis persuadé que si l'agroécologie doit se développer en dehors des jardins des adeptes du concept, ll faut que ce soit poussé par également des arguments économique.

Et contrairement à toi, je pense que l'aspect 'commerce équitable' est pas hors sujet, mais au coeur du sujet.

Un cultivateur camerounais, c'est pas un bobo ni un alter-mondialiste,  c'est un entrepreneur ! Si tu lui parles de moins de rendement et plus de travail pour le bien de la planète et de l'écosystème, je suis pas sur que c'est vendeur.

Si par contre on lui fait comprendre que quitte à faire un sacrifice en terme de rendement et d'investissement en main-d'oeuvre, au final son revenu sera supérieur, ce sera plus intéressant.


Bonjour Blaxs,
Permets-moi certaines réactions de ma part sur certains points. Je ne peux en effet ne pas y répondre. Considère les réponses ci-dessous comme étant fermes, non adressées à toi spécialement, et sans appel d'aucune polémique. Je vais m'efforcer d'être circonstancié :
1 / La culture du palmier à huile n'est pas visée particulièrement, c'est sa méthode d'application à grande échelle intensive et chimique en remplacement souvent de forêts primaires qui pose problème. Je considère personnellement (et toute la filière traditionnelle "huile de palme" le considère aussi) que la récente campagne occidentale de dénigrement de l'huile de palme est un arbre qui cache une forêt beaucoup plus liée à un aspect stratégico-commercial qu'éthique. La culture extensive ou semi-intensive a toujours été pratiquée sans problème, de nombreux pays d'Afrique ont consommé son huile depuis des temps immémoriaux sans problème (sans parler des applications pharmaceutiques et sanitaires) et je ne vois pas pourquoi soudainement, ce produit devrait être banni. Voudrait-on nous faire croire que les produits issus du soja et autres huiles sont exemptes de toutes réserves, en cas notamment de surconsommation et/ou de mode de consommation inadapté ? Fermeture de la parenthèse.
2 / Aucune idéologie ne m'habite à cet endroit de l'agriculture. Pour aller plus loin, aucune idéologie ne sous-tend l'agroécologie. Cette précision est ferme et sans appel car aucun aspect religieux ou sectaire ne peut être observé à aucun moment dans ces pratiques qui ne sont que des méthodes simples, économiques, concrètes et pragmatiques visant à la prospérité simple et indépendante dans la filière agricole. Ce ne sont que des pures applications du bon sens et de la connaissance du sol, de la plante, du climat.
3 / Bien que, à certains moments, je puisse employer des termes et expressions clairement philosophiques, je me dédie de toute orientation philosophique. La philosophie est un outil, juste un outil, parfois intéressant pour apporter une lumière différente et à un autre niveau sur des situations générales ou particulières. Et, comme tout outil, il est au service de l'homme, l'homme n'est pas à son service.
4 / Si certains croient que l'agroécologie est une question de bobos ou d'altermondialistes, qu'ils quittent cette discussion. Car ce n'est, en aucune manière, le cas.
5 / Pourquoi la question du commerce dit "équitable" n'est pas à traiter dans cette discussion ? Pour tous ceux et toutes celles qui désirent en parler, je crée aussitôt une discussion dédiée au commerce équitable, pour que ce sujet soit clairement éjecté de cette discussion présente.
6 / L'agriculteur Camerounais, un entrepreneur ? Oui, absolument. Et, en ce qui me concerne, je ne suis pas un technocrate ni un "spécialiste", mais un conseiller agricole de terrain et un entrepreneur, dans différents domaines, notamment agricoles. Je suis bien placé pour connaître les paramètres agricoles, qu'ils soient Africains, Européens, Canadiens. Fermeture de la parenthèse.
7 / Personne ne demande de faire des sacrifices à l'agriculteur. Au contraire, c'est lui qui se sacrifie s'il s'entête à écouter les conseillers technico-commerciaux classiques et les firmes agrochimiques/semencières mondiales qui se moquent éperdument de son rendement, de son bien-être, de sa prospérité.
8 / Personne n'a de commentaires à faire, de questions à poser, par rapport aux liens et aux références suggérés au début de cette discussion ?
Merci à toutes et à tous et bonne journée.

dahliachris a écrit:

Bonjour à tous,

Je me joins à cette discussion car elle est exactement tout ce que je recherchais sur ce forum.. Avant de lancer un nouveau post, j'ai fait le tour du forum question de voir si le sujet n'a pas déjà été abordé voire traité auparavant et je suis tombée sur cette discussion  :top:

Vous avez tout dit Cozarys!
L'agroécologie tout comme la permaculture mérite d'être largement connue, d'être pratiquée, encore faut-il que les humains que nous sommes acceptions d'épouser ses valeurs. On vit dans une société où la compétition est valorisée à son extrême, où il faut faire du profit à tout prix et à tous les prix, une société où tout ce qui n'a pas de prix justement n'a pas de valeur, où croissance effrénée et illimitée rime avec richesse et développement... Difficile dans ce contexte de ne pas de se laisser embarquer dans "le wagon du profit". Pourtant l'agriculture intensive, chimique et industrielle est destructrice, elle épuise nos sols mais aussi les rivières et les forêts qui sont pourtant les poumons et les veines de notre planète. Nous devrions réfléchir à notre capacité de produire sans nuire à la nature, à notre environnement et pas seulement. Comme disait Frank Herbert: « La Nature ne commet pas d'erreurs. Le bon et le mauvais sont des conceptions humaines. »

Voici un livre qui mériterait d'être mis entre les mains de tous et pas seulement dans celles d'un agriculteur: "La révolution d'un seul brin de paille" de M. FUKUOKA


Je profite de cette intervention pour poser une question:
- Quelqu'un sait où je peux trouver d'autres sites où la permaculture est pratiquée au Cameroun?
Après quelques recherches sur le net, j'ai trouvé un site à Koutaba, celui qu'à évoqué Cozarys via le lien vers le site terre et humanisme. J'ai vu aussi que pas loin de Bamenda il y'en avait un autre: le Jardin de Ndanifor, soutenu par betterworld- cameroun. Mais je me demandais s'il y'en a pas d'autres... Si vous en connaissez, je suis preneuse! Merci d'avance  :)


Bonjour Dahliachris,
Il est vrai que le livre de Fukuoka est un grand classique dans la permaculture, il a, pour la première fois auprès d'un large public, ouvert d'autres horizons. Cependant, j'émets souvent de multiples réserves quant à son application inconditionnelle dans plusieurs zones du monde. En clair, il a apporté l'idée qu'autre chose était possible mais il n'est pas dit que ce qu'il faisait était reproductible à l'identique. C'est à l'agriculteur d'adapter les méthodes. Ce dernier point est d'ailleurs un des principes fondamentaux de l'agriculture : l'adaptation à ses conditions locales.
J'émettrai aussi quelques réserves sur certaines dérives de la permaculture en occident. Il ne faut pas oublier l'essentiel recherché : l'indépendance accru de l'agriculteur, l'optimisation d'utilisation de ses terres, le respect de bonnes conditions de travail, le ratio entre le rendement rapporté et la somme d'intrants apportés, le non-empoisonnement des terres, de l'air et de l'eau.
Je prendrai, une autre fois, le temps de répondre à vos autres points présents dans votre message.
Bonne journée.

Agroécologie appliquée au Cameroun


Tu peux développer un peu sur l'application pratique de l'agroécologie dans la culture des arachides ?

En version vulgarisée si possible...  ;)

Blaxs a écrit:

Agroécologie appliquée au Cameroun


Tu peux développer un peu sur l'application pratique de l'agroécologie dans la culture des arachides ?

En version vulgarisée si possible...  ;)


Mon cher Blaxs, j'espère que tu blagues par cette question? t'es même pas un petit carré de terrain a planté et tu ne sais même pas ce qu'elle arrachide tu veux planté. je ne crois même pas que t'ai le projet d'être un jour agriculteur.

ton commentaire fait penser à une personne qui ouvrirais un post en disant: je veux devenir mécanicien auto, que dois-je savoir?

blague a part, faire des contributions technique nécéssite de temps et de l'effort. on aime bien quand la personne en face a fait quelque recherche et pose une question un peu ciblé. bref je parle pour moi, peut-être que cozarys aura une autre approche. :rolleyes:

frangin a écrit:

Mon cher Blaxs, j'espère que tu blagues par cette question? t'es même pas un petit carré de terrain a planté et tu ne sais même pas ce qu'elle arrachide tu veux planté. je ne crois même pas que t'ai le projet d'être un jour agriculteur.

ton commentaire fait penser à une personne qui ouvrirais un post en disant: je veux devenir mécanicien auto, que dois-je savoir?

blague a part, faire des contributions technique nécéssite de temps et de l'effort. on aime bien quand la personne en face a fait quelque recherche et pose une question un peu ciblé. bref je parle pour moi, peut-être que cozarys aura une autre approche. :rolleyes:


La famille dispose de 3 hectares vers Mfou.

Ce sont des terres non exploitées, donc l'idée m'a traversé que l'on pourrait en faire quelques choses.

Donc si je peux juste poser quelques question basiques, dont le but est de déterminer si l'idée est saugrenue ou si cela vaut la peine d'approfondir, ce serait sympa.

les arachides connues localement sous l'appellation "du village" sont-elles susceptible d'être cultivées dans la zone de Yaoundé ?

les arachides sont-elles une plante particulièrement complexe à cultiver, très sensibles au terroir, ect. ?

dans le cadre de l'agro-écologie, c'est une plante que l'on peut cultiver plusieurs récoltes de suite sans épuiser la terre ou il faut impérativement alterner les cultures ?

Après, s'il faut avoir un doctorat en biologie pour oser poser une question, désolé du dérangement !

Blaxs a écrit:

La famille dispose de 3 hectares vers Mfou.

Ce sont des terres non exploitées, donc l'idée m'a traversé que l'on pourrait en faire quelques choses.

Donc si je peux juste poser quelques question basiques, dont le but est de déterminer si l'idée est saugrenue ou si cela vaut la peine d'approfondir, ce serait sympa.

les arachides connues localement sous l'appellation "du village" sont-elles susceptible d'être cultivées dans la zone de Yaoundé ?

les arachides sont-elles une plante particulièrement complexe à cultiver, très sensibles au terroir, ect. ?

dans le cadre de l'agro-écologie, c'est une plante que l'on peut cultiver plusieurs récoltes de suite sans épuiser la terre ou il faut impérativement alterner les cultures ?


voilà de vrai belles questions avec un cadre!

Blaxs a écrit:

Après, s'il faut avoir un doctorat en biologie pour oser poser une question, désolé du dérangement !


:lol:
perso je n'ai même pas un CEP en technique d'arosage de pelouses donc je ne prétendrais jamais répondre mieux que lui mais en attendant qu'il te réponde jette déjà un coup d'oeil sur ce lien. c'est le sénégal mais l'arachide c'est l'arachide. tu vas apprendre des trucs je suis sûr.

http://terangaweb.com/les-enjeux-de-lar … u-senegal/

frangin a écrit:

perso je n'ai même pas un CEP en technique d'arosage de pelouses donc je ne prétendrais jamais répondre mieux que lui mais en attendant qu'il te réponde jette déjà un coup d'oeil sur ce lien. c'est le sénégal mais l'arachide c'est l'arachide. tu vas apprendre des trucs je suis sûr.

http://terangaweb.com/les-enjeux-de-lar … u-senegal/


Merci pour le lien Frangin.

Donc en mono-culture cela épuise les sols. Donc je rajoute une question :

quelle est, ou quelles sont les plantes les plus adéquates à cultiver en alternance des arachides pour préserver au mieux les sols ?

En encore une :
sur un terrain genre brousse avec des petits arbres, c'est quoi la manière la plus agroécologie de préparer le terrain ? Massacre au bulldozer, on brûle tout, on laisse le plus possible comme c'est (tient ça m'arrangerait) ?

Bonjour Dahliachris,
Il est vrai que le livre de Fukuoka est un grand classique dans la permaculture, il a, pour la première fois auprès d'un large public, ouvert d'autres horizons. Cependant, j'émets souvent de multiples réserves quant à son application inconditionnelle dans plusieurs zones du monde. En clair, il a apporté l'idée qu'autre chose était possible mais il n'est pas dit que ce qu'il faisait était reproductible à l'identique. C'est à l'agriculteur d'adapter les méthodes. Ce dernier point est d'ailleurs un des principes fondamentaux de l'agriculture : l'adaptation à ses conditions locales.
J'émettrai aussi quelques réserves sur certaines dérives de la permaculture en occident. Il ne faut pas oublier l'essentiel recherché : l'indépendance accru de l'agriculteur, l'optimisation d'utilisation de ses terres, le respect de bonnes conditions de travail, le ratio entre le rendement rapporté et la somme d'intrants apportés, le non-empoisonnement des terres, de l'air et de l'eau.
Je prendrai, une autre fois, le temps de répondre à vos autres points présents dans votre message.
Bonne journée.



Merci Cozarys,
J'avoue, tous les pays du globe ne bénéficient pas du climat propice qu'a connu Mr Fukuoka pour la culture de ses céréales mais sa méthode et ses conseils pourraient inspirer plus d'un. Je suis d'accord avec vous sur l'essentiel à retenir: le non-empoisonnement des terres, optimisation d'utilisation des terres pour vous citer...
Merci d'évoquer les dérives de la permaculture en Occident, je vais faire quelques recherches à propos. Dites-moi... Pensez-vous Cozarys que la permaculture a malgré tout une raison d'être pratiquée en Afrique? Y'a du bon à y tirer, non?  :) D'autant plus que ses principes y sont tout à fait applicables...

dahliachris a écrit:

Merci Cozarys,
J'avoue, tous les pays du globe ne bénéficient pas du climat propice qu'a connu Mr Fukuoka pour la culture de ses céréales mais sa méthode et ses conseils pourraient inspirer plus d'un. Je suis d'accord avec vous sur l'essentiel à retenir: le non-empoisonnement des terres, optimisation d'utilisation des terres pour vous citer...
Merci d'évoquer les dérives de la permaculture en Occident, je vais faire quelques recherches à propos. Dites-moi... Pensez-vous Cozarys que la permaculture a malgré tout une raison d'être pratiquée en Afrique? Y'a du bon à y tirer, non?  :) D'autant plus que ses principes y sont tout à fait applicables...


Bonjour Dahliachris,
La permaculture, qu'est-ce donc ? une manière de voir l'agriculture, tout simplement. L'optimisation des surfaces, avant tout, et la mixité des cultures, en prenant en compte bien sûr des exigences/contraintes de chaque espèce végétale. Tout le reste (culture en buttes, lasagnes, sandwich, cultures étagées, balcon, etc.) ne sont que des techniques externes (qui n'ont rien à voir au départ avec la permaculture) et que l'on a marié avec le principe permacole d'optimisation des surfaces. Il s'agit de redéfinir ces termes car un bon nombre d'usagers et d'amateurs (voire de formateurs et de professionnels) mélangent tout ça allègrement, au détriment de leur crédibilité et efficacité. Je parlais des dérives de la permaculture en Occident, en faisant allusion à l'association, aujourd'hui trop fréquente, entre cette vision agricole (qui est loin d'être moderne) avec les écolos-bobos inspirant pluri-quotidiennement une certaine herbe prohibée. La permaculture n'est pas une affaire de pseudo-hippies.
Quant à savoir si la permaculture est applicable en Afrique, la réponse est oui, bien sûr, puisque elle existe déjà depuis longtemps : dans les vergers dits "à culture étagée" présents par exemple à l'Ouest du Cameroun, insérant sur un même espace, quasiment en permanence, plusieurs cultures juxtaposées (palmier à huile, légumes-feuilles (dont ndolé et manioc), Njansan, Vernonia, corossol, agrumes (citron, orange), macabo, patate douce, calebasses, bananes (culture de mi-étage), courges, maïs, noisette sauvage (liane), choux, ananas (aux endroits les plus lumineux), etc.
Et ceci n'est qu'un exemple. Il s'agit seulement de faire évoluer les techniques, au regard des connaissances acquises dans la modernité, et des multiples expériences et astuces bourgeonnant et prospérant de par le monde.
Après, le principe des buttes, sandwichs, lasagnes, etc. développé notamment en permaculture, doit s'adapter à la situation locale. Si l'on doit requalifier en sol fertile une terre dépourvue de vie (presque stérile) pour diverses raisons (site industriel, parking, post-brûlis répétés, zone de roulage, épandage d'herbicide ou d'autre produit agrochimique, etc.), chaque situation mérite adaptation mais l'atout de la permaculture dans ce cas-là est justement de résoudre plus ou moins rapidement, moyennant du travail et de la matière organique, ces différents problèmes.
Le point central du raisonnement est : permettre au sol de nourrir la plante. Et si l'on doit apporter une aide, c'est au sol qu'il faut le faire en priorité. C'est le contraire exact de l'hydroponique et du hors-sol, où le substrat n'est vu que comme un support imbibé d'une solution nutritive qui s'injecte quasi-directement dans les poils absorbants des racines de la plante.
Espérant avoir répondu, au moins partiellement, à vos questions,
Bien à vous.

Bonjour Dahliachris,
votre intérêt pour l'agriculture viens t'il d'une expérience personnel?
avez-vous déjà tenter de d'appliquer une de ces techniques?
je suis un investisseur en agriculture mais je reste un profane (surtout que mon rôle dans mon entreprise est d'avantage financier que technique) mais je passe autant de temps sur le terrain que possible et je tire le maximum d'information que possible de ce qui était possible.

en effet ainsi que le dit Cozarys ces techniques sont nouvelles et il ne faut pas oublier que l'agriculture doit-être avant tout rentable à moyen et long terme sinon les agriculteurs ne s'en sortiront pas. La plupart des camerounais sont encore agriculteurs, souvent de tout petits agriculteurs. Nous ne pouvons pas venir leur proposé d'appliquer des techniques juste parce qu'elle sont bio alors que le marché n'est peut-être pas prêt a payer plus chère pour le bio ou alors le prix qu'il est disposé à payer ne compense pas les efforts et linvestissement pour réaliser ce type de produits.

un exemple: la première fois que j'ai fait mon champs j'ai abattu les arbres et afin de pouvoir planté j'ai brulé ces arbres tombés. j'ai eu une excellente première récolte et une chute de plus de 60% du tonnage de production dans les années qui ont suivis. j'ignorais les impactes du brulis.

la seconde fois j'ai abattu les arbres mais je n'ai pas brulé mais cette fois là. mais le travail nécessaire pour faire des piste et circuler dans champs afin de faire les entretiens a été 3 fois plus important. Combien de paysan sont capable de financer cela? pourtant c'est de loin la meilleur solution pour une culture durable. Nous devons continuer à chercher des solutions qui permettent aux agriculteurs du tiers monde d'améliorer leur rendement financier de façon durable avec un investissement initial réalisable. j'insiste sur la notion de rendement financier durable car c'est ce à quoi doit nous mener l'agriculture biologique ou partiellement biologique. le tout est d'éviter de rendre nos paysans esclaves des laboratoires comme mosanto tel qu'on l'a vu se faire en inde avec plus de 150.000 suicide de paysan ruinés. mais on ne dois pas non plus diabolisé la chimie qui comme en médecine peut apporté des solutions inexistantes dans la nature.

bref c'est un vaste débat.

Bonjour Frangin,

Mon interêt pour l'agriculture ne vient ni d'une expérience professionnelle ( je ne suis même pas fille d'agriculteurs pour vous dire! :)  ) , ni d'une expérience s'y rapprochant. A vrai dire, je n'y connais pas grand chose, le peu que je sais est un condensé de connaissances théoriques triées sur le net. Comment j'en suis arrivée à m'intéresser à tout ça? Eh bien au départ j'ai rejoint le mouvement colibri il y'a un peu plus d'un an maintenant. Forte des idées que notre Pierre Rhabi national véhicule, j'ai alors eu l'idée de chercher les moyens de sensibiliser les gens aux dangers de la mondialisation ( qui a aussi du bon hein il faut le dire), revaloriser certains métiers peu valorisés au Cameroun, celui d'agriculteur au passage. Le but premier étant celui d'inciter les jeunes à s'y intéresser, et valoriser le savoir-faire des femmes à travers diverses activités. Entre autres:
- Mise en place des ateliers découverte/ redécouverte de métiers désertés/ oubliés/ ou mal connus
- Valoriser le savoir-faire local à travers l'artisanat et d'anciennes techniques de construction/habitat, et l'utilisation de la terre comme matériau au profit du béton autant que c'est possible
- à l'initiation à l'agroécologie et permaculture ( que j'ai découvert très récemment) mais je tiens à préciser que tout ceci ne concerne que l'agriculture domestique ou familiale à laquelle je me suis intéressée tout particulièrement. Les premiers principes de permaculture à savoir prendre soin de la terre, prendre soin de l'humain, et partager équitablement semblaient rejoindre toutes idées profitables à ce projet. Raison pour laquelle je m'y suis intéressée plus sérieusement encore. De plus, les films de Vandana Shiva que j'ai visionnés ont contribué à ce que je m'y intéresse encore plus. Vous avez évoqué le sort des paysans indiens qui se sont suicidés depuis l'arrivée de la révolution verte, je pense qu'il faut évoquer aussi le sort du consommateur, celui qui chaque jour s'expose, à des taux certes plus ou moins inoffensifs dit-on, à la toxicité de ces produits chimiques, herbicides, pesticides et Cie. C'est alors que le documentaire de Marie- Monique Robin ( qui a par ailleurs réalisé "Le monde selon Mosanto") très bien documenté d'ailleurs, nous ouvre les yeux et nous perplexe sur les agissements et les enjeux de ces multinationales dont le seul but est de faire du profit et rien que du profit, au détriment du consommateur... Et lorsqu'on se rend compte que les politiques, les organisations de santé publique peuvent parfois se montrer laxistes face à tout ceci, c'est à se demander à qui l'on doit faire confiance. Tout ceci soulève des interrogations, et comme il est difficile de trouver de vraies réponses dans tout cet imbroglio, le désir de retourner de retourner aux sources se mue alors en besoin. Bref, plus qu'un retour à la terre, c'est un retour à l'essentiel que je salue.

Tout est donc parti de là Frangin...

Ceci dit, je ne diabolise pas la chimie. Bien sûr elle ne nous cause pas que du tort... mais miser sur l'utilisation des produits chimiques pour produire plus, ou pour fournir moins d'effort n'est pas forcément la solution la moins coûteuse à mon avis. C'est vrai je n'y connais rien en agricluture, je n'ai jamais fait d'expérimentation terrain non plus, de plus l'agriculture commerciale je n'y connais strictement rien... mais la documentation que j'ai pu consulté à propos de tout ça a suffi à me faire choisir un camp :)
Je reste curieuse de tout et à l'affût de tout ce qui peut être bon pour l'humain, pour les consommateurs que nous sommes.

Bonjour Cozarys,

Et merci pour votre réponse très complète. C'est à l'Ouest du Cameroun que je me rends précisément et ça tombe bien! Ce sera alors l'occasion d'observer toutes ces méthodes sur le terrain.
Merci encore pour vos réponses qui font germer de nouvelles questions, d'autant plus que vous semblez bien connaître le Cameroun et encore plus ce qu'on y cultive et comment.
J'espère ne pas vous exaspérer bientôt  ;)

dahliachris a écrit:

Bonjour Frangin,

Mon interêt pour l'agriculture ne vient ni d'une expérience professionnelle ( je ne suis même pas fille d'agriculteurs pour vous dire! :)  ) , ni d'une expérience s'y rapprochant. A vrai dire, je n'y connais pas grand chose, le peu que je sais est un condensé de connaissances théoriques triées sur le net. Comment j'en suis arrivée à m'intéresser à tout ça? Eh bien au départ j'ai rejoint le mouvement colibri il y'a un peu plus d'un an maintenant. Forte des idées que notre Pierre Rhabi national véhicule, j'ai alors eu l'idée de chercher les moyens de sensibiliser les gens aux dangers de la mondialisation ( qui a aussi du bon hein il faut le dire), revaloriser certains métiers peu valorisés au Cameroun, celui d'agriculteur au passage. Le but premier étant celui d'inciter les jeunes à s'y intéresser, et valoriser le savoir-faire des femmes à travers diverses activités. Entre autres:
- Mise en place des ateliers découverte/ redécouverte de métiers désertés/ oubliés/ ou mal connus
- Valoriser le savoir-faire local à travers l'artisanat et d'anciennes techniques de construction/habitat, et l'utilisation de la terre comme matériau au profit du béton autant que c'est possible
- à l'initiation à l'agroécologie et permaculture ( que j'ai découvert très récemment) mais je tiens à préciser que tout ceci ne concerne que l'agriculture domestique ou familiale à laquelle je me suis intéressée tout particulièrement. Les premiers principes de permaculture à savoir prendre soin de la terre, prendre soin de l'humain, et partager équitablement semblaient rejoindre toutes idées profitables à ce projet. Raison pour laquelle je m'y suis intéressée plus sérieusement encore. De plus, les films de Vandana Shiva que j'ai visionnés ont contribué à ce que je m'y intéresse encore plus. Vous avez évoqué le sort des paysans indiens qui se sont suicidés depuis l'arrivée de la révolution verte, je pense qu'il faut évoquer aussi le sort du consommateur, celui qui chaque jour s'expose, à des taux certes plus ou moins inoffensifs dit-on, à la toxicité de ces produits chimiques, herbicides, pesticides et Cie. C'est alors que le documentaire de Marie- Monique Robin ( qui a par ailleurs réalisé "Le monde selon Mosanto") très bien documenté d'ailleurs, nous ouvre les yeux et nous perplexe sur les agissements et les enjeux de ces multinationales dont le seul but est de faire du profit et rien que du profit, au détriment du consommateur... Et lorsqu'on se rend compte que les politiques, les organisations de santé publique peuvent parfois se montrer laxistes face à tout ceci, c'est à se demander à qui l'on doit faire confiance. Tout ceci soulève des interrogations, et comme il est difficile de trouver de vraies réponses dans tout cet imbroglio, le désir de retourner de retourner aux sources se mue alors en besoin. Bref, plus qu'un retour à la terre, c'est un retour à l'essentiel que je salue.

Tout est donc parti de là Frangin...

Ceci dit, je ne diabolise pas la chimie. Bien sûr elle ne nous cause pas que du tort... mais miser sur l'utilisation des produits chimiques pour produire plus, ou pour fournir moins d'effort n'est pas forcément la solution la moins coûteuse à mon avis. C'est vrai je n'y connais rien en agricluture, je n'ai jamais fait d'expérimentation terrain non plus, de plus l'agriculture commerciale je n'y connais strictement rien... mais la documentation que j'ai pu consulté à propos de tout ça a suffi à me faire choisir un camp :)
Je reste curieuse de tout et à l'affût de tout ce qui peut être bon pour l'humain, pour les consommateurs que nous sommes.


Bonjour a vous, 
En matière de chimie en agriculture nous pouvons nous passer des engrais chimique ainsi que les insecticides et herbicides, il ne reste donc que les fongicides et encore avec la bonne vieille bouillie bordelaise ont peut faire beaucoup de miracles. A bientot de vous lire Phill

ligny a écrit:

Bonjour a vous, 
En matière de chimie en agriculture nous pouvons nous passer des engrais chimique ainsi que les insecticides et herbicides, il ne reste donc que les fongicides et encore avec la bonne vieille bouillie bordelaise ont peut faire beaucoup de miracles. A bientot de vous lire Phill


Bonjour ligny,

Permettez que je relance une demande de Daliachris: auriez vous l'amabilité de nous inviter à visiter votre exploitation sur le territoire Camerounais (je crois avoir lu dans vos multiples "posts" que vous étiez également acteur dans le domaine). Je suppose quand je lis dans vos mots la facilité avec laquelle vous balayer tout ce qui est chimie industrielle que vous avez une fines connaissances des méthodes biologiques. Je vous annonce d'amblé que suis preneur et très ouvert à la collaboration et aux partages concrets.
Merci d'avance.

En matière de chimie en agriculture nous pouvons nous passer des engrais chimique ainsi que les insecticides et herbicides, il ne reste donc que les fongicides et encore avec la bonne vieille bouillie bordelaise ont peut faire beaucoup de miracles.


La bouillie bordelaise Ligny??? :)
Quelles sont ses vertus? Suis curieuse de découvrir ;)

pour alimenter le débat voici quelques liens sur ARTE des reportages récents et très intéressants:

http://future.arte.tv/fr/demain-tous-allergiques sur notre environnement immédiat.
http://future.arte.tv/fr/terres-agricol … planetaire (ne dure que 12 minutes)

et demain soir, à 20H50 une emission passe sur les paradoxes créer par la récupération du "bio/équitable" par le capitalisme gallopant:
http://www.arte.tv/guide/fr/046344-000/produire-bio;)


je dis Bravo Dahliachris,
votre démarche est très similaire à la mienne et nous avons également des sources similaires qui influencent notre pensée. je crois également qu'une autre économie est possible. Que le dicta de la consommation à tout crains et à court terme est en train de mener l'humanité à l'auto destruction, qu'il y a d'autres voies pour sortir nos paysans de la précarité que celles qui dominent actuellement dans le monde dit développé. Nous devons tiré les leçons des erreurs faites ici pour ne pas les répéter en afrique et je suis d'accord que fuir la dictature des laboratoires chimiques et des lobby industriels est probablement la première et la plus importante. la seule nuance que j'ajoute est d'éviter de tombé dans le dogmatisme et supposé que la chimie et la culture bio sont mutuellement exclusives. Nous (l'être humain) sommes encore dans la découverte et l'exploration de l'agriculture biologique. Je suis certain que d'ici un moment nous constaterons qu'elle peu énormément mais qu'elle ne peux pas tout et à ce moment la chimie viendra en renfort, et non l'inverse comme c'est actuellement le cas. Il y a certainement des molécules qui ne sont pas néfastes pour l'homme, qui sont même éventuellement bénéfiques mais par définition elles sont minoritaires et sans recherches indépendantes nous ne pourrons pas, dans le contexte actuel, savoir lesquels ni faire confiance aux déclarations des producteurs. les cartes doivent être rebattues, mais est-ce que le Cameroun (lire aussi le tiers monde) peu seul arrivée et imposer de nouvelle règles? même sur son territoire?

PS: J'ai été très surpris par la décision récente de la France d'interdire TOUS les types de maïs transgénique sur son territoire. Une décision encore plus sévères que toutes les lois précédemment adoptés par le parlement et qui va en contresens des accords entre l'UE et les US. qu'est-ce qui peut expliquer ce revirement? pardonnez ma naiveté mais y a t'il de l'espoir que les politiques travaillent enfin pour les citoyens? quoi qu'il en soit je suis optimiste donc l'espoir germe :)

dahliachris a écrit:

En matière de chimie en agriculture nous pouvons nous passer des engrais chimique ainsi que les insecticides et herbicides, il ne reste donc que les fongicides et encore avec la bonne vieille bouillie bordelaise ont peut faire beaucoup de miracles.


La bouillie bordelaise Ligny??? :)
Quelles sont ses vertus? Suis curieuse de découvrir ;)


Dahliachris,
bonjour,
Avant de répondre plus en détail (en ce moment je n'ai pas beaucoup de temps) j'aimerais préciser :
La bouillie bordelaise est un fongicide toléré en agriculture biologique classique. Il est le fruit d'une neutralisation entre du sulfate cuivrique (CuSO4) et de la chaux vive (CO). Il contient environ 20% de cuivre métal (Cu++). Il présente un intérêt en agriculture pour ses propriétés fongicides, larvicides, bactéricides et, dans une moindre mesure, viricides.
Ses trois défauts sont :
1 - le cuivre est extrait à partir de mines essentiellement, et n'est donc pas un produit renouvelable.
2 - le cuivre n'est pas biodégradable, il est même classé dans la catégorie métaux lourds. Sa présence est si élevé dans certains vignobles Bordelais (Bordeaux est l'endroit où la mixture fut créée), le sol est si chargé que plus rien ne pousse.
3 - le cuivre ne migre pas. Il demeure accroché aux premiers centimètres du sol, sans jamais en partir.

Cependant, personnellement, dans certaines de mes formulations fongicides, il m'arrive toujours d'en employer (des sels de cuivre). Mais, aujourd'hui, avec l'évolution de la recherche dans ce domaine, on considère (je considère aussi) que le cuivre devrait être employé au sein de complexes synergiques plutôt que seul. Ainsi, l'on peut avantageusement bénéficier de ses atouts puissants tout en divisant la dose par plus de dix.

Nota : il existe d'autres composés à base de cuivre, employés en agriculture : oxychlorure de cuivre, oxyde de cuivre, hydroxyde de cuivre, etc.
Nota 2 : un autre problème pourrait être soulevé : celui de la toxicité induite des lisiers des porcs industriels qui sont "gavés" de compléments alimentaire à base de cuivre, et qui sont ensuite épandus sur les champs, entraînant de fait une accumulation éventuelle de cuivre dans le sol.
Nota 3 : le sulfate de cuivre, ainsi que les autres sels sont classés dans les produits chimiques de synthèse. Pour le sulfate de cuivre, il résulte de l'action entre l'acide sulfurique (H2SO4) avec le cuivre (Cu). Et la chaux vive, autre composante de la bouillie bordelaise, est le résultat non pas d'une synthèse mais d'une décomposition calorique (thermolyse du carbonate CaCO3).

Tout cela n'est ni mal ni bien, le but étant d'être informé.
Bien à vous et à bientôt.

Bonjour Frangin,

Merci pour les liens que vous avez partagé avec nous. Je prendrai le temps ce soir de visionner ces vidéos.
:top:

frangin a écrit:
ligny a écrit:

Bonjour a vous, 
En matière de chimie en agriculture nous pouvons nous passer des engrais chimique ainsi que les insecticides et herbicides, il ne reste donc que les fongicides et encore avec la bonne vieille bouillie bordelaise ont peut faire beaucoup de miracles. A bientot de vous lire Phill


Bonjour ligny,

Permettez que je relance une demande de Daliachris: auriez vous l'amabilité de nous inviter à visiter votre exploitation sur le territoire Camerounais (je crois avoir lu dans vos multiples "posts" que vous étiez également acteur dans le domaine). Je suppose quand je lis dans vos mots la facilité avec laquelle vous balayer tout ce qui est chimie industrielle que vous avez une fines connaissances des méthodes biologiques. Je vous annonce d'amblé que suis preneur et très ouvert à la collaboration et aux partages concrets.
Merci d'avance.


Bonjour , je reviendrais vers vous un peu plus tard a ce sujet je suis tres bousculé en ce moment Merci de votre comprehension

ligny a écrit:

Bonjour , je reviendrais vers vous un peu plus tard a ce sujet je suis tres bousculé en ce moment Merci de votre comprehension


Pas de soucis ligny, Nous attendrons mais ne nous oubli pas ;)