Trouver un travail au Brésil - difficile experience

Je me permet de faire un lien vers une discussion auquel jŽai répondu dans la section anglophone du forum.
CŽest au sujet mon experience/cheminement pour trouver un travail. Comment bien préparer son départ au Brésil ou sŽattendre à une grosse désillusion énorme. Ca donnera un peu de contexte aux Français qui pensent que le Brésil les attend à bras ouverts.

Trouver un travail au Brésil

Ola Bardamu,

Très bonne analyse de la situation d'un expatrié au Brésil.

Perso, j'ai quand même mis 2 ans à réaliser que la vie au Brésil, était réellement très différente de ce que j'imaginais. Avec 6 ans de recul, c'est vraiment un enfer administratif permanent.

Au début c'était très compliqué, mais je me disais qu'avec le temps cela passerait, que toutes ces démarches administratives étaient compliquées dû au fait que je m'expatriais, mais avec le recul, j'ai compris que toutes ces démarches étaient une chose normale pour le "cidadão brasileiro", on y échappe pas, et on a prit perpet.

Coté travail, tu as tout à fait raison, ce n'est même pas la peine de tenter l'expérience, ou alors peut être avec un visa investisseur et un projet bien réfléchi, mais pour les autres qui pensent trouver du travail au Brésil, c'est mission quasi impossible. J'avais même des amis à la fac, brésiliens, mais pas Cearense, qui n'arrivaient pas à trouver un vrai travail sur Fortaleza, car on leurs disait, "aqui não é tua terra" ou "porque empregar um carioca, todo mundo sabe que carioca é malandro", alors employer un européen?!?

Il y a 2 semaines un français, qui ne parlait même pas portugais et qui ne connaissait que Fortaleza, pour y avoir passer 2 semaines de vacances m'a contacté pour savoir mon opinion sur son projet de venir monter une boite de guide touristique spécialisé dans l'accompagnement de touristes français sur Fortaleza. Je lui ai fait comprendre que si il dépendrait des touristes Français pour vivre, il ne mangerait pas tous les jours, car ici il n'y a presque plus de touristes européens, pour ma part c'est moins de 1% de mes clients.

Mais bon, il a dû penser que j'étais de mauvaise fois ou bête, car il m'a affirmé qu'il avait vu un reportage qui disait exactement le contraire de ce que lui disait. C'est pas beau de rêver :)

Mais d'un autre coté, tout n'est pas si noir! Comme vous ne trouverez pas d'emplois sur place, vous n'aurez pas le choix. Au Brésil, il faut être indépendant, il vous faudra donc monter votre propre boite, ça c'est le coté positif que j'ai rencontré ici.

Bravo encore pour ce témoignage Bardamu.

Alexandre Araújo Mertz

Il y a 2 semaines un français, qui ne parlait même pas portugais et qui ne connaissait que Fortaleza, pour y avoir passer 2 semaines de vacances m'a contacté pour savoir mon opinion sur son projet de venir monter une boite de guide touristique spécialisé dans l'accompagnement de touristes français sur Fortaleza. Je lui ai fait comprendre que si il dépendrait des touristes Français pour vivre, il ne mangerait pas tous les jours, car ici il n'y a presque plus de touristes européens, pour ma part c'est moins de 1% de mes clients.


Je ne me fatigue plus avec ces zozos.

Parce que....

ou bien ce sont des velléitaires, et 15j après avoir un projet de monter une boîte de tourisme à Fortaleza, ils en auront un autre, mettre des morues en conserve au large de Terre Neuve puis quinze jours plus tard apprendre aux Argentins comment on joue au football... et en foi de quoi ça ne débouche jamais sur rien, dix ans après ils sont toujours dans leur sam'suffit à rêver à des projets,

ou bien ils ont une idée fixe et on peut leur dire tout ce qu'on veut, ils n'en démordront pas. Ils faut impérativement qu'ils se fassent plumer un bon coup pour comprendre ce qu'on tente de leur dire.

Un type qui ne parle pas portugais et qui parle de travailler au Brésil (en investissant ou non), je décroche de suite, je le laisse désormais jouer dans son bac à sable: on prendrait au sérieux un Brésilien ne parlant pas français qui voudrait monter une boîte à touristes à Paris? :rolleyes:

En revanche, un type qui a les pieds sur terre, qui pose les bonnes questions sur un projet qui a déjà une bonne amorce, qui a fouillé les questions de VIPER, alors oui on peut le prendre au sérieux.

des histoires similaires nous en connaissons tous, combien de fois j'ai eu affaire à des inconscients, rêveurs etc....mais le rêve et l'espoir de réussir, et surtout de faire mieux est bien ancré dans leurs envies,  le tout alimenté par des reportages qu'ils ont pu voir ici et là qui vient les conforter dans leurs idées ..

aller, à vous de juger un cas récent qui date de juillet...un couple franco/brésilien, lui au chômage en France depuis quelques mois, elle, femme de chambre dans un hôtel, avec un enfant de 7 ans, en galère question argent car chômage + smic = juste ce qui faut pour vivre en France, une fois tout payé....pendant plusieurs mois, ils se sont mis en tête de rêver de venir au Brésil, encouragé par la belle famille brésilienne, les reportages ne parlant que du bien du pays.......du jour au lendemain, 10 000€ en poche, ils ont tout plaqué en France, arrivée du côté de Fortaleza...
bilan 4 mois plus tard...les 10 000€ croqués en grosse partie (achat d'une voiture de 15 ans d'âge, billet d'avion + divers), pas fait des folies car cela ne représente que 30 000R$...lui cherche du travail mais n'en trouve pas malgré qu'il parle le portugais moyennement et ait un visa permanent sauf des job à 780 R$ et sa femme brésilienne bosse dans une pousada comme femme de chambre à 850 R$ par mois......

Bilan : ils seraient resté en France : couverture sécurité sociale, CAF, aide au logement, école gratuite et environ + ou - 2200 euros de revenus en comptant les indemnités assedic... on arrive à s'en sortir avec un niveau de vie acceptable..

ils sont au Brésil : pas de couverture sante, pas de CAF, pas d'aide au logement, pas d'école gratuite, plus d'indemnités assedic et  doivent vivre avec + ou - 900 R$ de revenu + en piochant dans les 30 000 R$ de capital...

résultat, ils auraient mieux fait de rester en France, car leur rêve Brésilien va bientôt finir, et feront partie de la masse grandissante de Français qui vont demander de l'aide auprès des services sociaux de l'ambassade de France la plus proche de leur lieu de résidence....

Ceux là c'est la seconde de mes catégories.
Mais on leur aurait prédit ça avant, qu'on se serait fait jeter. Au moins quand ils reviendront en France, ils colporteront la vérité.

Au début c'était très compliqué, mais je me disais qu'avec le temps cela passerait, que toutes ces démarches administratives étaient compliquées dû au fait que je m'expatriais, mais avec le recul, j'ai compris que toutes ces démarches étaient une chose normale pour le "cidadão brasileiro", on y échappe pas, et on a prit perpet.


A des gens qui voulaient échapper aux "affreuses pesanteurs administratives françaises", sur le forum expat' généraliste, on a suggéré... le Brésil! :lol:
Et j'ai dû ramer sur six messages pour rétablir la vérité: ce pays a des côtés merveilleux, mais sur le plan professionnel il est super dur.

ils ne pourront pas revenir en France, car sans "dinheiros" en poche, ils sont voués à une descente aux enfers et sans filet de protection.....

autre exemple remontant à 2 ans : un couple vivotant en France, a tout vendu....en poche +/-400 000 R$....arrivé à Joao Pessoa, ébloui par leur pouvoir d'argent et leur richesse soudaine, dans la foulée, achète une maison pour 250 000 R$, et un fond de commerce pour +/-150 000 R$ dans une activité qu'ils ne connaissaient rien,  qu'ils mettent en gérance, se voyant au bord de la piscine de leur baraque, recevant des amis et profitant des rendements de leur investissement commercial....

2 ans plus tard, le fond de commerce a perdu +/-50% de sa valeur, il avait été acheté déjà 30% trop chère, un gérant qui ne paye plus les factures, des procès trabalhistes et sociaux....et une baraque qui essaye de revendre pour 400 000 R$ alors qu'en face il n'y a pas d'acheteur car mal situé et surtout "a fora do preço do mercado", à vue de nez en regardant les annonces du bomnegocios, elle devrait être dans les 220 000 R$......les jours passent et leur situation s'aggrave petit à petit.....

En conclusion : ceux qui réussissent, sont ceux qui sont prudent et qui vont à petite vitesse et sans précipitation, en ayant un projet d'activité qui leur procurera des rentrées d'argent

t un fond de commerce pour +/-150 000 R$ dans une activité qu'ils ne connaissaient rien,  qu'ils mettent en gérance, se voyant au bord de la piscine de leur baraque, recevant des amis et profitant des rendements de leur investissement commercial....


Encore une constante chez des expat's en général et au Brésil en particulier. On ne connaît rien à un secteur, mais on s'imagine qu'au Brésil on réussira, alors qu'il faut être déjà un expert dans la partie pour ne pas avoir à se consacrer outre mesure à la partie technique puisque l'adaptation sera longue et ardue.
Le "mieux" c'est: "je ne sais rien faire alors je vais ouvrir un restaurant", de préférence au Brésil, sans comprendre le portugais, voire avec un visa touriste :)
Pour ma part venu comme enseignant détaché (donc sécurité de l'emploi, si je ne faisais pas l'affaire ou si ça ne me plaisait pas, j'avais un filet de sécurité) je ne me suis lancé dans des "coups" d'import export qu'après des années d'observation patiente sur place (j'en ai réussis, mais j'ai aussi bu des bouillons mémorables^^)

Mais restons un peu positifs. Je connais un exemple dŽexpat Français qui semblaient inconscientes mais qui ont réussis.

IL était une fois, un couple de Francais font un voyage au Brésil, remontent du sud jusquŽau Nord-Est et tombent amoureux dŽune petite ville balnéaire près de Forteleza.
La femme qui tient un hotel en France le vend et ils achetent une belle maison quŽils renovent en Pousada.
Ils ne parlaient pas Portugais en arrivant. Ils nŽont aucune famille ici. Ils ont 2 enfants.
Après certainement quelques première années difficiles, leur pousada marche bien. Ils vivent surement modestement mais ont assez pour vivre correctement dans ce village.

Mais analysant leur situations; ils nŽétaient pas totalement inconscients.
- DŽhabord la femme était professionelle dans lŽhotelerie. Elle connaissant certainement les alleas de ce business. De plus, elle me racontait que lŽhotellerie en France est vraiment plus difficile quŽau Brésil: impots+charges+reglementations professionelles et salariales sont un enfer (si si pire que le Brésil).
- En vendant leur hotel en France, ils ont surement du se faire une petite cagnote pour les temps difficiles.
- Le mari avait la chance de pouvoir prendre sa retraite de fonctionaire (donc une petite pension bien venue).
- Le mari était un super bricoleur (fonctionnaire ca donne du temps) et cela a surement aider à reduire les cout et/ou controler le travail des artisans locaux.
Donc certainement un peu inconscient au début mais ils avaient en fait des atouts pour réussir au Brésil. Un backup financier étant un facteur de réussite important.

- DŽhabord la femme était professionnelle dans lŽhôtellerie. Elle connaissant certainement les aléas de ce business. De plus, elle me racontait que lŽhôtellerie en France est vraiment plus difficile quŽau Brésil: impots+charges+réglementations professionnelles et salariales sont un enfer (si si pire que le Brésil).
- En vendant leur hôtel en France, ils ont surement du se faire une petite cagnotte pour les temps difficiles.
- Le mari avait la chance de pouvoir prendre sa retraite de fonctionnaire (donc une petite pension bien venue).
- Le mari était un super bricoleur (fonctionnaire ca donne du temps) et cela a surement aider à réduire les cout et/ou contrôler le travail des artisans locaux.


C'est exactement le (bon) contre exemple. Des gens qui connaissaient leur métier avant de venir (premier point), qui avaient un filet de sécurité (une pension) et des aptitudes au bricolage qui permettent de faire ou de contrôler ce que d'autres font.

Bref on en revient à... (voir plus haut)

En revanche, un type qui a les pieds sur terre, qui pose les bonnes questions sur un projet qui a déjà une bonne amorce, qui a fouillé les questions de VIPER, alors oui on peut le prendre au sérieux.


Loin de moi l'idée de suggérer qu'il est impossible de réussir au Brésil! Je soutiens juste qu'il faut des aptitudes et qu'exporter ses problèmes existentiels ne fait que les amplifier.

Un détail, ne généralise pas  :) :

(fonctionnaire ça donne du temps)


Je fus fonctionnaire (consciencieux) et mes semaines de travail, c'était plutôt 50h que 39...

En effet, désolé jŽai géneralisé.
Je parlais de certain metiers ou il y a des jours de travail et des jours de recuperations. Il est bien connu que les jours de récuperations permettent de...récuperer (et cŽest tant mieux) ou de faire de petits extras.

benj77 a écrit:

Au début c'était très compliqué, mais je me disais qu'avec le temps cela passerait, que toutes ces démarches administratives étaient compliquées dû au fait que je m'expatriais, mais avec le recul, j'ai compris que toutes ces démarches étaient une chose normale pour le "cidadão brasileiro", on y échappe pas, et on a prit perpet.


A des gens qui voulaient échapper aux "affreuses pesanteurs administratives françaises", sur le forum expat' généraliste, on a suggéré... le Brésil! :lol:
Et j'ai dû ramer sur six messages pour rétablir la vérité: ce pays a des côtés merveilleux, mais sur le plan professionnel il est super dur.


Tout à fait d'accord. Pour moi, le coté le plus négatif au Brésil, et très peu connu des étrangers, n'est pas l'insécurité, mais bien tout ce qui se rapproche de près ou de loin aux démarches administratives.

C'est vraiment à tous les niveaux. Par exemple, en début d'année, ayant acheté une voiture pour mon épouse, payé comptant, et bien il n'a fallu que 2 mois et l'intervention de notre avocat pour que le véhicule nous soit enfin livré.

C'est un point crucial à savoir pour tous les candidats à l'exaptriation. Il faut savoir que tout est compliqué ici, cela va de l'ouverture d'un compte bancaire à l'optention d'un crédit auprés de votre banque, l'achat d'un bien immobilier (la plupart ne sont pas régularisé), les démarches auprés des cartorios et de la mairie. Quand vous irez à votre banque vous en aurez de 1h à 4h de files. Vous ne pourrez rien acheter, ni même louer un simple dvd sans n° de CPF.

Un petit avant goût, pour tous ce qui envisagent l'exaptriation vers le Brésil :)

Alexandre

Bonjour Alexandre, je vous plussoie, car réaliste..pas dans le même ordre de priorité cependant, mais....dans le même sens.

Pour ma part je mettrais quand même la sécurité en numéro 1 et l'administration en 2 position sur mon échelle des fléaux et son cortège qui ne vaut pas mieux. On aime quand même tout le reste, on se fait violence, hein?

VRAI, on ne fait rien, absolument rien sans avoir au minimum le CPF au Brésil!

Ne jamais se décourager outre mesure, c'est comme ça et pas autrement, l'administratif c'est l'ADN local! le temps n'a pas de mesure au Brésil. Comme les distances. Tout est rapide et tout est proche, selon comment on perçoit ces notions  :mad: somme toutes assez éloignées de nos concepts!;)

Mais sincèrement y pas non plus de quoi s'arracher la perruque! On s'adapte et on prend ses précautions.

j'aurais dû commencer par le VietNam avant d'aller au Brésil, LOL!!

Mais je les trouve très ZEN au Brésil, ATE MAIS qu'au VietNam curieusement....et c'est rien de le dire, croyez moi!!

Brasil saudades!!!

Je viens de concrétiser le paiement d'une formation pour un jeune, au Brésil. Voilà comment.

Je vais à un endroit pour retirer le formulaire.
Je traverse Belém en bus (une heure) pour le déposer rempli là où il faut (oui, les deux endroits sont séparés).
Je dois aller dans une banque pour payer la taxe et revenir au second endroit avec le reçu. (une heure de file)
On me dit (pendant les heures d'ouverture au public) que le personnel est "en réunion".
J'attends une heure trente.
On me dit alors de revenir le lendemain.
J'explose.
"Par faveur spéciale" on consent alors à formaliser l'inscription. :)

C'est vrai qu'on les aime mais des fois quand même... :rolleyes:;):)

Les banques ouvrent à 10h à Belém, la "fila" devant la caixa federal commence à 8h30 (des dizaines de mètres dehors par tous les temps)
Idem devant les postes de santé publique... avec des gens brulant de fièvre, parfois.

Grève récente des banques: dix jours en moyenne, bcp plus pour la banco do Brasil. Même la western union était très perturbée (j'en sais quelque chose...)

Bonjour à tous,
je suis nouveau sur le site mais suit attentivement les discussions autour de l'expatriation au Brésil, notamment Sao Paulo.
Brièvement, je suis professeur certifié d'histoire-géographie depuis 2008 et je parle très bien anglais.
Je souhaite m'expatrier à Sao Paulo. Je compte pour l'instant y passer 3 mois (visa touriste...voir plus si la loi peut le permettre, mais j'ai lu les difficultés pour les français), voir si cela me plaît et commencer à prospecter. Bien évidemment, je veux apprendre le portugais.
Ma question est donc de savoir quel est le moyen le plus adapté pour avoir de solides bases en portugais ? Cours particuliers, dans un institut, les médias, ... Et dois-je commencer à en prendre en France ?

Pour les questions professionnelles, je sais que cela n'est pas évident, l'enseignement n'étant pas très porteur. C'est pour cela que j'y vais prudemment.

Merci pour tous vos conseils.

Lis d'abord le tout premier sujet relatif à l'obtention des visas, temporaires ou permanents.
Désormais pour les ressortissants de l'espace Schengen, c'est 90j maximum sans prorogation dans le cadre touristique, par période de 180j
Je te suggère de prendre des bases avec assimil (le brésilien sans peine), puis d'embrayer en suivant une chaîne de télé brésilienne (on en a sur les bouquets français) en lisant à côté de bons bouquins quand tu as ces bases (voir librairie portugaise) avec une grammaire et un bescherelle.
Avec ça et 90j d'immersion, ton niveau devrait être convenable puisque comme étudiantee n langues tu as acquis des automatismes

à mon tour de mettre ma pincée de sel positive, car si tout le monde restait chez soi par peur d'avancer, autant que l'humanité s'arrête.
Les règles que j'observe et qui me réussissent plutôt bien au Brésil
1. Faire quelque chose avant tout qui me plait où je ne compte pas mes heures.
2. Avoir les compétences pour réaliser les projets
3. Avoir un plan B au cas où cela ne marcherait pas
4. S'entourer de personnes compétentes ayant l'expérience ou la maitrise du projet.
5. Keep it easy.
J'ai plusieurs exemples de couples de français avec réussite relative sur Sao Paulo mais il est vrai avec les bagages énoncés ci dessus.

expatbresil a écrit:

à mon tour de mettre ma pincée de sel positive, car si tout le monde restait chez soi par peur d'avancer, autant que l'humanité s'arrête.
Les règles que j'observe et qui me réussissent plutôt bien au Brésil
1. Faire quelque chose avant tout qui me plait où je ne compte pas mes heures.
2. Avoir les compétences pour réaliser les projets
3. Avoir un plan B au cas où cela ne marcherait pas
4. S'entourer de personnes compétentes ayant l'expérience ou la maitrise du projet.
5. Keep it easy.
J'ai plusieurs exemples de couples de français avec réussite relative sur Sao Paulo mais il est vrai avec les bagages énoncés ci dessus.


:one

Là où je cale, c'est quand des gens rêvent de venir au Brésil pour se simplifier la vie (passage de 35 à bien plus de 40h plus transports déficients, plus burocratia chronophage: ton point 1)
Quand ils viennent au Brésil (ou ailleurs) faute de compétences suffisantes en France (ton point 2)
Quand ils ne s'assurent pas d'un filet de protection (ton point 3)

Pour le reste et quoiqu'en pensent certains, en respectant ces préceptes et en ne cherchant pas à vouloir changer le Brésil à la place des Brésiliens - quoiqu'on pense de ceci ou de cela - c'est malgré ses défauts un pays trépidant et où j'ai passé - et où j'y repasse quand je reviens - les plus beaux moments de ma vie.

100% dŽaccord.
Pour moi, le plus dur a été num 5. Keep it easy.
Mais quand on a intégré cela (ca mŽa pris presque 2 ans), la vie devient beaucoup plus facile au Brésil.

Je dirais pas se simplifier la vie, mais  sous certains angles se la changer considerablement :P


Saudades :)

Salut à tous,

J'ai une question pour vous, le salaire au Brésil en restauration pour le service, à combien est il environ?
J'ai peut être une opportunité pour travailler.
Merci, ça m'aiderait un ptit peu avant de m'engager:rolleyes:
Au plaisir de vous lire..

1000 R$ x 13 mois soit environ 300€

42h par semaine, 4 semaines de congés par an

En général dans les très bons restaus, les garçons perçoivent 10% ajoutés sur l'addition, souvent mis en commun

Attention: si un client part sans payer, c'est pour eux...

Merci pour vos réponses rapides!

Une ultime question sachant que c'est un poste nourri et logé, pensez vous qu'on peut vivre "tranquille" une fois sur place avec se salaire? le but étant aussi de voir du pays...

Si jamais ça se fait, ça sera un plaisir de vous offrir l'apéro;-)

Salut,
donnes nous un peu plus de détails, la ville, le salaire, les horaires, le visa, car au vu de ce que t'as déjà répondu chico je crois que tu dois avoir une idée de la réponse.

Oui, parce que je risque d'être plus que pessimiste sur ma réponse :proud

Bonjour je suis Pierre français installer depuis 3 ans sur Sao Paulo, [pas de pub merci]

Pour répondre à vos questions.
C'est à trancoso, nourri logé 1 jours de repos au smic brésilien
Qu'en pensez vous?
Merci

Je connais très bien Trancoso, c'est le saint trop des brésiliens.
Pour faire une sortie resto c'est entre 200 et 300 R$ (véridique), le smic brésilien 650 et des brouettes, cherchez l'erreur?
donc à part manger des noix coco sur la plage le dimanche je ne vois pas l'avantage de ce job d'esclavage et je pèse mes mots.

Tu serais un peu négatif sur toutes tes réponses toi!
bref merci pour ton encouragement....
Il y a être réaliste certes mais une expérience est enrichissante telle qu'elle soit en gros si je t'écoute je fais surtout rien et il m'arrivera jamais rien.

Je suis un des plus positif du forum mais tes propos frisent l'insouciance, si tu veux te faire exploiter après tout c'est ton droit.

Assez d'accord avec ExpatBrésil, même les flanelinhos gagne de 2 à 3 fois le smic. Perso je connais personnes qui ne gagne le smic au Brésil, même les personnes qui travaillent en usine gagne plus de R$ 1.000.00.

Ninaworld si tu cherches du travail fais moi signe, la main d'ouevre pas cher devient très rare au Brésil :)

J'apporte un correctif: à Belém, énormément de gens gagnent entre le SMIC et 1000 R$ par mois, même avec uns qualification.
D'où l'attrait au delà du raisonnable pour un poste dans l'administration, ou le secteur informel...
En plus Belém est une ville chère.

Qui es tu pour me dire que mes propos frisent l'insousciance..
On est là pour échanger nos idées nos questionnement ça sert à ça un forum!
Je ne compte pas me faire exploiter loin de là je me renseigne!
A bonne entendeur ....

Mon empregada (femme de ménage) prend 150r$ pour une demie journée, sans compter les frais repas et ce n'est pas la plus cher.
Je pense, et ce n'est pas méchant, c'est plutôt ton future employeur qui va faire une bonne (lucrative) expérience.

Merci pour ta réponse ..
On a juste eu une proposition pour bosser sur une plage et je voulais savoir comment ça se passait
Simplement si tu bosses et que tu as de quoi vivre sur place pendant 2 mois et te faire une expérience en plus de ton parcours en étant logé et nourri
Trancoso d'après les sites, guides , forums etc.. ça à l'air à voir je me dis, pourquoi pas ?
On parle pas carrière, travailler un peu plus que d'habitude mais t'enrichir personnellement, pas juste bouffer des noix de cocos ....

Le salaire minimum de 790 R$ pour travailler 12h par jours et avoir un jour de repos, cela s'appelle de l'esclavage, les autres serveurs tu t'en apercevra peu être par la suite gagneront peu être 1000/1200 R$ et le "b..." dans l'histoire cela sera toi ....pour l'expérience enrichissante tu peux laisser tomber, tu es Canadien et pas Brésilien, ensuite le nourri -logé me fait bien rire, car la case de l'oncle Tom c'est ce qui t'attends, ne crois pas être dans une "suite de luxe", cela sera 4 mur et un lit dont le sommier sera en béton avec dessus un matelas de 10 cm d'épaisseur...pour la nourriture tu devra te contenter des restes, c'est à dire de ce que les clients n'auront pas consommé et dont le patron ne voudra pas jeter.... faut être réaliste et pas utopiste, à toi de voir.... vaut mieux être "GO" au club med de Trancoso est encore....

Trancoso, n'a rien d'exceptionnel....

ok je note bien tout ça c'est important de rentrer dans les détails.
Pour le logement on a été honnête avec moi et effectivement c'est une chambre rien de luxueux,je travaille en restauration je suis bien consciente que soit tu est nourri correctement ou alors c'est une horreur, même pas un chien oserait mettre sa truffe dedans.
C'est bien pour ça que je suis venue ici, trouver des réponses avant de m'engager, les expériences de chacun et le savoir des autres sont bons à prendre en considération, il suffit de mettre les formes
Merci chicobrasil

Tout à fait, tu as travaillé en restauration et donc tu es conscient à quoi tu va être soumis, cela est un bon point, ensuite question salaire, pour un poste de serveur, la norme c'est aujourd'hui 1000/1200 R$ par mois et pas 790 R$

Si tu es cuisinier, le salaire serait plus dans les 1500 R$...

venir 2 mois pour travailler et ne rien voir, en se payant son billet d'avion et avoir en contrepartie un petit salaire + un logement, je trouve que cela n'est pas intéressant et pour l'expérience cela n'aura aucun impact sur ton CV....

Donc à réfléchir ...

Il semble bel et bien que le Brésil soit confronté à une sévère contraction de l'emploi, même si le mécanisme de constatation, avec sa lourde inertie, "décale" l'information.

D'une part, une croissance atone et comme dans tous les pays cela génère du chômage surtout quand elle est - cas du Brésil - inférieure à l'accroissement de la population active

Et les accroissements de gains de productivité absorbent à eux seuls entre 0.2 et 0.8% des emplois d'une année sur l'autre, selon les pays)

Enfin le "boom" lié à la Coupe et aux JO entre dans la phase terminale pour le premier événement, et décroissante pour le second.

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Même pour les locaux, cela devient de plus en plus difficile de trouver un bon emploi et dans ces conditions, pour un étranger... c'est forcément encore pire