Pousada, la vérité des chiffres !! finit le rêve

Pour vous faire atterrir et revenir à la réalité .....
quand vous  louer une chambre à  120,00 R$  (certain trouve que c'est cher) pour un couple, pour une nuit et qu'elle a été réservé au travers d'un site comme Booking.com  ( ce site assure aujourd'hui 50% du taux de remplissage) voici ce qui  reste réellement


Pour une pousada de 10 chambres, investissement de 500 / 600 000R$, pas de crédit,achat cash

Prix des chambres casal (couple) :

-  120 R$ et le prix moyen en  haute saison dans le Nord de Salvador à Fortaleza
-  240 R$ prix moyen en haute saison de Rio à Florianopolis
   remplissage : 60 jours x 100%

-  70 R$ en basse saison dans le Nord de Salvador à Fortaleza
-  90 R$ en basse saison dans le sud de Rio à Florianopolis
  remplissage moyen : 300 jours x 10%

la réalité : compte d'exploitation d'une pousada de 10 chambres dans le Nord, même chose dans le sud, changer seulement le prix de nuit...et j'ai pas inclus les dépenses pour l'entretien et l'eau de la piscine  :/  et on est dans un achat cash à 150 /200 000€ (selon taux de change), car les crédit c'est 2% par mois...

Chiffre d'affaire global annuel pour une pousada

prix de la nuit   :                              120 R$ (en saison)                   à 80 R$ (hors saison)
commission du site 20% =             - 24R$                                       - 16 R$
impôts 10% =                                 - 12R$                                       -   8 R$
café da manha 10R$ x 2=              - 20R$                                      -  20 R$
femme de ménage(salaire)            - 10R$                                       idem
eau + électricité =                          - 10 R$                                      idem
Savonnette et divers                        -  1.5R$                                     idem
usure du matériel (drap) + lavage  - 10 R$                                      idem
frais de comptabilité =                    -   6 R$                                      idem
licence/Iptu/assurance =                -   2 R$                                      idem
frais sur paiement CB (5%)            -   6 R$                                      -  4 R$
Entretien Général des bâtiments    -   2 R$                                     idem
Tél/internet/TV =                              -  1  R$                                     idem
bénéfice net    =                           +/ -  15.5 R$                            perte - 12 R$

donc  marge net 10 chambres x 15.5 R$ de bénéfice x 60 jours de taux à 100% (pour les meilleures) = 9 300 R$...

car les 300 autres jours hors saison, le prix est en moyenne de 80R$ avec un taux de remplissage d'à peine 10%...et là c'est de la perte..... soit  - 3600 R$

en résumé : CA   10  chambres x 60J x 120 R$  =  72 000 R$
                             1 chambres   x 300 J x 80 R$ =   24 000 R$
total   Chiffre d'affaire                                           =   96 000 R$
bénéfice net                                                          =      R$

et comme le propriétaire n'a pas pris de salaire donc, son salaire c'est  5 700 R$ /12 mois
soit 475 R$/mois,  moins que le salaire minimum !!!! car pas pris en compte non plus ses charges sociales (INSS etc..)...

Nb : sans rien faire 500 000 R$ placé en banque rapportent =  40 000 R$ net....donc à vous de choisir..

Sur des villes comme Belém, le taux de remplissage des hôtels et pousadas est un peu mieux réparti et globalement plus élevé car le "Hangar" (centre de conventions) attire du monde, mais ne survivent que les établissements qui résultent d'un investissement nettement plus élevé (une réception, qu'elle gère 80 chambres ou dix, c'est à peu près la même charge), bien placés (deux endroits stratégiques: le centre autour de l'avenue Vargas, ou S. Bras, le quartier de la gare routière, dans une moindre mesure, près de l'aéroport)

Tous ceux que je connais et qui survivent - et j'ai fait à peu près le tour - sauf des bouibouis sordides sans climatisation en pays tropical, avec profusion de cafards - sont de 30 à 100 chambres, et elles ne tiennent guère que par un véritable esclavage de la famille gérante (pour avoir un réceptionniste à temps plein, il en faut quatre: 3x8 plus le repos hebdomadaire donc ce sont les propriétaires qui s'y collent, 12 ou 13h par jour, bonjour la vie privée), un personnel assez nombreux (mais en proportion moindre ramené au nombre de chambres: quand il manque une femme de ménage sur dix, pour cause de maladie ou autre, on gère. Quand il en manque une sur deux, c'est la cata).
Une exception, le Grao Para qui fait "low cost" avec décor agréable, mais qui a réduit à rien ou presque (sauf le petit déjeuner) les prestations: un frigo dans la chambre, mais vide: pour boire il faut acheter en ville ou à la réception, en payant cash, cartes en lieu et place de clés, système qui coupe clim et lumière dès qu'on sort de la chambre etc. Situation exceptionnelle au milieu de l'avenue Vargas, donc gros investissement de départ.

J'ajoute à ce qu'indique chicobrasil la soulte versée systématiquement au chauffeur de taxi qui emmène un client, quand bien même c'est ce client qui a demandé expressément l'établissement: si l'hôtel "oublie" ce billet, il sera boycotté par le taxi et tous ses copains.



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Dans ma démonstration, domaine que je maitrise ayant eu pendant une pousada dans une ville qui reçoit en 3 mois, 3 millions de visiteurs avec un rapport de 7 pousada pour 1 touriste contre  12 pousada  pour 1 touriste du coté de Fortaleza qui reçoit seulement  2 millions de visiteurs par 1 an.

Je suis sur un modèle de pousada qui est représentatif des 90% des pousada existantes au Brésil; c'est à dire de moins de 10 chambres, d'un montant d'investissement moyen compris en 350 et 600 000 R$, avec  1 salarié à plein temps, et le reste est assuré par le propriétaire des lieux (travaux, réception, petit déjeuner)

Et puis pour analyser la situation, plaçons nous du côté opposé.

Imaginons un Brésilien qui ne maîtrise pas (ou très peu) le français, qui ne connaît pas notre droit commercial et social, notre fiscalité, la manière dont on doit tenir une comptabilité en Europe etc., qui n'a pas d'expérience particulière en hôtellerie et qui nous dirait: "je veux ouvrir un petit hôtel en France" (ou en Belgique, etc.)
A part les requins qui auraient un bâton merdeux à lui refiler (rebaptisé affaire en or, sans aucun risque pour l'occasion), qui sans lui dire que c'est totalement impossible, ne le mettrait pas sérieusement en garde devant les obstacles?
Et pourtant nos administrations sont infiniment plus cools que les brésiliennes!

Et pour en rajouter une couche:
- Pour R$ 600 000, tu n'auras pas la creme de la creme des pousada dans l'état de Ceara.
- Les jours à 100% d'occupation, le proprio va travailler à 200%:seule solution être en couple pour seulement travailler à 100%...le rève brésilien.
- Les pousadas voisines et concurentes ne joueront pas avec les mêmes règles du jeux concernant les déclarations fiscales et l'emploi de personnel (et encore plus dans le Nordeste).

Le plus choquant sont les 20% pour booking.com. 10% de plus (20% de com de 50% d'occupation)  dans la poche du proprio ferait toute la difference à la fin de l'année. On peut surement minimiser cela en ayant un bon site internet avec paiement online (mais bon les "gateway" de paiement genre PagSeguro prennent aussi leur com 5-8%) ou mieux : en pouvant emettre des boletos bancarios. Pour un pousada avec ce CA, cela commence à être interessant. Mais c'est aussi beaucoup plus d'adminstration.

==>Je ne suis pas professionnel mais venant à Fortaleza depuis 12 et y habitant depuis 2 ans, je vois que ceux qui s'en sortent dans la région ont des grandes pousadas (certainement plus de 10 chambres). Pousada de charme et de qualité en bord de mer. Près d'une grande ville (1H-2H max pour capter le tourisme Brésilien de week-end). Ils font des extra avec un petit restaurant: midi et soir; ventes d'excursion et package sportifs (genre kite surf, buggy). Bon référencement dans les agences locales et nationales genre CVC. Site internet et Facebook de qualité.

ceux qui s'en sortent sont ceux qui savent calculer, faire un compte d'exploitation, déterminer leur point mort, qui payent "comptant" tous leurs achats, prennent la machine carte bancaire fournit par leur banque (1.5% de commission) contre 3 voir 5 chez "Cielo" , utilisent  "booking" pour remplir leur pousada mais ne facturent que la chambre et pas les à coté et qui font d'une facturation à part comme le café da manhà et ainsi diminuent la "com" perçue, prennent du personnel à la journée plus cher mais moins qu'à temps complet, achètent une mamae et la coupe en morceau au lieu d'une demi papaye par client, ne mettent pas de frigo bar dans les chambres mais un distributeur de boisson payante dans leur réception (cela évitant d'avoir des clients qui transforme la chambre en cuisine et économise l'éléctricité), mettent des lampes économique et de détecteurs de présence (nuit/jour) etc.....

chicobrasil, tu ne tiens pas compte des variations climatiques au Brésil.
A Belém, il est inconcevable de ne pas avoir de frigobar: on se lève trois fois par nuit pour boire, que la chambre soit "ventilo" (très bas de gamme) ou climatisée. En revanche j'ai vu des clients expulsés pour avoir dégueulassé la chambre!
Les hôtels où je vais doivent avoir assez d'habitués et de bouche à oreille car ils ne sont pas référencés par booking. En revanche l'an dernier j'ai été ahuri par la commission d'agence. Voulant être sûr d'avoir une chambre à Recife avant de repartir, j'ai pratiqué une résa via une agence, qui n'avait que du "relativement classe" mais c'était une belle façon de finir un séjour. Voucher émis pour 210 euros...
Arrivé à l'hôtel je vois le prix de journée habituel: 340 euros! (et ça les valait, un petit palace) Mais 120 euros de comm...

D'accord aussi avec toi pour dire que l'original qui paye tout comptant au Brésil...
- surprend tout le monde ("pode repetir"?  :unsure )
- gagne pas mal d'argent: non seulement il n'y a pas de juros, mais souvent il y a un rabais substantiel...

Ça vaut même pour les mensualités de colégio... 450 R$ par mois (sur 10 mois), 510 R$ si paiement avec retard (quatre sur cinq) ou... 2.800 pour l'année si on paye d'avance, cash. Sur les 700 élèves, il n'y a que celui dont je paye la scolarité qui est à ce régime... (c'est moi qui l'ai négocié)

Ben, salut, enfin quelquŽun avec la cafetière sur les épaules.
LŽautre, il calculera tant quŽil voudra. Au Brésil, que ça plaise ou nons, la fiscalité est houleuse. Vous me comprenez, je sais, cŽest pour ne pas vexer nos amis brésiliens. Investir dans une pousada au brésil....hmmmmm jŽen ai une bonne, à Pétropolis, 3 millions de reais, donc grosso modo 800.000 euros, si vous voulez vous asseoir sur un tonneau de poudre, hein, nous on peut rien.

Salut camarade!
Octobre novembre donc deux mois, praia do futuro, fortaleza, piscine, bar, air conditionne, deux salles, frigo, coin cyuisine, restaurant, 100 mètres de la plage, deux personnes etc, etc, 800 reais par mois !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
vous allez avoir de mauvaise surprises, le gars , sa pousada est superbe et 80 aparts...... pom, pom, pom, pom, comment on fait, maintenant, (question)

Après lecture de vos message, et ayant été intéressé d'investir dans un pays où m'expatrier définitive dont la possibilité du Brésil par peut-être une poussada, je me suis étonné que vous disiez qu'un placement de 500000Rs donne annuellement 40000 Rs de rendement car cela fait du 8%...
Commençant à m'intéresser au Brésil du côté de Recife (Caponga, Fortaleza ???), je ne connaît pas les taux d'intérêts des placements en ce pays mais étant habitué à ceux de Belgique et du nord de la France, soit 2%à 3% net; 8% au Brésil !!! Ce serait génial. A ces conditions, je vends tout demain et j'arrive!
Pourriez-vous donc m'informer où vous avez trouver au brésil de telles conditions.
merci par avance.

MOULART a écrit:

Après lecture de vos message, et ayant été intéressé d'investir dans un pays où m'expatrier définitive dont la possibilité du Brésil par peut-être une poussada, je me suis étonné que vous disiez qu'un placement de 500000Rs donne annuellement 40000 Rs de rendement car cela fait du 8%...
Commençant à m'intéresser au Brésil du côté de Recife (Caponga, Fortaleza ???), je ne connaît pas les taux d'intérêts des placements en ce pays mais étant habitué à ceux de Belgique et du nord de la France, soit 2%à 3% net; 8% au Brésil !!! Ce serait génial. A ces conditions, je vends tout demain et j'arrive!
Pourriez-vous donc m'informer où vous avez trouver au brésil de telles conditions.
merci par avance.


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8% au Brésil, proposés par de nombreux organismes financiers locaux, mais avec une inflation officielle (sans doute sous-évaluée)  qui oscille entre 5 et 8%, et une monnaie qui perd régulièrement de la valeur dans un délai assez restreint: 2.30 T$ pour un euro il y a trois ans, aujourd'hui 3.18 R$ pour un euro. Si vous trouvez ça intéressant, entre l'érosion monétaire et la part de risque, libre à vous.

Il n'y a pas d'exception en matière de finance! Les taux élevés correspondent toujours à une forte dépréciation de la monnaie, ou à un gros risque. Achetez de l'emprunt grec en ce moment vous l'aurez en euros et à 7%, mais si la Grèce fait défaut (comme le fit l'Islande) ou si elle revient à la drachme (avec une énorme dévaluation à la clé) voire si elle combine les deux défaillances, vous l'aurez dans le baba. La Suisse ne propose guère que 1,5% pour les fonds sûrs, mais le Franc suisse a pris 15% en moins de deux ans...

D'autre part, le secteur de Fortaleza est surchargé en pousadas, on l'a déjà écrit  (cela vaut d'ailleurs pour à peu près tout le Brésil sauf peut être Manaus ou des coins où il y en a peu... parce que peu de gens y vont.)

Enfin, le Brésil n'est ni la Suisse, ni les îles Caïman: vous n'obtiendrez pas votre visa investisseur avec de simples placement financiers sur place: il faut bel et bien créer une entreprise en présentant un projet mettant plusieurs facteurs en exergue (création d'emplois, transferts de compétence, insertion dans le tissu économique, etc). Allez voir les conditions pour obtenir un visa investisseur dans le sujet épinglé (formalités d'entrée au Brésil).
Au Brésil comme partout il faut bosser (dur) pour gagner sa vie, sauf à trouver la niche exceptionnelle, mais ça présuppose une connaissance fine des particularismes locaux car cette niche, les gringos y auront un accès beaucoup plus difficile que les Brésiliens ou les vieux résidents au Brésil, "brasilianisés", en quelque sorte



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UN CONSEIL EN OR :
Salut à tous.
Avant de vous lancer dans un tel projet, il me semble IMPEREATIF de venir d'abord VIVRE 1 ou 2 ans ici. Vous devez voir si vous vous plaisez, si vous aimez la vie ici. Il fait beau, et tout et tout, mais sachez que les gens sont mal éduqués, que l'administration est hyper lourde,... Vous allez aussi râler de temps en temps. Tout n'est pas paradisiaque...
Jean-Marc WILVERS, Lecoledudos.org  (je suis sur Facebook)

@ Moulard : le taux du real par rapport à l'euro était à ,4 il y a 7 ans quand je suis arrivé. Il est passé à 2,3 il y a 2 ans, et il est revenu à 3,2 comme il y a 6 ans. Il a donc monté et rebaissé par rapport à l'euro. C'est égal pour TOUTES les monnaies...

C'est égal pour TOUTES les monnaies.



Désolé de vous contredire, mais il y a des tas de monnaies stables, des monnaies qui sont bien contrôlées par les banques centrales et des monnaies (comme l'euro ou le dollar et que dire du franc suisse!) dont les amplitudes sont infiniment moindres, tout au plus de 10-15% autour d'un cours pivot. Une hausse ou une baisse de l'euro de cinq centimes, chez nous, ça fait les gros titres de la presse. En ce moment le Réal fait des yoyos de 35 centavos, des fois à 48h d'intervalle, et en outre il est très difficile d'en acheter ou d'en vendre sans commission de change exorbitante par rapport à celles prélevées sur d'autres monnaies.
Là, on parle de 30% et si on considère qu'à sa création il fallait 1.20 dollars pour obtenir un réal (1994) et qu'en 2014 il faut 4 R$ pour acheter un dollar, on voit le chemin parcouru.

Le risque monétaire, comme toute spéculation, n'est jamais nul mais on peut jouer à la roulette russe avec une balle dans le barillet, c'est déjà risqué, ou en en mettant trois, quatre, cinq... là ça l'est beaucoup plus!

Pour ma part, étant sur place à l'époque, je me suis fait temporairement des c... en or en 95 avec des placements à 19% et une inflation de 5%. Les forts taux étaient imposés justement par Cardoso pour combattre l'inflation (avant: 2.500% annuels) et tenir la monnaie, mais j'ai pris le gros bouillon avec la crise mondiale d'origine asiatique qui a divisé la valeur du réal par trois en une semaine à peu près. Sans pleurer, je le précise, parce que quand on joue, on ne peut pas gagner à tous les coups et les gains ou les pertes sont - déjà dit - proportionnels au risque



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C'est pareil partout.
En Europe, on risque une guerre civile dans les 5 ans...
Il n'y a pas de pays parfait.  Je répète ce que j'ai dit : avant de se lancer dans un projet au Brésil ou ailleurs, il faut d'abord y habiter 1 ou 2 ans pour CONNAITRE le pays. C'est tout.

Jean-Marc 21 a écrit:

C'est pareil partout.
En Europe, on risque une guerre civile dans les 5 ans...
Il n'y a pas de pays parfait.  Je répète ce que j'ai dit : avant de se lancer dans un projet au Brésil ou ailleurs, il faut d'abord y habiter 1 ou 2 ans pour CONNAITRE le pays. C'est tout.


On est tout à fait d'accord sur le fait "qu'il n'y a pas de pays parfait". Pour ma part, j'ai autant rempli les sujets "envers de la carte postale française que brésilienne"
Mais pardon de penser (sans que ça m'ait empêché de vivre au Brésil et d'envisager d'y retourner) que le risque de guerre civile dans l'Europe de l'ouest est incomparablement moins dangereux que la violence au quotidien au Brésil (50.000 morts par balle et par an), et de même, que le risque monétaire en cas de déflagration nous fera perdre 25 à 30% tout au plus, pas 300% comme au Brésil après la crise dite "asiatique"
Ensuite je suis d'accord avec vous pour dire qu'il faut connaître le Brésil avant de s'y installer, encore plus sans doute que d'autres pays (car c'est une constante universelle) mais votre suggestion comporte un écueil majeur: comment avoir un visa temporaire de un à deux ans? C'est quasiment impossible sauf contrat d'expat, union familiale, visa retraité, investissement déjà fait.

Où as-tu trouvé ce chiffre de 50.000 morts par balles ? Même si c'est vrai, moi je me sens super en sécurité ici. beaucoupl plus que dans certains quartiers de Paris ou Bruxelles. Pour les morts par balle, c'est vrai qu'il y en a énormément, mais 97% sont des règlements de compte de drogue. Si tu en vends et que tu n'as pas payé ton fournisseur tu es en véritable danger. Heureusement ce n'est nullement mon cas, donc je suis en sécurité. Tu vois, les chiffres, on peut les manipuler comme on veut... Après ça, 2% viennent de cas de séparation qui se passse mal : les mecs sont atrés et n'acceptent pa que la nana les quitte. Bref, sur tes 50.000, il reste 1%, soit 500 morts par balle par an, soit un peu plus d'1 par jour pour 220 millions d'habitants. Ca c'est la réalité, pas les statistiques faussées.
(modéré : propos racistes)
Salutations.

Re: Pousada, la vérité des chiffres !! finit le rêve

Où as-tu trouvé ce chiffre de 50.000 morts par balles ? Même si c'est vrai, moi je me sens super en sécurité ici. beaucoupl plus que dans certains quartiers de Paris ou Bruxelles.


Ce chiffre n'est contesté par personne parmi les gens sérieux, et il est même déploré par le gouvernement brésilien qui aurait tous les prétextes pour le minimiser. On ajoutera 50.000 morts sur les routes (mêmes sources)
Je te signale pour comparer qu'en France les homicides, ça évolue entre 800 et 1.200 chaque année,(et la France n'a que trois fois moins d'habitants ; quant à la Belgique, elle est encore plus sûre)
Rien qu'à Belém, ville que je connais particulièrement bien, il y a au moins trois morts violentes par jour, et des fois dix douze dans le week-end. Certes ça concerne essentiellement les luttes entre "quadrilhas" mais sur les 50.000 morts il faut déduire 12.000 environ, victimes de balles perdues (pas pour elles). Dans mon quartier à Terra Firme, à l'époque "paisible", ma petite maison a été traversée de part en part à quatre reprises, en deux ans, par des balles de guerre, et c'est le hasard seul qui a fait que moi ou mes visiteurs n'avons pas été touchés. A côté, une de ces balles a tué un bébé de sept mois. De nos jours ce quartier est devenu absolument invivable pour qui est seulement suspecté de posséder quelques centaines de réais.
Je le répète, c'est une facette du Brésil, pas la seule, pas suffisante pour renoncer à vivre dans un pays "pionnier", mais à ne pas nier sous peine de tomber dans le négationnisme.

A titre d'exemple, l'an dernier, j'ai été braqué à 50m de l'aéroport international de Recife (un flingue chargé et deux couteaux), il ne faisait pas encore nuit, et j'ai été complètement dépouillé, avant de ramasser un syndrome de stress post traumatique (et pourtant j'ai vécu, j'ai été maintes fois dans des situations éminemment dangereuses mais là j'ai eu la très nette sensation que je ne pouvais pas gérer). Désolé mais à Roissy, si je suis inattentif, un pickpocket me piquera sans doute un bagage ou mon portefeuille, mais je ne subirai jamais un tel assaut, qui est loin d'être rare au Brésil.
Et ce n'est pas la seule agression (les autres moins graves) que j'ai subies en trente ans de séjour et de voyages annuels au Brésil. ça ne m'empêche pas de revenir, mais je n'ai pas de m... dans les yeux quand je regarde le Brésil que j'adore plus que tout. En France on n'en est pas à protéger des "condominios" par des lignes électrifiées!

je te laisse à tes fantasmes sur les "classes ethniques dangereuses", qui d'ailleurs sont formellement contraires à la charte du forum et que j'ai signalée au staff pour cette raison



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Garde tes fantasmes.
Moi je vis ici depuis 7 ans et je n'ai jamais rien eu.
Merci de ne plus me répondre.

Jean-Marc 21 a écrit:

Merci de ne plus me répondre.


Je n'en avais pas l'intention, et de plus c'est toi qui as entrepris de me répondre au début...

@Benj, Euro stable? il me semble qu'il a plongé à 1.18USD pour se retrouver à 1.5USD en quelques mois...
et je ne prédis rien de bon dans les années à venir, voir les mois, sans être pessimiste il suffit de regarder les chiffres et résultats écos des entreprises, conflits sociaux en explosions.
la vérité, c'est que personne ne sait ce qui sera stable ou non.

Je préconise depuis longtemps l'achat de terrain, terrain agricole ou fazenda bio.
à coté de Sao Paulo, cela s'arrache à prix d'or tandis que l'immobilier en ville stagne... un signe?

Oh mais j'aurais du patrimoine, il ne serait pas tout en euros!
Cela dit, l'euro est né à 1.20 dollars pour un euro, il a effectivement flanché (ce qui fut un bien pour l'économie qui a gagné en compétitivité), il est remonté à 1.48 dollars pour un euro (plus exactement: le dollar a baissé!) mais rien de comparable à la chute du Réal qui à sa naissance représentait 1.20 dollars pour plonger à 4.20 dollars avant de remonter à 2.80 dollars et là de tourner autour de 4.
Il y a de bons et de mauvais moments, mais le problème c'est de savoir tomber dessus

J'ai déjà dit qu'à mon avis les investissements dans le cacao et le chocolat devraient être sympas, car le principal marché (Côte d'Ivoire) n'est pas près de bien redémarrer, et c'était la moitié de la production mondiale.

Pour l'immobilier urbain: +1

Rétablissement de vérité sur le R$

entre 2000 et 2003 nous sommes passé de 1.80 R$ pour 1 € à 3.70
de 2004 à 2005 de 3.70 R$ pour 1€ à 2.80 R$
de 2005 à 2005 de 2.80 à 2.45 R$ pour 1 €
de 2006 à mai 2013 de 2.45 R$ pour 1€ à 2.30 R$ (moyenne)
donc en résumé de 2005 à 2013 le R$ est resté dans un range moyen de 2.7 à 2.30 pendant 8 ans !!

depuis mai 2013, le R$ a décroché, suite à la nouvelle politique monétaire de la FED, comme le Rouble Russe, la monnaie Indienne, la livre Turque etc...
Le R$ est la monnaie qui a moins décroché face à l'euro et au dollar avec un  - 30% de dévaluation

aujourd'hui les rendements des placements financiers sont de l'ordre de 8% net d'impôts au Brésil, mais il faut tenir compte de l'inflation, pour ceux qui ne vivent pas au Brésil, mais qui dépensent en Europe, tout est bénéfice!!!

et oui si on place aujourd'hui 100 000€ soit 310 000 R$ à 8% on aura plus de rendement que ces 100 000 € placé en France à 1.5%, à condition que l'on retire les intérêts et que l'on les dépensent en France ou l'inflation est faible...sans compter que si le R$ se revalorise d'ici 1 an, le capital en contrepartie euro sera plus important !!!

par contre d'autres on fait de mauvais investissements, mais nul ne pouvait prévoir, en plaçant 100 000€ en janvier 2013 soit en contre partie R$ + ou - 220 000 R$.....malgré les 8% de rentabilité aujourd'hui, ils se trouvent avec un capital en contre valeur € (s'ils veulent rapatrier leurs avoirs) en moins de 30% (différence de change)

pour celui qui vit sur place, aujourd'hui un placement en CDB à 8%, selon la somme déposée, peut lui permettre d'assurer ses dépenses quotidiennes, vrai si on a plus de 500 000 R$ de liquide, en attendant d'injecter ses liquidités dans un business, le "sport" consistant à investir dans des produits qui rapporterons plus que ce que les banques donnent....mais il faut rester prudent notamment dans le secteur immobilier ou le marché reste "dangereux" à cause des fortes spéculations notées depuis plus de 6 ans...

Jean Marc, il n'y a pas de fantasme, la réalité du Brésil question mort sur les route, homicide etc.... est réelle, ensuite le pays c'est 16 fois la France et 32 fois la Belgique !!! par contre ramener aux nombres d'habitants le taux reste  important et classe le pays dans les 20 premiers pays dangereux au monde....tu risquera plus à te balader dans une favelas de Rio ou de Goiana que de te promener dans le "93" ou les quartiers nord de Marseille, on tue plus facilement au Brésil qu'en France.... pour exemple, Joao Pessoa est la ville classée n°9 en terme de criminalité mondiale devant la ville de Juarez au Mexico dont on entend régulièrement parler et pourtant,  j'ai passé 3 mois et je me suis pas sentie en "état de guerre", seuls les journaux me rappelaient le nombre de morts journaliers qui étaient dénombrés dans les quartiers pauvres de la ville...

Dans 1/3 de Belém, il y a au moins dix fois plus de morts par balle que dans Marseille, considérée actuellement en France comme une ville à feu et à sang! Ça, ce sont des chiffres bruts (voir Diario do Para).
Brésil, trois fois la population française, 50.000 morts, France, entre 1.000 et 1.200 homicides annuels
sur la route: environ 50.000 morts au Brésil, 3.000 en France (assez mal placée pourtant en Europe)

L'argument "les tués ce sont les camés et les dealers" souvent proféré ne tient pas: déjà il y a un bon tiers victimes de balles perdues (pas pour eux) plus les victimes des camés qui tueront pour 50 R$ quand ils sont en état de manque (c'est pour cela que face à eux il ne faut jamais résister) plus d'autres criminels évidemment.

Ensuite je ne peux que hausser les épaules devant l'argument "à moi il n'est rien arrivé donc le Brésil n'est pas dangereux"
Si je le répliquais selon mon expérience je dirais "j'ai été agressé sévèrement trois fois, donc je déconseille à quiconque d'y aller", ce que ne ne dirais jamais. mais on dira que s'il y a des poissons volants, ce n'est pas la loi du genre

Bonjour ,

Plusieurs choses ..

1- il convient dans ces chiffres d'inclure l'amortissement de la pousada ..sauf erreur de ma part , cela n'est pas mentionné ..( lecture rapide) pour faire bien sur 7-8 ans .

2- je connais deux personnes qui ont des pousadas au bresil ...une a Belem ( bairro REDUTO , pres de la place de la republica ) et une autre a PARATI ... dans ces deux cas les affaires sont rentables ..pourquoi ..car ce sont dans les deux cas des affaires qui ont etés achetées il y a 20 ans a l'epoque pour des sommes inferieure ou egale a 150,000 brl ..

3- Dans les deux cas les gerants sont present ..1- pour eviter les fraudes ,2- pour s'assurer de la propagande , 3- pour limitter les couts sur du personnel "incompetent " et menfoutiste..

4- Une affaire peut etre rentable si elle est a un prix correspondant a celui du marché .., faire un audit comptable de la situation avant de plonger ( beaucoup d'exageration sur les nuitée soit disantes realisées ) ..se faire accompagner durant 6 mois avec l'ancien gerant avant de ficeler l'affaire ...et degager du contrat si le benef n'est pas au RDV ,,

5- Beaucoup d'affaires a vendre , beaucoup de pipeau , ..memes regles que dans le monde entier  max 10% des affaires sont rentables ... a la question " pourquoi vendez vous " inevitablement pour entendrez .. je prend ma retraite ( justement une pousada pour ces vieux jours est un bon investissement ) , je demenage ..( oui a 5 km !) .

Bref ne vous emballez pas trop ..de plus  cette experience d'hotellerie n'est pas a la portée du premier , de bonnes connaissances en gestion sont requises ... et la derniere chose ..certainement la plus importante de toute est : L' EMPLACEMENT , L' EMPLACEMENT , L'EMPLACEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

SLT

Salut camarade.

Les 800 reais par mois c´est à Recife en 2013. Avec les jeux de  la Coupe, la journée passe à 300 reais par jour. Ensuite, si tu cherches du boulot à Recife, tu m´expliques comment. J´ai 30 ans de Bresil, diplômé au Bresil, avocat, prof, technicien de production industrielle etc et après 4 mois de recherche, que dalle.

Tout va bien dans n´importe quel coin du monde à conditio d´avoir de l´argent, d´en générer au moins. Et , comme par hasard, les coins de paradis, n´offrent .... rien en terme de boulot, sauf barman, etc.  très précaire.

Sinon, à part ça, moi, je veux bien, c´est pas moi qui vais écoper. L´espoir ça fait vivre.

Rio: loyer plus charges dans un F2 en zone pacifiée = 4000 euros = 1300 euros et un salaire correct tourne autour de 6000 reais.... reste opas grand´chose pour le reste, non?

D´ailleurs, pour tourner cout, suffit de se renseigner auprès diu consulat géneral de France, ce ne sont pas des zouaves, ils ont tous les chiffre.
Cordialement.

Je rectifie, c´était `Fortaleza. à Recife j´aurais pas tenu le coup plus de 15 jours, arf!Ah, j´oubliais, si les gars ne parlent pas portugais et n´arrivent pas en touristes (prêst à être plumés) les brésiliens pauvres s´en donnent à coeur joie (j´ai déjà aidé des gens qui se retrouvaient sous les ponts et dépendaient du consulat pour être rapatriés)

Ne rien attendre d´un consulat de France quant on est dans le besoin.Déjà en temps normal quand vous voulez utiliser leurs services,c´est la galère et on arrive toujours avec l´impression d´être un emm...........Alors si vous avez besoin d´argent ou autre charité,allez voir ailleurs!

chicobrasil a écrit:

Dans ma démonstration, domaine que je maitrise ayant eu pendant une pousada dans une ville qui reçoit en 3 mois, 3 millions de visiteurs avec un rapport de 7 pousada pour 1 touriste contre  12 pousada  pour 1 touriste du coté de Fortaleza qui reçoit seulement  2 millions de visiteurs par 1 an.

Je suis sur un modèle de pousada qui est représentatif des 90% des pousada existantes au Brésil; c'est à dire de moins de 10 chambres, d'un montant d'investissement moyen compris en 350 et 600 000 R$, avec  1 salarié à plein temps, et le reste est assuré par le propriétaire des lieux (travaux, réception, petit déjeuner)


Bonjour Chico
Je ne comprends pas bien votre  calcul de 12 pousadas pour 1 touriste ? merci pour expliquer votre calcul.

le calcul est simple :

si vous avez le jour J  8 offres de logement  pour   1 demande et c'est le cas dans le Nord du pays, et bien vous comprenez vite fait que la concurrence est rude vaud mieux avoir  1 offre pour 1 demande ....

Bonjour les gars,

Il y a un truc qui me dérange dans ces échanges: le mélange rêve exotique versus l´investissement.
Du côté investissement, j´ai à vous dire d´aller voir ailleurs. Wall Street, par exemple.

Une pousada au Brésil implique de bien connaître le Brésil et les clients. Une pousada au Brésil, si c´etait moi, commencerait à Recife. Près de la plage do Futuro et l´exclusivité d´une agence de voyage en France, Angleterre et Allemagne. 20 chambres avec 4 lits chacune. Grande chambre, sans frigobar, air conditionné et salle de bains. Resto/bar avec menu international avec un ton brésilien. Petit déjèuné et repas (là il faut quelqu´un de pointu pour bien faire manger pour pas cher. Programmes: promenades en jangadas et pêche. Plage, água de coco, et repas sur la plage.Le marché local, la ville et un bateau pour la plongée (en apnée). Le soir, bal avec profs de danses pour le "chote" etc. Forfait 20 jours.
Investissement: 200.000 euros. Retour brut: 20.000 euros par mois. Net (et là j´explique pas parce que je fais payer mes services), net 6.000,euros.
Ensuite on passe à la pousada nº 2 et ainsi de suite. 10.000 euros ici et vous êtes le roi.
Et je vais pas expliquer comment plus que ça. Suffit de penser et de savoir.... surtout savoir ce qui me semble manquer le plus sur ce site, excusez-moi du peu.

tu peux rêver et y croire :D ....aujourd'hui il y a mieux et surement pas au Brésil......tes 20 000 euros brut par mois sont une utopie pour un investissement de 200 000 euros !!........mais je laisse aux nouveaux arrivant se prendre les pieds dans le tapis ..et le tapis est plus grand que l'on imagine..

Henri Barthes,je vois un peu prétentieuse votre démarche où votre investissement de 200 000 euros vous rapporte
10 % mensuel!!!!
Avec des programmes à 6000 euros,il est possible de trouver encore mieux qu´ à Recife,surtout avec des chambres à 4 lits.Votre programme ressemble plus à celui d´un mochileiro qui avec 6000 euros fera le tour du monde.Pas d´accord donc avec des pensées de ce type.Continuez de fantasmer.Bonne nuit.

Tu disais Henri Barthes qu´à Recife tu n´aurais pas tenu le coup 10 jours.Un peu plus loin ,je cite:Une pousada au Brésil implique de bien connaître le Brésil et les clients. Une pousada au Brésil, si c´etait moi, commencerait à Recife.
Comment tu expliques?

aujourd'hui, si on a 200 000€ en banque au Brésil, les CDB rapportent environ net par an 20 000€ .....et pour  200 000€ soit 620 000 R$ vous n'avez pas grand chose comme pousada de rêve, ou de très petite unités de moins de 5 chambres qui rapporteront moins que ces 20 000€ net annuel

Pour une pousada comme notre ami décrit, il faut un investissement d'environ 600 000- 800 000 €  surtout sur le littoral , proche de grandes villes qui représentent un attrait.

Son idée est de "capter" un maximum le client de la pousada, en lui offrant à domicile toutes les activités annexes et restauration, cela est possible mais demande du personnel, du savoir faire

pour une unité de 20 chambres, c'est au minimum 6 personnes, si on rajoute le restaurant, c'est encore 4-8 personnes + accompagnateurs aux activités de loisir...soit une bonne vingtaine de personne soit déja en charge salarial pas loin de 34000 R$/ mois

Pour les exclusivités agences ok, donc budget de 800 000€ et pas 200 000€ et  pour un taux  moyen de remplissage lineaire sur l'année de 30% et oui car il n'y a  que 80 - 90 jours  à 100% et le reste soit 260 jours à peine à 40% et là ce serait tres bien

aujourd'hui tous les hotels et pousada  améliorent leur taux de remplissage grace à booking mais qui prend une commission sur la facture finale

Barthes a cité des revenus de 20 000 euros mensuels pour 200 000 euros d´investissement.Attention de ne pas perdre les pédales avec les valeurs.cela correspondrait à des revenus de 10% mensuels sur investissement.Impossible à réaliser.

oui, trés difficile à atteindre avec un investissement de départ si faible, car on n'a pas 20 chambres pour ce prix là, mais seulement entre 5 et  8

Concernant la violence, dire je vis depuis x années et je n'ai jamais rien eu, c'est du pur dénie.
La violence au Brésil est un problème sérieux à ne pas nier.

Cependant il est vrai qu'au Brésil on n'a pas les "problèmes inter-communautaires à la Française"
Vivre au Brésil est plus sympas qu'en France, c'est plus zen, plus fun, plus cool, par contre il est beaucoup plus facile de se faire séquestrer au Brésil ou de se faire braquer.......en même temps, en France les petites agressions minables des racailles et autres jeunes paumés sont très harassantes, et casse l'ambiance qui pourrait être bonne.

Rien n'est parfait.

Je suis Franco-Brésilien, j'aime autant la France que le Brésil.

le théme de ce post est les pousadas et ce qu'elles générent comme chiffre d'affaire, en ce qui concerne la violence , elle est partout, plus forte au Brésil qu'en France et par contre plus présente dans les quartiers populaires, donc si on vit à Copacabana par exemple, les risques sont moindre que de vivre dans la favelas  De Rocinha :)