A tous ceux qui veulent rentrer au bercail!!



Je viens de tomber sur un article qui parle d'un sujet à ne pas négliger et auquel on ne pense pas forcément avant de repartir:

bien se préparer pour éviter le choc du retour, pour les expatriés qui rentrent chez eux!


Une bonne expatriation nécessite beaucoup de recherches au départ : fiscalité, visa, protection sociale, retraite, emploi, domiciliation bancaire, déménagement. Cette tâche souvent délicate est également vraie pour le retour en France.

« 75% des expatriés rentrent au bout de 4 à 5 ans », observe Julia Puglia, responsable de l'international à Pôle Emploi. « Il est préférable de préparer le plus tôt possible son retour en France pour éviter de nombreux désagréments », prévient-elle. En effet, les expatriés connaissent un « re-entry shock » qui dure généralement entre 6 mois et 1 an. Ils doivent se réapproprier les habitudes du pays ou affronter les différences culturelles. Ce « choc culturel » n'est pas à négliger même en cas de retour voulu dans l'Hexagone. « Les Français se sentent étrangers dans leur pays », résume Julia Puglia.

Le « re-entry shock » est encore plus violent quand il n'est pas désiré par les expatriés. Lors de graves conflits politiques, les expatriés peuvent être sommés de retourner dans leur pays d'origine (par exemple en Côte d'Ivoire en 2004 et 2010-2011). Un retour soudain peut également s'imposer dans le cadre de la perte de son emploi de manière imprévue ou d'un grave problème de santé (cancer, accident cardiaque, etc.). En effet, des systèmes de santé tels que celui en vigueur aux Etats-Unis couvrent les frais médicaux des expatriés mais pas au-delà de certaines limites. Pour garder un niveau de soins élevé, la personne peut être contrainte de retourner en France.

Par ailleurs pour éviter un choc trop brutal, il est préférable de réactiver son réseau professionnel et familial entre six mois et un an avant son retour. Retrouver un logement et un emploi réclament du temps.

il est vrai que quand on vit longtemps à l'étranger on a tendance à se sentir "étrangers" quand on vient en visite au "bercail" ;
le retour est en effet moins difficile quand il est voulu que le conraire
de nos jours avec le net et la facilité de communication on coupe rarement totalement les liens amicaux, familiaux ou de travail mais effectivement il est bon de les conserver aussi actifs que possible.
le "culture choc " fonctionne dans un sens comme dans l'autre et il ne faut pas le sous estimer .
bon dans tous les cas les 6 premiers mois sont curieux et plus ou moins aisés après les choses s'arrangent .
dans tous les cas de figure il faut prendre ces expériences comme un plus de la vie et un enrichissement fabuleux.

Baguette croustillante le matin, numéro 270 dans la file d'attente de la sécu, paquet de cigarettes à 6 euros, musée et ciné à gogo ! Bienvenue en France ! Rentrer dans son propre pays peut s'apparenter pour certains à une nouvelle expatriation. Pour d'autres, il s'agit juste d'un simple retour à la normale




Au retour d'expatriation, les premiers mois ne sont pas toujours simples à gérer. Pas facile de passer d'une situation professionnelle à responsabilité et de se retrouver noyé parmi les 30.000 employés du siège ; pas facile de troquer sa grande maison contre un petit appartement parisien ; pas facile de quitter son chauffeur et de s'enthousiasmer sur les visages fermés du bus 63 sans se morfondre. La contre partie d'une expatriation réussie ne passerait-elle pas par un retour au bercail en demi-teinte ? Suite à son retour des pays de l'est, Nora raconte "Expatriée, j'avais un statut particulier, il m'était facile de lier connaissance avec les gens (expatriés et autochtones); en France j'ai un peu eu le sentiment de n'être plus rien pendant quelques mois. Là-bas, j'avais un vaste appartement qui me conférait un peu un rôle de notable. Le retour à ma condition normale a été un choc."

Loin des yeux, loin du cœur
Beaucoup d'expatriés ne cachent pas avoir été un peu déçus de l'accueil qu'ils ont reçu lors de leur retour dans l'Hexagone. Sans en attendre trop, bien souvent les souvenirs cocotiers sont tellement loin des préoccupations de leurs compatriotes, qu'ils ont du mal à faire valoir leur expérience. Imaginez deux jeunes mamans au square, l'une ventant les mérites de son personnel de maison et l'autre parlant de son marathon consistant à jongler en permanence entre le bureau, les courses, la lessive et la visite chez le pédiatre… Que faire ? Chloé, suite à son retour du Vietnam, se souvient : " J'ai très vite compris que ce que j'avais vécu n'évoquait rien aux personnes qui m'entouraient. Cela ne m'a pas posé de problème. Je l'ai accepté. Je me suis pliée aux coutumes françaises comme je l'avais fait en arrivant au Vietnam. Je me suis ré-acclimatée sans lutter, en gardant mes anecdotes pour moi !"

Une autre vie

Agnès de retour des Philippines a pris quelques bonnes claques les premiers temps en France : "Sur Paris : l'horreur : les loyers !!! Sans parler des prix de la nourriture. Mais le plus dur, je crois, que ca a été le climat et les ballades à Fontainebleau le week-end, pas exotiques  pour deux sous." Pour Anne-Claire, après 10 ans d'expatriation en Asie, la flamme de l'enthousiasme s'est éteinte : "Sur la plan qualité de vie : la grande muraille nous manque terriblement ! C'est quasi indécent de dire ça, mais nous avons perdu cette excitation qui nous menait jusqu'aux fins fonds de la Chine... Rien ne nous dit... C'est comme si plus rien n'avait de saveur." Coté vie pratique, Nora se souvient : " Dans les pays de l'Est, la main d'œuvre est très bon marché. Elle est utilisée là-bas pour tous les services de la vie quotidienne (parking, plombier, jardinier, changer un pneu dans la pampa, faire porter ses courses, faire faire ses habits sur mesure...). Au retour de l'Est, je me suis sentie invalide."

Un autre rythme
La France fait bien partie de cette vielle dame qu'est l'Europe. Après avoir connu l'effervescence asiatique et des taux de croissance avoisinants les 8% par an, pas facile de se replonger dans un environnement quasi immobile. Chloé se souvient : "Au Vietnam, tout le monde travaille énormément. Que vous soyez Vietnamien ou expatrié. Il y a une énergie débordante qu'on constate au bureau mais aussi jusque dans les rues. Lorsque je suis rentrée en France, j'ai rencontré des gens éreintés, fatigués de devoir se battre pour essayer de mener à bien des projets." Dans un tout autre contexte, Laurent, de retour d'Istanbul, a subi, lui, l'immobilisme social de plein fouet:" Nous sommes arrivés dans une petite ville de Bretagne avec la farouche intention de nous intégrer ! Mais la réalité a été toute autre. Nous avons été confrontés à des gens qui n'étaient jamais sortis de leur cadre de vie et qui n'aspiraient à rien d'autre. Cette indifférence nous a vraiment cassé notre enthousiasme et je me suis senti comme un étranger dans mon propre pays."

Enfin à la maison !
Mais rentrer en France n'est pas toujours aussi difficile que l'on veut bien le croire. Le retour peut parfois être un véritable soulagement. Philippe*, expatrié en Chine pendant 5 ans, raconte : "Vivre quelques années sous une dictature amène fatalement à apprécier à leur juste valeur tous les droits fondamentaux allant de soi sous nos latitudes démocratiques". Il permet également de relativiser. Nora explique que suite à ses deux expatriations, elle a trouvé "au retour que globalement vivre en France était doux, facile, agréable et d'une façon générale je crois que j'ai plus de tendresse pour les Français après ces expériences(...). J'ai moins ici (en France) mais cependant plus qu'avant ma première expatriation. " Agnès, elle, a apprécié de retrouver sa famille " J'ai ma petite sœur à 10mn à pied de chez moi et j'en profite bien." Chloé, elle, a apprécié de "se glisser les soirs d'hiver sous une couette bien douillette, juste le plaisir d'avoir de nouveau  froid !"


Anticiper pour mieux apprécier

Une chose est sure, un retour, ça se prépare."Quand on part vivre ailleurs, on s'attend évidemment à vivre un choc culturel , on s'y prépare et on le vit comme un enrichissement personnel. Mais quand on rentre chez soi, quand on revient au pays, ça n'est pas la chose à laquelle on pense… Et pourtant, après 10 ans d'absence, pour nous en tout cas, le choc est d'autant plus rude qu'on ne s'y était pas forcément préparé…" reconnait Anne-Claire. Anticiper le plus possible permet une arrivée plus douce et évite de se frotter de trop près aux décalages socioculturels. Nora en a fait l'expérience lors de sa deuxième expatriation en Asie : "Le deuxième retour est passé comme une lettre à la poste : celui-là, je l'ai vraiment préparé. J'avais pris un appartement d'expatrié moins grand, j'avais moins largué les amarres avec la France, je suis davantage rentrée pendant mon séjour, pris des abonnements à des hebdos... J'avais aussi gardé mon appartement parisien et le retour s'est fait en trois coups de peinture. Je suis arrivée en sachant ce que j'avais à faire, mon cercle d'amis inchangé. J'ai aussi moins parlé de mes aventures et plus écouté les histoires de varicelle ! "

  Claire Largillière (www.lepetitjournal.com)   lundi 27 juin 2011 (réédition)


Cet article est excellent ,mais ne concerne pas l'énorme majorité des expatriés en Allemagne ,car ils sont pour bon nombre d'entr'eux sous contrat allemand .Donc pas de choc trop grand ,seigneur là bas (chine ,asie,afrique,pays de l'est),anonyme á Paris ,oui c'est un choc .
Pour moi ,c'est régler la France c'est fini pour moi,ma vie est ailleurs :D,mais pour les autres ,c'est vrais il faut y penser.

jean  luc ;)

Nous nous sommes installes en Ecosse en 1999. Tres vite, nous avons ete l'objet de racisme du au fait que nous n'etions pas Ecossais et que j'etais Catholique. J'ai pensee que cela allait passer mais malheureusement, rien n'y fait. Aujourd'hui en 2013, nous ne sommes que toleres par la population et l'administration Ecossaise; malgre mes diplomes universitaires obtenus en Ecosse, je ne trouve pas de poste me correspondant car personne pour '
scratch my back' (me pistonner). Je vais donc de periodes de chomage en petits contrats. Il est temps pour nous de trouver une solution pour un retour en France: l'aventure Ecossaise est plus negative que positive et nous nous sentons pris au piege. Le probleme est qu'apres 14 ans, nous n'avons plus aucun lien professionnel en France et pas de famille, ce qui semble etre une situation plus que cahotique pour un 'bon'retour. Cette experience Ecossaise m'a appris qu'a moins de connaitre tous les codes culturels et professionnels du pays dans lequel on s'expatrie et de beneficier d'un support interne, l'expatriation ne me semble pas possible. Cela fait des mois que je surf le web pour trouver une association ou administration capable de nous aider mais n'en trouve aucune. Idealement, nous souhaiterions vivre soit en Corse (dont ma famille est originaire), Paris ou le Sud; mais dans 'letat actuel de notre situation, il est evident que nous irons la ou nous trouverons emplois et logement.

bon le racisme il y en a partout ,les écossais sont nationalistes ,le fait d'être catholique n'est pas fait pour arranger les choses . mais ici tu est sur le forum Allemagne ,le forum France c'est ici
https://www.expat.com/forum/viewforum.php?id=4324 , tu as un lien ici http://www.ambafrance-uk.org/Le-retour-en-France,12102 pour le retour . bon courage  jean  luc ;)

PS: tu as le forum écosse https://www.expat.com/forum/viewforum.php?id=4296 avec une animatrice comme moi.

Je vis a Miami depuis 8 ans . Je souhaitais l'annee derniere rentrer en france avec ma femme et mes 2 enfants. tres Mauvaise idee !!!!! je suis rentrer en avance afin de faire des entretiens pour mon travail. Pas de probleme de ce cote la dans ma branche. En revanche la ou ca se complique c est que pour ouvrir un compte en banque on vous demande une adresse. j en avais pas . j avais louer un appartement par airb&b pour 2 mois donc pas de facture a mon nom . donc pas de compte en banque , a 43 ans demander a un pote qu il me fasse une lettre d heergement est assez humiliant. mais le pire reste a venir, louer un appartement est mission impossible. pas de revenu d imposition en france, pas de fiche de salaire et meme avec un contrat de travail signe par mon employeur , je n ai pas trouve une agence immobiliere qui acceptais mon dossier , et j en ai fait un paquet a paris. Aucun proprietaire n a accepter de me louer son bien sans une caution de un an de loyer. Je suis chef d entreprise a miami je reseemble pas vraiment a un etudiant sans le sous. donc apres 2 mois de galere ,j ai decider de repartir a miami . J ai ecrit a plusieurs personalite politiques en leur demandant une structure pour les gens qui veulent rentrer en France mais la rien. Ils s en foutent. donc voila de retour aux USA meme si nous revons de rentrer en france et d ouvrir un resto sur paris, nous sommes condamne a rester ici.

aprés réflexion on laisse le message sur le forum Allemagne ,celas concerne les retours vers la France . jean  luc  ;)

alexfenot a écrit:

Je vis a Miami depuis 8 ans . Je souhaitais l'annee derniere rentrer en france avec ma femme et mes 2 enfants. tres Mauvaise idee !!!!! je suis rentrer en avance afin de faire des entretiens pour mon travail. Pas de probleme de ce cote la dans ma branche. En revanche la ou ca se complique c est que pour ouvrir un compte en banque on vous demande une adresse. j en avais pas . j avais louer un appartement par airb&b pour 2 mois donc pas de facture a mon nom . donc pas de compte en banque , a 43 ans demander a un pote qu il me fasse une lettre d heergement est assez humiliant. mais le pire reste a venir, louer un appartement est mission impossible. pas de revenu d imposition en france, pas de fiche de salaire et meme avec un contrat de travail signe par mon employeur , je n ai pas trouve une agence immobiliere qui acceptais mon dossier , et j en ai fait un paquet a paris. Aucun proprietaire n a accepter de me louer son bien sans une caution de un an de loyer. Je suis chef d entreprise a miami je reseemble pas vraiment a un etudiant sans le sous. donc apres 2 mois de galere ,j ai decider de repartir a miami . J ai ecrit a plusieurs personalite politiques en leur demandant une structure pour les gens qui veulent rentrer en France mais la rien. Ils s en foutent. donc voila de retour aux USA meme si nous revons de rentrer en france et d ouvrir un resto sur paris, nous sommes condamne a rester ici.


Franchement pourquoi revenir ?Dés que tu as un peu de bien ,on te taxe ,en plus on confond  expat et exilés fiscaux  ,  moi quand je rentre au pays pour voir ma mére ,je n#attend qu'une chose rentrer chez moi en Allemagne .  jean  luc  ;)