Quelques questions sur notre projet d'immigration....

Bonjour à tous!
Je suis ravi de venir vers vous afin de vous faire partager le projet que nous avons ma femme et moi.
Je vais avoir plein de questions,j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop...

Notre projet:avec ma femme(ma fille de 6 ans n'est pas encore au courant),nous avons décidé dernièrement de tenter notre chance chez nos cousins Québecois pour plusieurs raisons.
La premiere concerne le travail:étant moi même en CDI à la SNCF,pour ma femme,cela reste plus compliqué:elle est en CDI mais à 70 km de la maison que nous avons fait construire et impossible de trouver du travail pres de chez nous.Autant dire qu'avec les frais de carburant +le un salaire legerement supérieur au SMIC,c'est pas terrible.
La seconde:le pays!!!L'Amerique du Nord m'a toujours fasciné,j'ai eu la chance de partir 3 semaines aux Etats Unis il y a 10 ans et je me suis promis de revenir sur ce continent.De plus,j'ai la chance d'avoir un collègue de travail dont la femme est Quebecoise et qui ne fait que des louanges de ce pays.
La troisième:l'envie de découvrir une autre culture,s'ouvrir aux gens,changer de vie mais pas en faisant n'importe quoi bien évidemment.

Bref,nous avons murement réfléchi ce projet et ne souhaitons pas partir sur un coup de tête.Nous ne sommes pas pressés mais aimerions bien traverser l'Atlantique définitivement pour 2014.

Nous pensons faire un premier voyage l'année prochaine pour découvrir (et se renseigner) le Quebec,histoire de ne pas se jeter dans l'inconnu.Ensuite,à notre retour en France,nous entamerions toutes les démarches administratives.

Est ce la bonne démarche dans un premier temps pour s'expatrier?

Ce qui nous inquiète un peu,c'est la recherche d'emploi.Ma femme travaille dans la vente au détail (nous avons vu beaucoup d'offres d'emploi de ce type sur place) mais comment s'y pendre de l'étranger vu qu'avec un emploi sur place facilite grandement les chances d'obtenir son statut de Résident Permanent.Si vous pouviez nous éclairer sur ce point la :)

Derniere question du jour toute simple,Québec ou Montréal?

Merci de vos avis éclairés!

Bonjour et bienvenue sur le forum ! Une question : votre femme travaille dans le commerce de détail. Si vous venez à Montréal, l'anglais lui sera plus qu'utile. De ce côté, comment vous débrouillez-vous.

A Québec, il est moins nécessaire de parler anglais (tout dépend du domaine bien sûr), mais à Montréal, dans bien des secteurs où vous devez transiger avec le public, l'anglais est essentiel.

Ensaimada a écrit:

Bonjour et bienvenue sur le forum ! Une question : votre femme travaille dans le commerce de détail. Si vous venez à Montréal, l'anglais lui sera plus qu'utile. De ce côté, comment vous débrouillez-vous.

A Québec, il est moins nécessaire de parler anglais (tout dépend du domaine bien sûr), mais à Montréal, dans bien des secteurs où vous devez transiger avec le public, l'anglais est essentiel.


Bonjour,pour ce qui est de l'anglais,pour ma part,j'ai repris des cours du CNED cette année donc on va dire que je me debrouille pour le moment.
Pour ma femme,ce sont les restes du Bac il y a 10 ans...Mais elle à acces à mes cours dans un premier temps!

C'est pour cela que dans un premier temps,nous aurions préféré nous installer sur Quebec,car (d'après les infos piochés sur le net),la région est beaucoup plus francophone.

Ensaimada a écrit:

dans bien des secteurs où vous devez transiger avec le public, l'anglais est essentiel.


Ouh là! C'et violent, ça :)!

SebAurel a écrit:

Est ce la bonne démarche dans un premier temps pour s'expatrier?


Ton projet semble bien construit. Ne tarde pas trop pour déposer ton dossier d'immigration car les délais sont actuellement d'environ 1an1/2. Pour un départ en 2014, c'est parfait niveau délais.

SebAurel a écrit:

Ce qui nous inquiète un peu,c'est la recherche d'emploi.Ma femme travaille dans la vente au détail (nous avons vu beaucoup d'offres d'emploi de ce type sur place) mais comment s'y pendre de l'étranger vu qu'avec un emploi sur place facilite grandement les chances d'obtenir son statut de Résident Permanent.Si vous pouviez nous éclairer sur ce point la :)


Avoir un emploi au Québec n'est pas indispensable pour obtenir le statut de RP. Si tu as une offre d'emploi, cela accélére la procédure et te donne des points en plus pour obtenir le CSQ (Certificat de Sélection du Québec). Mais en général, on fait sa demande de RP sans emploi et on cherche un emploi une fois installé.

SebAurel a écrit:

Derniere question du jour toute simple,Québec ou Montréal?


Les goûts et les couleurs...

Ton projet semble bien construit. Ne tarde pas trop pour déposer ton dossier d'immigration car les délais sont actuellement d'environ 1an1/2. Pour un départ en 2014, c'est parfait niveau délais.


Admettons que je dépose un dossier maintenant et qu'il soit traité l'an prochain et admettons que nous soyons acceptés avant la date de notre premier voyage:que ce passe t il si ensuite nous décidons d'abandonner notre projet ou de le décaler d'une année?

Avoir un emploi au Québec n'est pas indispensable pour obtenir le statut de RP. Si tu as une offre d'emploi, cela accélére la procédure et te donne des points en plus pour obtenir le CSQ (Certificat de Sélection du Québec). Mais en général, on fait sa demande de RP sans emploi et on cherche un emploi une fois installé.


Je vais me renseigner au niveau du congé sabbatique (valable 1 an),ça peut nous laisser une "issue de secours" même si on est pret a changer radicalement de filière pour trouver du travail (deja fait ça 2 fois en France sans soucis..).Le Quebec propose t il des formations spécifiques aux métiers manquant de main d'oeuvre (j'ai cherché sur le net mais pas trouvé grand chose) .

Et merci à tous pour vos premiers éléments de réponse!!!!

SebAurel a écrit:

Admettons que je dépose un dossier maintenant et qu'il soit traité l'an prochain et admettons que nous soyons acceptés avant la date de notre premier voyage:que ce passe t il si ensuite nous décidons d'abandonner notre projet ou de le décaler d'une année?


A partir du jour où tu passes la visite médicale, tu as 1 an pour partir, sinon les visas sont perdus et tu dois recommencer toute la procédure. Donc considére qu'il te restera un peu moins d'1 an pour partir à la fin de la procédure.

Et rien ne t'empêche de partir valider ton statut de RP et de revenir en France terminer ce que tu y a à faire. Puis repartir t'installer définitivement plus tard. Il y a une limite à ce jeu là (de 3 ans) mais ça te laisse la possibilité de décaler d'1 an une installation.

Si tu décides d'abandonner la procédure, il ne se passe rien et cela n'a aucune conséquence.

On commence à y voir plus clair déjà.

1ere étape,on va aller à une réunion d'information sur le Québec qui aura lieu à Montpellier (350 km de la maison^^) le 09 Mars.
Ensuite,on fera certainement notre demande :)

Franco-Canadien,tu nous a rassuré concernant l'emploi,on a jeté un œil sur les offres à Québec et je pense que madame n'aura aucuns soucis à en trouver et quand à moi,j'en trouverai quoi qu'il arrive (quitte à faire bucheron).

Niveau géographique,quels quartiers nous conseillez vous sur Québec ou ses alentours pour une vie de famille tranquille?On partirait certainement sur une location d'appartement dans un premier temps...

SebAurel a écrit:

Ton projet semble bien construit. Ne tarde pas trop pour déposer ton dossier d'immigration car les délais sont actuellement d'environ 1an1/2. Pour un départ en 2014, c'est parfait niveau délais.


Admettons que je dépose un dossier maintenant et qu'il soit traité l'an prochain et admettons que nous soyons acceptés avant la date de notre premier voyage:que ce passe t il si ensuite nous décidons d'abandonner notre projet ou de le décaler d'une année?

Avoir un emploi au Québec n'est pas indispensable pour obtenir le statut de RP. Si tu as une offre d'emploi, cela accélére la procédure et te donne des points en plus pour obtenir le CSQ (Certificat de Sélection du Québec). Mais en général, on fait sa demande de RP sans emploi et on cherche un emploi une fois installé.


Je vais me renseigner au niveau du congé sabbatique (valable 1 an),ça peut nous laisser une "issue de secours" même si on est pret a changer radicalement de filière pour trouver du travail (deja fait ça 2 fois en France sans soucis..).Le Quebec propose t il des formations spécifiques aux métiers manquant de main d'oeuvre (j'ai cherché sur le net mais pas trouvé grand chose) .

Et merci à tous pour vos premiers éléments de réponse!!!!


Si tu veux vraiment travailler dans des métiers manquants de main-d'oeuvre, tu peux commencer par chercher ces métiers sur la liste des domaines de formation privilégiés http://www.immigration-quebec.gouv.qc.c … ai2009.pdf
Un niveau collégial technique (DEC) correspond à un BAC français technologique. Il y a ensuite beaucoup de choix avec les DEP qui correspondent à des BEP français.
Enfin, tu trouveras ici : toute la liste des DEP, la durée de la formation, les liens vers les établissements qui les proposent, les tarifs (car tout est payant) et les statistiques d'employabilité dans les liens qui sont donnés.

SebAurel a écrit:

Franco-Canadien,tu nous a rassuré concernant l'emploi,on a jeté un œil sur les offres à Québec et je pense que madame n'aura aucuns soucis à en trouver et quand à moi,j'en trouverai quoi qu'il arrive (quitte à faire bucheron).


Du travail, tu en trouveras toujours. Des jobines, il y en a à la pelle. Mais pour trouver un travail dans son domaine et bien rémunéré, ça peut être plus difficile et prendre plus de temps selon ton domaine. Ça peut être une bonne idée de reprendre une formation. Une immigration est aussi l'occasion de se réorienter vers un secteur porteur et qui nous plait. Regarde aussi qu'un métier peut manquer de main d'oeuvre mais pas forcément partout au Québec.

Cherrybee a écrit:
Ensaimada a écrit:

dans bien des secteurs où vous devez transiger avec le public, l'anglais est essentiel.


Ouh là! C'et violent, ça :)!


Violent ? Non, c'est une réalité. Si quelqu'un travaille au centre-ville de Montréal et est en contact avec la clientèle ou doit travailler dans une entreprise qui fait affaire avec l'étranger, il devra parler anglais. C'est la réalité à Montréal, qui s'anglicise énormément d'ailleurs...

Partout où j'ai travaillé, l'anglais était essentiel et je m'en servais (banque, compagnie d'assurance, Radio-Canada où j'avais une prime au bilinguisme, APCHQ, fédération sportive, etc.). Ce n'est qu'au gouvernement que je ne m'en sers pas.

Euh ... Je ne parlais pas de l'anglais :shy

Merci Cherybee pour les liens!Effectivement,c'est pas les formations qui manquent mais vu qu'elles sont non rémunérées,faudrait partir la bas avec "au minimum" 1an et demi de salaire pour compenser le temps d'etude,cela risque d'etre compliqué,du moins au départ.


Franco-canadien a écrit:

Du travail, tu en trouveras toujours. Des jobines, il y en a à la pelle. Mais pour trouver un travail dans son domaine et bien rémunéré, ça peut être plus difficile et prendre plus de temps selon ton domaine. Ça peut être une bonne idée de reprendre une formation. Une immigration est aussi l'occasion de se réorienter vers un secteur porteur et qui nous plait. Regarde aussi qu'un métier peut manquer de main d'oeuvre mais pas forcément partout au Québec.


J'ai regardé toute la soirée,des jobs dans mon domaine (le ferroviaire),y en a pas des masses et ils sont tous situés à Montreal.En plus,si on part,c'est un peu pour changer de vie donc refaire le meme boulot avec les memes contraintes...Mais vu que niveau vente,j'ai de l'experience aussi,je pense que je me tournerais plus vers cette branche.Ce qui est bizarre,c'est que cette branche à l'air d'etre cruellement en manque de main d'ouvre (avec les secrétaires) alors que certains activités manuelles sont tres peu recherchés (electricien,plombier,maçon..).Je n'ai regardé que sur Quebec mais est ce une généralité?

Autre petite question,c'est vrai que nous avons envisagé de nous installer sur Quebec mais peut etre y a il des villes,régions un peu plus petites et qui peuvent se montrer sympas.Nous habitons à coté de Clermont Ferrand en France,c'est ni trop grandni trop petit,ça nous convient bien.Y a t il des équivalents au Québec?
Bref,suis preneur de bons petits coins si vous avez ça sous le coude!

Cherrybee a écrit:

Euh ... Je ne parlais pas de l'anglais :shy


Et c'est quoi ? Une faute avec le verbe je présume : négocier, faire des compromis ? J'attends l'explication avec grand plaisir.

SebAurel a écrit:

Autre petite question,c'est vrai que nous avons envisagé de nous installer sur Quebec mais peut etre y a il des villes,régions un peu plus petites et qui peuvent se montrer sympas.Nous habitons à coté de Clermont Ferrand en France,c'est ni trop grandni trop petit,ça nous convient bien.Y a t il des équivalents au Québec?
Bref,suis preneur de bons petits coins si vous avez ça sous le coude!


Regarde du côté de Trois-Rivière et de Sherbrooke.

Ensaimada a écrit:
Cherrybee a écrit:

Euh ... Je ne parlais pas de l'anglais :shy


Et c'est quoi ? Une faute avec le verbe je présume : négocier, faire des compromis ? J'attends l'explication avec grand plaisir.


Ta phrase est correcte. C'est ses délires habituelles...

Merci encore Franco-Canadien de nous répondre aussi vite et bien!
Effectivement,Trois Rivieres à l'air bien sympathique et pleine d'activités.Beaucoup moins d'offres d'emplois que sur Quebec mais ça me parait normal.Par contre,quand on voit le prix des apparts en location,ça donne envie d'y aller de suite!!

Pour ceux qui ont immigré,comment avez fait?Avez choisi une destination sur place et cherchez du boulot sur place ou au contraire étiez vous prêt à allez la ou se trouve le poste dont vous vouliez?

Voila,je suis inscrit pour la séance d'informations de Montpellier du 09 Mars,j'ai hâte d'y être!!

Avec madame,on a eu un coup de coeur pour Trois Rivières également et nous avons décidé de partir certainement pour les vacances de Février 2013 une dizaine de jours afin de voir ce que donne l'hiver québecois!On pense se faire un petit road trip en voiture en partant de Québec et aller jusqu'à Montréal en faisant des crochets par les lieux qui nous intéressent et commencer à se renseigner.

SebAurel a écrit:

Pour ceux qui ont immigré,comment avez fait?Avez choisi une destination sur place et cherchez du boulot sur place ou au contraire étiez vous prêt à allez la ou se trouve le poste dont vous vouliez?


C'est ce que nous conseillons à nos amis qui immigrent après nous. Pour notre part, c'était un retour au pays pour mon chum, et de par son métier, il peut difficilement travailler ailleurs qu'à Montréal ou Toronto.
Il m'a donné le choix, j'ai préféré Montréal.

Cherrybee a écrit:

C'est ce que nous conseillons à nos amis qui immigrent après nous. Pour notre part, c'était un retour au pays pour mon chum, et de par son métier, il peut difficilement travailler ailleurs qu'à Montréal ou Toronto.
Il m'a donné le choix, j'ai préféré Montréal.


Euh,du coup,j'ai pas compris quelle solution était la meilleure:la première ou la seconde?
La ville de Trois Riveres nous semble vraiment sympa,après il y a mois d'emplois à pourvoir.L'avantage,c'est le cout des loyers qui semble moins élevés qu'à Montreal ou Quebec.
Montréal,c'est le bilinguisme qui fait peur surtout à ma femme mais peut être nous prenons nous trop la tête sur ce sujet (bilinguisme).

SebAurel a écrit:

Euh,du coup,j'ai pas compris quelle solution était la meilleure:la première ou la seconde?
La ville de Trois Riveres nous semble vraiment sympa,après il y a mois d'emplois à pourvoir.L'avantage,c'est le cout des loyers qui semble moins élevés qu'à Montreal ou Quebec.
Montréal,c'est le bilinguisme qui fait peur surtout à ma femme mais peut être nous prenons nous trop la tête sur ce sujet (bilinguisme).


Pour toi aussi, c'est toujours mieux d'être sur place pour faire de la recherche d'emploi. Tu peux plus facilement rencontrer les employeurs et voir le cadre de travail.

Pour le bilinguisme, il ne faut pas en avoir peur. Ça permet de vivre en français tout en perfectionnant son anglais. Si on a un anglais moyen ou scolaire, Montréal est même un bon choix.

Merci pour les réponses!

Après réflexion,pour notre futur lieu,on se décidera certainement après notre voyage découverte,ça sera plus beaucoup simple.
Et puis la réunion de vendredi prochain devrait éclaircir certains points :D

SebAurel a écrit:
Cherrybee a écrit:

C'est ce que nous conseillons à nos amis qui immigrent après nous. Pour notre part, c'était un retour au pays pour mon chum, et de par son métier, il peut difficilement travailler ailleurs qu'à Montréal ou Toronto.
Il m'a donné le choix, j'ai préféré Montréal.


Euh,du coup,j'ai pas compris quelle solution était la meilleure:la première ou la seconde?
La ville de Trois Riveres nous semble vraiment sympa,après il y a mois d'emplois à pourvoir.L'avantage,c'est le cout des loyers qui semble moins élevés qu'à Montreal ou Quebec.
Montréal,c'est le bilinguisme qui fait peur surtout à ma femme mais peut être nous prenons nous trop la tête sur ce sujet (bilinguisme).


Les deux mon général ! On conseille à nos amis de trouver une location provisoire, de chercher du travail, puis d'aller habiter, si tu le souhaites près de là où tu as trouvé du travail. Pour mon conjoint, il avait déjà travaillé à Montréal et exerce un métier qu'on retrouve difficilement hors des mégapoles d'affaires. Donc, il savait en revenant qu'il retravaillerait dans Montréal puisque c'est son secteur stratégique. Mais nous avons choisi d'habiter en banlieue, car on est assez allergiques à la grande ville, les embouteillages, le bruit etc. Cependant, même en mettant une retenue par rapport aux métiers que vous pratiquez, vous pourriez également chercher à la périphérie immédiate d'une grande ville. On y parle beaucoup moins anglais (j'ai rarement eu l'occasion de pratiquer dans le cadre de mon travail), et le coût des loyers est moins élevé.

Cherrybee a écrit:

Les deux mon général ! On conseille à nos amis de trouver une location provisoire, de chercher du travail, puis d'aller habiter, si tu le souhaites près de là où tu as trouvé du travail. Pour mon conjoint, il avait déjà travaillé à Montréal et exerce un métier qu'on retrouve difficilement hors des mégapoles d'affaires. Donc, il savait en revenant qu'il retravaillerait dans Montréal puisque c'est son secteur stratégique. Mais nous avons choisi d'habiter en banlieue, car on est assez allergiques à la grande ville, les embouteillages, le bruit etc. Cependant, même en mettant une retenue par rapport aux métiers que vous pratiquez, vous pourriez également chercher à la périphérie immédiate d'une grande ville. On y parle beaucoup moins anglais (j'ai rarement eu l'occasion de pratiquer dans le cadre de mon travail), et le coût des loyers est moins élevé.


Les préjugés ont la vie dure :/ La plupart des quartiers du centre de Montréal ont des zones résidentielles particulièrement calmes. Quand on y vient en touriste, on ne se rend pas compte car on fréquente les grandes artères. Par contre, celui qui y vit découvre la vie de quartier, le calme des rues adjacentes, et profite d'un accès appréciable aux services d'une grande ville.
Pour les embouteillages, le pire est justement de vivre en banlieue et de travailler à Montréal. Les bouchons se trouvent souvent au niveau des ponts.

Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

Les deux mon général ! On conseille à nos amis de trouver une location provisoire, de chercher du travail, puis d'aller habiter, si tu le souhaites près de là où tu as trouvé du travail. Pour mon conjoint, il avait déjà travaillé à Montréal et exerce un métier qu'on retrouve difficilement hors des mégapoles d'affaires. Donc, il savait en revenant qu'il retravaillerait dans Montréal puisque c'est son secteur stratégique. Mais nous avons choisi d'habiter en banlieue, car on est assez allergiques à la grande ville, les embouteillages, le bruit etc. Cependant, même en mettant une retenue par rapport aux métiers que vous pratiquez, vous pourriez également chercher à la périphérie immédiate d'une grande ville. On y parle beaucoup moins anglais (j'ai rarement eu l'occasion de pratiquer dans le cadre de mon travail), et le coût des loyers est moins élevé.


Les préjugés ont la vie dure :/ La plupart des quartiers du centre de Montréal ont des zones résidentielles particulièrement calmes. Quand on y vient en touriste, on ne se rend pas compte car on fréquente les grandes artères. Par contre, celui qui vit  découvre la vie de quartier, le calme des rues adjacentes, et profite d'un accès appréciable'aux services d'une grande ville.
Pour les embouteillages, le pire est justement de vivre en banlieue et de travailler à Montréal. Les bouchons se trouvent souvent au niveau des ponts.


Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je vis en banlieue immédiate de Montréal depuis 22 ans et j'ai voyagé à Montréal pendant 16 ans. L'enfer ! Même si j'aimais mon travail, où j'étais depuis 16 ans, j'ai quitté parce que le transport me tuait, surtout avec l'arrivée d'un jeune enfant. Et je voyageais quand même en autobus et métro. C'est la traversée des ponts qui est devenue un enfer pour les gens de la banlieue. Et avec les travaux qui s'en viennent pour l'été, je n'ose pas imaginer ce que ce sera.

J'ai vécu longtemps à Montréal, et autant dans CDN que dans Hochelaga-Maisonneuve, je me sentais vraiment très loin de la folie du centre ville. Quelqu'un qui vit à Ahuntsic, dans certains coins de Rosemont, de Verdun, ne sentira pas l'effervescence d'une grande ville.

Puisque je travaille maintenant sur la rive-sud, j'ai beaucoup de collègues qui vivent aussi sur la rive-sud, mais ils habitent parfois tellement loin (troisième couronne... et même Granby !) qu'il leur faut parfois une heure pour se rendre au boulot à Longueuil. Alors dès qu'il y a de la neige, comme aujourd'hui, plein de gens restent coincés sur la 116, la 132, car ils doivent bien suivre le flot des autos qui s'en vont prendre le pont !

Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

Les deux mon général ! On conseille à nos amis de trouver une location provisoire, de chercher du travail, puis d'aller habiter, si tu le souhaites près de là où tu as trouvé du travail. Pour mon conjoint, il avait déjà travaillé à Montréal et exerce un métier qu'on retrouve difficilement hors des mégapoles d'affaires. Donc, il savait en revenant qu'il retravaillerait dans Montréal puisque c'est son secteur stratégique. Mais nous avons choisi d'habiter en banlieue, car on est assez allergiques à la grande ville, les embouteillages, le bruit etc. Cependant, même en mettant une retenue par rapport aux métiers que vous pratiquez, vous pourriez également chercher à la périphérie immédiate d'une grande ville. On y parle beaucoup moins anglais (j'ai rarement eu l'occasion de pratiquer dans le cadre de mon travail), et le coût des loyers est moins élevé.


Les préjugés ont la vie dure :/ La plupart des quartiers du centre de Montréal ont des zones résidentielles particulièrement calmes. Quand on y vient en touriste, on ne se rend pas compte car on fréquente les grandes artères. Par contre, celui qui y vit découvre la vie de quartier, le calme des rues adjacentes, et profite d'un accès appréciable aux services d'une grande ville.
Pour les embouteillages, le pire est justement de vivre en banlieue et de travailler à Montréal. Les bouchons se trouvent souvent au niveau des ponts.


Il n'est pas question de préjugés ou pas. C'était notre choix et on en est enchantés. Point barre.
Ne pas oublier néanmoins que lorsqu'on habite au centre de Montréal, on côtoie et on a de grandes chances de travailler en anglais avec des anglophones. Si ce n'est pas le choix de l'immigrant, il peut toujours réfléchir à d'autres alternatives. Dont celle-ci.

Cherrybee, tu parlais du bruit, des embouteillages, bref de la grande ville. Les embouteillages ne sont pas en ville, mais sur les ponts et sur les voies qui mènent aux ponts. Il n'y avait pas beaucoup d'embouteillage sur Cuvillier, où j'ai habité plusieurs années dans HoMa ! D'ailleurs, dans ce coin-là (près de ce qui était autrefois les Shop Angus), il y avait plein de ruelles et on ne se sentait pas au coeur de la ville du tout. Et il y a des secteurs qui sont même très près du centre-ville, mais qui ont des vies de quartier.

Il y a plein de petits coins qui sont des quartiers super sympas. Et même si Montréal s'anglicise beaucoup, je ne pense pas que ça parle beaucoup anglais dans Rosemont, Petite-Patrie, Ahuntsic... C'est surtout le centre ville qui est anglophone et tout le West Island, Westmount, une partie d'Outremont, à l'ouest d'Atwater ...

Et bien entendu, dans des quartiers commes CDN, tu entendras pas mal d'anglais (j'y ai vécu une bonne dizaine d'années), mais bien d'autres langues aussi.

Ensaimada a écrit:

Cherrybee, tu parlais du bruit, des embouteillages, bref de la grande ville. Les embouteillages ne sont pas en ville, mais sur les ponts et sur les voies qui mènent aux ponts. Il n'y avait pas beaucoup d'embouteillage sur Cuvillier, où j'ai habité plusieurs années dans HoMa ! D'ailleurs, dans ce coin-là (près de ce qui était autrefois les Shop Angus), il y avait plein de ruelles et on ne se sentait pas au coeur de la ville du tout. Et il y a des secteurs qui sont même très près du centre-ville, mais qui ont des vies de quartier.


En tout cas, 2 heures pour aller à l'aéroport depuis Notre Dame, j'ai dû le rêver. Et qui dit qu'on va trouver du travail en français et à proximité immédiate de sa zone résidentielle particulièrement calme? J'en parlerai à mon ostéo qui a quitté Queen Mary où elle avait pourtant monté toute sa clientèle.

Cherrybee a écrit:

Il n'est pas question de préjugés ou pas. C'était notre choix et on en est enchantés. Point barre.
Ne pas oublier néanmoins que lorsqu'on habite au centre de Montréal, on côtoie et on a de grandes chances de travailler en anglais avec des anglophones. Si ce n'est pas le choix de l'immigrant, il peut toujours réfléchir à d'autres alternatives. Dont celle-ci.


Tu fais le choix que tu veux. Par contre, quand tu parles de bruit et d'embouteillage à vivre sur l'île, c'est faux. C'est même plutôt le contraire qu'il se passe. On ne vit pas sur les grandes artéres, pas besoin de voiture, pas de bouchons... pas besoin de prendre la voiture pour acheter une bouteille de lait...

Cherrybee a écrit:
Ensaimada a écrit:

Cherrybee, tu parlais du bruit, des embouteillages, bref de la grande ville. Les embouteillages ne sont pas en ville, mais sur les ponts et sur les voies qui mènent aux ponts. Il n'y avait pas beaucoup d'embouteillage sur Cuvillier, où j'ai habité plusieurs années dans HoMa ! D'ailleurs, dans ce coin-là (près de ce qui était autrefois les Shop Angus), il y avait plein de ruelles et on ne se sentait pas au coeur de la ville du tout. Et il y a des secteurs qui sont même très près du centre-ville, mais qui ont des vies de quartier.


En tout cas, 2 heures pour aller à l'aéroport depuis Notre Dame, j'ai dû le rêver. Et qui dit qu'on va trouver du travail en français et à proximité immédiate de sa zone résidentielle particulièrement calme? J'en parlerai à mon ostéo qui a quitté Queen Mary où elle avait pourtant monté toute sa clientèle.


Tu devrais pourtant savoir c'est quoi se rendre à l'aéroport !!! Même s'il n'y pas de pont ! Les grands axes routiers comme Décarie, la Métropolitaine, l'échangeur Turcot, ce sont des axes souvent congestionnés itou.

Par ailleurs, penses-tu que tous les Montréalais sont bilingues ? J'ai bien des amis qui ne parlent pas anglais, mais travaillent à Montréal et y vivent. Cela dépend toujours du secteur dans lequel tu travailles. Tu peux très bien vivre à Westmount dans un quartier anglophone, mais travailler comme secrétaire à l'université de Montréal où tu n'auras pas à utiliser beaucoup l'anglais. Par contre, si ton domaine, c'est la vente en magasin, le service dans les banques, alors là, pas le choix, il faudra parler anglais et ce sera plus difficile de trouver du boulot pour un unilingue francophone.

La personne qui n'est pas bilingue travaillera dans un milieu qui n'exige pas l'anglais; si elle l'est, elle aura alors plus de choix. Tu peux être secrétaire à Montréal et te trouver du travail même si tu ne parles pas un mot anglais (entre autres si tu travailles dans une école, un cégep...), mais tes chances sont plus minces d'en trouver.

Sinon, ben on apprend l'anglais un peu; c'est toujours bon d'apprendre une autre langue :)

Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

Il n'est pas question de préjugés ou pas. C'était notre choix et on en est enchantés. Point barre.
Ne pas oublier néanmoins que lorsqu'on habite au centre de Montréal, on côtoie et on a de grandes chances de travailler en anglais avec des anglophones. Si ce n'est pas le choix de l'immigrant, il peut toujours réfléchir à d'autres alternatives. Dont celle-ci.


Tu fais le choix que tu veux. Par contre, quand tu parles de bruit et d'embouteillage à vivre sur l'île, c'est faux. C'est même plutôt le contraire qu'il se passe. On ne vit pas sur les grandes artéres, pas besoin de voiture, pas de bouchons... pas besoin de prendre la voiture pour acheter une bouteille de lait...


Mon mari et moi avons été 7 ans à Montréal sans auto... et on ne s'en portait pas plus mal. :)

Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

Il n'est pas question de préjugés ou pas. C'était notre choix et on en est enchantés. Point barre.
Ne pas oublier néanmoins que lorsqu'on habite au centre de Montréal, on côtoie et on a de grandes chances de travailler en anglais avec des anglophones. Si ce n'est pas le choix de l'immigrant, il peut toujours réfléchir à d'autres alternatives. Dont celle-ci.


pas besoin de prendre la voiture pour acheter une bouteille de lait...


Les préjugés sur la vie en banlieue ont la vie dure ... :whistle:

Cher monsieur, je peux faire toute mon épicerie à pied, si je n'ai pas trop à me charger, tout comme mes vins et alcools, les serviettes pour ma salle de bain ou mes cartouches d'imprimante. Je peux même aller m'acheter un karcher. Mais là, je reconnais que le gros modèle est un peu lourd à traîner :D

Cherrybee a écrit:

En tout cas, 2 heures pour aller à l'aéroport depuis Notre Dame, j'ai dû le rêver. Et qui dit qu'on va trouver du travail en français et à proximité immédiate de sa zone résidentielle particulièrement calme? J'en parlerai à mon ostéo qui a quitté Queen Mary où elle avait pourtant monté toute sa clientèle.


Quand on parle de vivre en centre ville, on ne parle pas d'aller vivre à Dorval en passant par là où tous les gens passent pour retourner dans leur maison en banlieue. Il ne faut pas non plus vivre sur les grosses artéres ou au bord de l'autoroute. Tu ne vois pas de quoi on parle, c'est évident.

Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

En tout cas, 2 heures pour aller à l'aéroport depuis Notre Dame, j'ai dû le rêver. Et qui dit qu'on va trouver du travail en français et à proximité immédiate de sa zone résidentielle particulièrement calme? J'en parlerai à mon ostéo qui a quitté Queen Mary où elle avait pourtant monté toute sa clientèle.


Quand on parle de vivre en centre ville, on ne parle pas d'aller vivre à Dorval en passant par là où tous les gens passent pour retourner dans leur maison en banlieue. Il ne faut pas non plus vivre sur les grosses artéres ou au bord de l'autoroute. Tu ne vois pas de quoi on parle, c'est évident.


Bien sûr! J'oubliais que tu habitais chez moi et que tu savais que je ne vais JAMAIS à Montréal !  :D
Tiens, justement! J'y vais demain! Je te raconterai!

Cherrybee a écrit:

Bien sûr! J'oubliais que tu habitais chez moi et que tu savais que je ne vais JAMAIS à Montréal !  :D
Tiens, justement! J'y vais demain! Je te raconterai!


Profite en pour sortir du downtown et des artères principales pour visiter les rues adjacentes. Tu verras, c'est pleins de zones résidentielles hyper calmes et à proximité de tout à pied.

Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

Bien sûr! J'oubliais que tu habitais chez moi et que tu savais que je ne vais JAMAIS à Montréal !  :D
Tiens, justement! J'y vais demain! Je te raconterai!


Profite en pour sortir du downtown et des artères principales pour visiter les rues adjacentes. Tu verras, c'est pleins de zones résidentielles hyper calmes et à proximité de tout à pied.


Et où on trouve facilement du travail en français :idontagree:

Cherrybee a écrit:

Et où on trouve facilement du travail en français :idontagree:


Ça dépend des secteurs d'activité. Mais pas plus ni moins qu'en banlieue.

Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

Et où on trouve facilement du travail en français :idontagree:


Ça dépend des secteurs d'activité. Mais pas plus ni moins qu'en banlieue.


Ah oui! J'oubliais! Tu habites à la fois à Montréal ET en banlieue! Et tu connais le marché du travail sur le bout du finger! Tu es un homme universel!

Cherrybee a écrit:

Ah oui! J'oubliais! Tu habites à la fois à Montréal ET en banlieue! Et tu connais le marché du travail sur le bout du finger! Tu es un homme universel!


Les entreprises en banlieue ont bien souvent aussi des clients et des fournisseurs en dehors du Québec. Il peut arriver, tout comme sur l'île, de vivre dans un quartier francophone et d'avoir un commerçant uniquement francophone. Mais ça ne devient pas spontanément francophone dès qu'on franchit les ponts :D Il ne faut peut être pas limiter le mot "entreprise" à ta SAQ au coin de la rue. Et si je n'habite pas en banlieue, j'ai des clients qui se sont installés là-bas, alors je suis bien placé pour savoir qu'ils transigent aussi avec des anglophones ;)

Cherrybee a écrit:
Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

Il n'est pas question de préjugés ou pas. C'était notre choix et on en est enchantés. Point barre.
Ne pas oublier néanmoins que lorsqu'on habite au centre de Montréal, on côtoie et on a de grandes chances de travailler en anglais avec des anglophones. Si ce n'est pas le choix de l'immigrant, il peut toujours réfléchir à d'autres alternatives. Dont celle-ci.


pas besoin de prendre la voiture pour acheter une bouteille de lait...


Les préjugés sur la vie en banlieue ont la vie dure ... :whistle:

Cher monsieur, je peux faire toute mon épicerie à pied, si je n'ai pas trop à me charger, tout comme mes vins et alcools, les serviettes pour ma salle de bain ou mes cartouches d'imprimante. Je peux même aller m'acheter un karcher. Mais là, je reconnais que le gros modèle est un peu lourd à traîner :D


Moi aussi, je fais tout à pied... car je ne conduis pas ! :lol: L'été, je peux même revenir du boulot à pied (50 minutes de marche).

Où tu habites, tu fais ton épicerie à pied ?

Ouais, pour ce qui est de la banlieue, on a souvent eu bien du mal à se faire servir en français dans des restaurants. Il y a tout un quartier d'asiatiques où les gens ne parlent qu'anglais. Idem pour des restaurants indiens, afghans, etc.

De toute façon, mon mari a été facteur assez longtemps sur la rive-sud pour savoir qu'à Brossard, il y a des secteurs où les gens ne comprennent pas un mot de français. Lorsqu'il devait faire signer pour une lettre recommandée, la femme ne comprenait rien et lui fermait la porte au nez.

Mine de rien, être facteur permet de voir dans quel environnement on vit, où s'installent les immigrants, quels sont les quartiers francophones et anglophones, qui peut s'exprimer en français et qui ne connaît pas un seul mot de la langue de Molière. Et sur la rive-sud, il y en a pas mal qui ne connaissent ni Molière ni sa langue. Ça permet aussi de voir qui travaille et qui ne travaille pas, qui héberge toute la famille qu'il a fait venir de son pays et qui reçoit du BS. De toute beauté !