Usinamiss
Informazioni
Rencontre à St Barth (Antilles) durant une saison dans l'hotellerie. Petite expatriation aux Seychelles peu concluante. Après une dizaine d'année en Suisse ou nous avons construit notre famille, nous repartons à l'aventure. 4 années merveilleuses à Dakar nous ont conquis, nous repartons en Afrique, direction Kinshasa. C'est une destination moins évidente mais nous nous y sommes épanouis. Encore une fois, après un chapitre de 4 ans, nouvelle aventure et retour en Afrique de l'Ouest : la Cote d'Ivoire !
Sono un utente di expat.com dal 10 Aprile 2014
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Usinamissespatriato in Costa d'Avorio
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Percorso di espatrio
Nous nous projetions pour plusieurs années, mais nous sommes quand même assez déçus de cette ville et de ce pays. Nous espérions davantage de dépaysement et nous pensons finalement repartir assez rapidement.
La vie y est facile, les routes sont nickelles, les facilités nombreuses. Les forces de l'ordre sont plutot efficaces et demandent les backchich de façon sympatiques. Les plages sont belles et ne sont pas très éloignées. Les ivoiriens sont plutot amicaux et ne quémandent pas autant qu'au Sénégal !
La géographie d'Abidjan peut rendre les trajets difficiles. C'est trop français, ca manque carrément d'exotisme. La nature environnante est ravagée par des milliers d'hectare de plantation de palmier, d'hévéa ou de cocotier. Les insectes sont en voie de disparition, c'est un drame écologique. Les infrastructures touristiques sont vraiment trop chères. Il n'y a pas beaucoup de variété dans l'offre.
J'éprouve quelques difficultés à aborder cette ville d'un cran plus difficile que tout ce que j'ai pu vivre jusqu'à présent. Si vous être européen et que vous n'avez jamais été expatrié en Afrique avant, et que vous avez une opportunité ici, contactez moi ! Je connais plusieurs familles qui n'ont pas supporté et qui sont rentrés fissa. Le choc des cultures peut être violent. Pour vivre heureux à Kinshasa, il faut y travailler :) Si vous êtes mère au foyer, c'est plus difficile.
La flore est somptueuse ! Les congolais vraiment super gentils.
L'insécurité, surtout venant des forces de l'ordre. La limitation des loisirs. Une sorte de blues que tout le monde ressent plus ou moins violemment. Personne ne semble se plaire ici et prend le large à la moindre occasion. On se sent vite limités dans les activités, on tourne en rond. C'est important du coup de s'aménager un nid douillet chez soi.
J'ai suivi mon époux. Une période de découverte et de réseautage plus tard, je m'occupe actuellement dans l'artisanat local. Mon mari gère deux gros hotels sur le plateau, en tant que chef de cuisine.
La population (dans la brousse) accueillante. Les paysages qui se révèlent étonnement variés si on sort des sentiers battus. Il y a foules d'endroits surprenant, on peut vraiment faire du tourisme un peu partout. Il faut bien 3 ou 4 années avec plusieurs gros week end et quelques semaines pour considérer avoir visité le pays. En Afrique, c'est rare....
A Dakar, on est littéralement harcelé par les quémandeurs et vendeurs de tout poil. La pollution fait également des ravages dans tout le pays, c'est à pleurer de voir ce gachis.
Nous y sommes resté pas loin de dix ans, y avons fait construire la maison, fait nos enfants... Un peu trop long à mon gout !
C'est très beau, en paysage c'est superbe. Très vert (à cause de la pluie ?), et très propre, très policé.
La mentalité casanière des locaux et même de ceux qui, comme nous, venaient d'ailleurs. Une sorte de jugement au niveau de vie aussi.
Nous n'y sommes pas resté longtemps, employeur trop problématique.
Les PAYSAGES sans doute les plus BEAUX du monde, c'est absolument SPLENDIDE !!!!! Les locaux sont gentils, la cuisine est gouteuse. Il suffit de se baisser pour attraper du poisson, ou de lever la main pour cueillir un fruit.
Les locaux restent entre eux, difficile de s'intégrer. Il faut également savoir que c'est une dictature, comme à Cuba, les gens n'ont rien et ont peu de perspective. A part le tourisme de luxe qui remplit les poches de l'état.... Les importations sont si chères que nous n'avions même pas de voiture : absolument intouchable financièrement.
En réalité c'était St Barth ;)
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